Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Les défis de la phase 1B de l’avion de combat du futur
    La réunion de lancement de la phase 1B du NGWS (New Generation Weapons Systems), le système global dans lequel le New Generation Fighter (NGF) évoluera, a eu lieu hier entre les autorités étatiques française, allemande, espagnole et les industriels impliqués, Airbus et Dassault Aviation au premier rang. Durant 3 ans, opérationnels et industriels vont devoir choisir l’option finale qui sera retenue pour le chasseur NGF, sur les 5 encore en lice. Elles ne seront plus que 2 ou 3 en fin d’année. L’architecture unique est attendue pour la mi-2025. Elle devra répondre à pas moins de 11 scénarios opérationnels qui ont été définis pour le NGWS par la France, et agréés par ses 2 partenaires. L’avion concentre 2 contraintes majeures amenées par la France : porter la future arme nucléaire ASN4G et pouvoir être catapulté et apponter sur le porte-avions de nouvelle génération dont l’architecture n’est pas terminée. Les Allemands souhaiteraient de leur côté un avion très orienté sur la défense aérienne, mais n’ont pas fait valoir pour l’instant la nécessité de porter une bombe nucléaire américaine. Les performances de l’appareil vont être progressivement affinées en fonction des choix retenus avec des compromis probables en matière d’agilité et de furtivité. Un radar moins puissant pourrait être retenu si les clients préféraient un avion misant plus sur la situation tactique fournie par le cloud de combat et recevant plus d’informations de remote carriers. Les armements ne font pas partie du périmètre traité, mais ils impacteront forcément l’architecture du NGF, avec l’emploi probable de missiles hypersoniques et le recours à des armements plus compacts. Cette phase 1B qui comporte de gros défis technologiques, doit mener à la phase de démonstration qui durera elle aussi 3 ans. Les essais seront aussi bien terrestres qu’en vol, avec le démonstrateur du NGF prévu fin 2028. Les partenaires étatiques restent donc calés sur une entrée en service de l’appareil en 2040.

    Air & Cosmos du 20 avril

Industrie
  • Industrie
    Tarmac Aerosave s'associe à Donecle pour inspecter des avions par drone
    Tarmac Aerosave, expert de la gestion du cycle de vie de l'avion et du moteur, et Donecle, constructeur de drones spécifiques aux besoins de la maintenance aéronautique, ont signé lors du salon MRO Americas à Atlanta un accord pour le développement des inspections avions automatisées. Une campagne de tests a été effectuée avec succès par les deux partenaires sur le site de Tarmac Aerosave à Toulouse-Francazal. La solution est aujourd'hui pleinement opérationnelle pour les avions monocouloirs sous hangar. Le développement se concentre désormais sur la capacité à mener des inspections en extérieur et sur gros porteur. Le système de Donecle repose sur un vol entièrement automatique, un logiciel d'analyse d'images et une plateforme sécurisée pour le suivi des inspections. Il permet d'accélérer certaines inspections, comme les inspections visuelles générales (GVI), les inspections de foudroiement, les inspections de peinture et de marquages réglementaires. Le grand nombre d'avions préservés par Tarmac Aerosave, leur diversité de types, le flux régulier d'arrivées et de départs et les 3 sites de Tarbes, Teruel et Toulouse, permettent à Donecle de développer ses produits pour tous les environnements.

    Air & Cosmos et Le journal de l’Aviation du 20 avril
  • Industrie
    Safran Nacelles ajoute Lufthansa Technik à son réseau de licenciés pour les A320neo en LEAP-1A
    Safran Nacelles a profité du salon MRO Americas qui se tient à Atlanta actuellement pour signer un nouvel accord de licence avec Lufthansa Technik (LHT) concernant la maintenance, la réparation et la révision des nacelles des moteurs LEAP-1A de CFM International présentes sur la famille de monocouloirs A320neo d'Airbus. La division MRO du groupe Lufthansa pourra désormais intervenir et proposer ses services sur les nacelles composites du LEAP-1A, avec le standard qualité, et l'expertise OEM de Safran Nacelles. Cette nouvelle capacité sera mise en place dans les prochains mois à Hambourg, siège du centre d'excellence pour nacelles de Lufthansa Technik. Ce centre MRO de LHT à Hambourg dispose de l'un des plus importants autoclaves en Europe pour effectuer des réparations sur des composites. Si les compagnies aériennes du groupe Lufthansa ne sont pas opératrices de monocouloirs Airbus en LEAP-1A, la compagnie belge Brussels Airlines doit, elle, recevoir ses premiers A320neo cette année, des appareils qui seront motorisés par CFM International. Lufthansa Technik précise aussi que la maintenance des nacelles de l'A320neo en LEAP-1A représente une part importante de l'avenir de son portefeuille nacelles.

