Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    L’Espagne confirme l’achat de 522 missiles anti-aériens Mistral 3 auprès de MBDA
    Le gouvernement espagnol vient de valider la commande de 522 nouveaux missiles Mistral 3, ainsi que de systèmes d'entraînement ATPS, de chargeurs de batteries et de pièces de rechange. Le 25 septembre, le Conseil des ministres a approuvé « l’exécution du contrat de modernisation des capacités anti-aérienne Mistral pour une valeur estimée à 324,6 M€ », est-il précisé. Madrid avait déjà commandé, en 2021, 91 missiles Mistral pour entamer la modernisation des quelque 102 postes de tir d'infanterie et de 10 systèmes ATLAS qui assurent la défense sol-air rapprochée des unités espagnoles. Le Mistral 3, doté d’un autodirecteur à imagerie infrarouge et de capacités de traitement d’image, peut « engager » des cibles à faible signature thermique à plus de 6 km de distance, rappelle MBDA. Selon le missilier, il possède un taux de réussite de 95%.

    Zone-militaire.com du 27 septembre
  • Défense
    Projet FLRAA de l’armée américaine : Safran développe le train d’atterrissage du futur appareil de Bell
    Safran Landing Systems équipe le programme d’aéronef à rotors basculants de Bell, dans le cadre du projet de futurs aéronefs d'assaut à long rayon d'action de l’armée américaine FLRAA (Future Long-Range Assault Aircraft). Aux termes de ce contrat, Safran Landing Systems assurera la conception et le développement du système d’atterrissage entièrement intégré. François Bastin, Président de Safran Landing Systems, déclare : « Safran Landing Systems est depuis 2018 un partenaire résolument engagé aux côtés de Bell. Cette sélection est une marque de confiance venant attester notre capacité à développer un système d’atterrissage innovant qui permettra à cet appareil d'assaut à long rayon d'action de mener à bien les missions les plus critiques ».

    Boursier.com du 27 septembre

Industrie
  • Industrie
    Vers une automatisation accrue des avions
    La Dépêche du Midi consacre un article aux recherches menées sur l’automatisation des avions. Depuis 2020, Airbus a mené à bien plusieurs décollages et atterrissages entièrement automatisés sur un A350 d’essai. Via sa filiale Airbus UpNext, l’avionneur a également testé pendant plus de 2 ans de nouvelles technologies d'assistance au pilotage, en vol et au sol. Ces recherches sont essentiellement menées afin d’accroître encore davantage la sécurité du transport aérien, indique Airbus. L’avionneur toulousain Aura Aero envisage quant à lui que son futur avion régional hybride électrique de 19 places baptisé ERA puisse être piloté par un unique pilote, grâce à une avionique développée par Thales.

    La Dépêche du Midi du 27 septembre
  • Industrie
    Focus sur la réorganisation de la gouvernance d’Airbus
    La presse revient sur l’annonce par Airbus, mardi 26 septembre, de la nomination à la tête de la division avions commerciaux de Christian Scherer, son actuel directeur commercial et international. Le dirigeant prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2024. En 2022, la division avions commerciaux a représenté 70 % du chiffre d'affaires d'Airbus, avec 41,4 Md€ de ventes, et 82 % de son bénéfice opérationnel, détaille Le Figaro. Un poids considérable, alors qu’Airbus se trouve face à une montée en cadence de production historique, s’appuyant sur un carnet de commandes de plus de 8 000 appareils. L’évolution de la gouvernance « me permettra de consacrer mon temps à diriger Airbus dans un environnement mondial complexe et en évolution rapide », explique Guillaume Faury, CEO d’Airbus. Les enjeux de souveraineté dans le domaine de la Défense et de l’Espace apparaissent cruciaux, à l’heure, notamment, du développement du programme SCAF, du réarmement de la France et de l’Allemagne, et du premier vol du lanceur Ariane 6 (ArianeGroup étant une filiale à 50/50 entre Airbus et Safran, ndlr).

    Ensemble de la presse du 27 septembre

Espace
  • Espace
    La startup Cailabs ouvre un bureau à Washington
    Cailabs, société basée à Rennes, créée en 2013, ouvre un bureau à Washington, afin de favoriser sa croissance continue et soutenir ses clients aux Etats-Unis, en particulier le Département de la Défense. Cailabs est « l’une des rares entreprises à proposer des stations-sol optiques clés en main pour gérer la turbulence atmosphérique, permettant des communications laser haute capacité, même à travers l’atmosphère », précise Air & Cosmos. Jean-François Morizur, le cofondateur et président de la startup, explique : « Nous sommes très heureux de pouvoir apporter notre contribution à la feuille de route ambitieuse de la SDA [Space Development Agency – Agence pour le développement spatial]. Les communications par laser ont particulièrement mûri ces dernières années, en particulier pour les liaisons entre les satellites. Elles sont un mode de communication rapide, fiable et sécurisé, capable de transmettre une grande quantité de données. Les stations sol que nous proposons permettent de connecter « le dernier kilomètre » et de transférer ces données au sol de manière efficace et résiliente. Cela en fait une technologie complémentaire importante à la radio, pour la Défense notamment ».

    Air & Cosmos du 27 septembre
  • Espace
    Un astronaute est parvenu à cuisiner à bord de l'ISS
    L’astronaute danois Andreas Mogensen a cuisiné une mousse au chocolat dans la Station spatiale internationale (ISS), dans le cadre d’un projet de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du CNES. L’objectif de ce projet, baptisé « Food Processor », est de « voir s’il est possible de cuisiner dans l’Espace, car la nourriture est vitale à la fois pour la santé et pour le moral », selon l’astronaute, qui s’est exprimé sur le réseau social X. « Aujourd’hui, toute notre nourriture est préparée et conditionnée sur Terre. On a simplement besoin de la réhydrater et de la réchauffer. Cuisiner dans l’espace pourrait apporter un énorme bénéfice aux futurs équipages ».

    L’Usine Nouvelle du 27 septembre

international
  • international
    Rolls-Royce annonce qu'une étape importante a été franchie dans le cadre de son projet de recherche sur l'hydrogène
    En collaboration avec l'université de Loughborough au Royaume-Uni et le Centre aérospatial allemand Deutsches Zentrum für Luft-und Raumfahrt (DLR), Rolls-Royce a expérimenté avec succès une technologie de moteur qui, d’après le groupe, représente une nouvelle étape importante sur la voie de l'utilisation de l'hydrogène comme carburant aéronautique. Les essais sur une chambre de combustion annulaire complète d'un moteur Pearl 700 au DLR de Cologne, fonctionnant à 100% à l'hydrogène, ont été concluants. Ils ont prouvé que le carburant peut supporter des conditions correspondant à la poussée maximale au décollage. Rolls-Royce et son partenaire easyJet entendent être à l'avant-garde du développement de la technologie des moteurs à combustion d'hydrogène, dans le segment de marché des avions à fuselage étroit, à partir du milieu des années 2030.

    Air & Cosmos du 27 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Une nouvelle taxe sur l'aérien appliquée aux plus grands aéroports, selon Les Echos
    Selon Les Echos, le gouvernement aurait l'intention de prélever une taxe supplémentaire sur les aéroports à partir de l'année prochaine, pour un montant d'au moins 500 M€ sur 4 ans. Le quotidien indique que « Cette nouvelle taxe s'appliquera aux principaux concessionnaires d'aéroports, ainsi qu'au groupe ADP ». Le projet prévoirait de limiter l'application de la taxe aux aéroports dont le chiffre d'affaires annuel, hors taxe d'aéroport, dépasse 120 M€ et dont la marge atteint au moins 10%. Contactée, l'Union des aéroports français (UAF) déclare attendre le texte avant d'émettre un avis. Toutefois, l'association n'exclut pas d'engager un recours en justice.

    Les Echos du 27 septembre
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies low-cost pourraient avoir à cesser de facturer les bagages à main
    Le 20 septembre, la commission des pétitions du Parlement européen a soumis une résolution visant à harmoniser les normes de taille et de poids des bagages circulant dans l'Union européenne, demandant que les bagages cabine ne fassent plus l'objet de surcoûts. Celle-ci a été votée à l'unanimité ; un vote au Parlement européen doit encore décider si elle sera adoptée ou non. La commission indique souhaiter, avec ce texte, mettre « en lumière les préoccupations des citoyens concernant les désagréments et l'inconfort causés par des règles incohérentes ». Les différences entre les standards de poids et de taille des bagages en fonction des compagnies rend plus difficile, selon elle, la comparaison des prix.

    Le Figaro du 27 septembre