    Le Journal de l’Aviation du 20 janvier
  • Industrie
    Liebherr-Aerospace et Revima partenaires sur les révisions et réparations du train d'atterrissage avant de l’A350 pour la région Asie-Pacifique
    Liebherr-Aerospace et Revima ont annoncé un accord sur les révisions et les réparations du train d'atterrissage avant de l'Airbus A350 pour les opérateurs de la région Asie-Pacifique. Liebherr-Aerospace est l'OEM (Original Equipement Manufacturer) du train d'atterrissage avant de toutes les versions du gros-porteur de nouvelle génération d'Airbus (A350-900, A350-1000 et A350F). Selon le protocole d'accord signé au salon MRO Americas à Atlanta, l'équipementier confiera les services de maintenance du train d'atterrissage avant de l'A350 à Revima Asia-Pacific, le nouveau site de Revima implanté à Chonburi, en Thaïlande. Ce partenariat étend ainsi le réseau de soutien des atterrisseurs de Liebherr-Aerospace en faisant de Revima Asia-Pacific l'acteur de référence pour les révisions du train avant de l'A350 dans une région où cet appareil est déjà particulièrement présent.

    Le Journal de l’Aviation du 20 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le transport aérien freiné par des livraisons d’avions en retard
    En mettant en cause un manque d’avions, Ryanair anticipe une baisse de l’activité pour les 2 à 5 prochaines années et réduit son programme de vols pour juillet. Avec des retards dans les livraisons de nouveaux appareils et de l’insuffisante disponibilité des pièces de rechange, « la capacité sera légèrement plus faible que ce que l’industrie avait escompté », a également prévenu mercredi 19 avril Willie Walsh, le directeur général de l’IATA. Le CEO de Ryanair, Michael O’Leary, ne s’attend pas à la fin de ces dysfonctionnements avant 2025 : « L’impossibilité d’Airbus et de Boeing d’augmenter significativement leur production veut dire, je pense, que la capacité sera limitée sur les 2, 3 ou 5 prochaines années », affirme-t-il. Les constructeurs sont victimes de goulets d’étranglement dans leur chaîne d’approvisionnement, ce à quoi il faut ajouter un manque de pièces de rechange particulièrement marqué dans les moteurs d’avion. Boeing a notamment annoncé la semaine dernière la suspension des livraisons du B737, à cause d’un problème de qualité. Ryanair en subit déjà les conséquences, 10 de ces appareils ne lui seront pas fournis à l’heure. En attendant, les compagnies aériennes, qui avaient été contraintes d’annuler beaucoup de vols l’été dernier, surprises par la vigueur de la reprise et de l’afflux trop important dans les aéroports, ont mieux anticipé cette année. La situation s’améliore progressivement quant au recrutement de personnels, a également assuré Willie Walsh.

    Le Figaro du 20 avril
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM annonce avoir intégralement remboursé les aides de l'État français
    Air France-KLM a annoncé mercredi 19 avril avoir intégralement remboursé les aides de l'État français pour sa recapitalisation pendant la pandémie, une « étape importante » pour le groupe aérien », selon son directeur général, Ben Smith. Les deux compagnies se libèrent donc des contraintes associées à cette aide par Bruxelles, notamment l'interdiction de verser des dividendes, la modération des rémunérations des dirigeants ou la limitation des acquisitions. Pour cela, le groupe avait déjà remboursé mi-mars le solde de 2,5 Md€ de prêts bancaires garantis par l'État. Air France-KLM a donc remboursé un reliquat de 300 M€ d'obligations perpétuelles de l'État français et 107 M€ de compensation qui y étaient associées. Le groupe dit avoir refinancé 407 M€ par le biais d'une nouvelle émission d'obligations hybrides perpétuelles auprès de l'État français, cette fois « non soumises à des contraintes ». Sauvé par les États français et néerlandais, et après 2 recapitalisations, le groupe est sorti plus rentable de la crise. Il a dégagé un bénéfice net de 728 M€ en 2022. La pandémie de Covid-19 lui avait fait perdre 7,1 Md€ en 2020, et encore 3,3 Md€ en 2021. Outre ce retour dans le vert, Air France-KLM a atteint un niveau de chiffre d'affaires proche de celui de 2019, à 26,4 Md€, contre 27,2 Md€ 3 ans plus tôt.

    Le Figaro du 20 avril

Espace
  • Espace
    Kim Jong-un ordonne le lancement du premier satellite espion nord-coréen
    Le leader nord-coréen Kim Jong-un a ordonné le lancement du 1er satellite espion de reconnaissance militaire de la Corée du Nord, dont la construction vient d'être achevée, a indiqué mercredi 19 avril l'agence de presse d'État. Il a ensuite inspecté avec sa fille l'Administration nationale du développement aérospatial (NADA), sans toutefois donner plus de précisions sur la date de lancement. S'adressant au personnel de l'agence spatiale, il a réclamé le déploiement de « plusieurs satellites de reconnaissance sur différentes orbites ». Le fait de se doter d'une technologie de reconnaissance militaire représente « une tâche primordiale à accomplir », a souligné Kim Jong-un. Cette déclaration intervient quelques jours après que Pyongyang a assuré avoir réussi le 1er lancement de son nouveau missile balistique intercontinental (ICBM) à combustible solide, une avancée majeure pour le programme d'armement nord-coréen.

    Ensemble de la presse du 20 avril
  • Espace
    2ème essai pour le vol inaugural de Starship, la fusée de SpaceX
    Starship, la fusée de SpaceX doit effectuer une deuxième tentative de lancement ce jeudi 20 avril. Initialement prévu lundi 17 avril, le décollage n’avait pas eu lieu en raison d’un problème technique. Pour cette 2ème tentative, la fenêtre de tir s’ouvrira à 8h28 heure locale (13 h 28 GMT), jusqu’à 9h30, sur la base spatiale Starbase de SpaceX, située à l’extrême sud du Texas, aux États-Unis. « Il s’agit du premier vol d’une fusée immense, très complexe », avait déclaré dimanche le PDG de SpaceX, Elon Musk, en qualifiant ce test de « très risqué ». Le plan de vol est le suivant : environ 3 minutes après le décollage, Super Heavy doit se détacher et retomber dans les eaux du golfe du Mexique, alors que le vaisseau Starship doit allumer ses 6 moteurs et continuer seul son ascension, jusqu’à plus de 150 km d’altitude. Après avoir effectué un peu moins d’un tour de Terre durant environ 1 heure, il doit retomber dans l’océan Pacifique. Franchir toutes ces étapes dès le premier vol d’essai serait un exploit, le but pour SpaceX est surtout de récolter un maximum de données pour améliorer les prototypes suivants. Elon Musk a tenu à tempérer les attentes, en déclarant qu’atteindre l’orbite du 1er coup était peu probable. Il s’est contenté d’espérer que le pas de tir ne soit pas détruit par l’explosion des moteurs de Super Heavy au moment de l’allumage, le reconstruire pourrait prendre « des mois », a-t-il ajouté.

    Ensemble de la presse du 20 avril

international
  • international
    Air India pourrait commander 80 avions cargo
    La compagnie aérienne Air India pourrait commander jusqu’à 80 avions cargos neufs. Après avoir signé des lettres d’intention pour 470 Airbus et Boeing dédiés à ses passagers, la compagnie nationale indienne, désormais aux mains du groupe Tata, pourrait se pencher sur le fret, où ses rivales low-cost IndiGo et SpiceJet ont fait leurs premiers pas. Aucun des 118 avions d’Air India n’est actuellement dédié au cargo, mais une commande de 80 nouveaux avions durant les 20 prochaines années serait possible, afin de répondre à la demande en croissance rapide dans le pays, notamment dans le e-commerce. « Nous étudions la possibilité d’introduire des avions cargos dans le réseau, à la fois directement et en collaboration avec des partenaires », a ainsi déclaré Air India, ajoutant que les revenus du fret devraient constituer « une part importante des revenus de la compagnie aérienne ». Air India Cargo, fermée en 2012 mais qui gère toujours le fret en soute d’avions passagers, affiche 56 destinations domestiques et quelques-unes à l’étranger, dont Francfort et l’Arabie Saoudite. La maintenance est un autre sujet d’intérêt pour la compagnie de Star Alliance, et particulièrement son ancienne filiale MRO AI Engineering Services Limited (AIESL), mise en vente par le gouvernement et à qui elle sous-traite 90% de sa maintenance jusqu’à la fin de l’année. Air India pencherait alors pour une alliance, soit avec Lufthansa Technik, soit avec AFI KLM E&M.

    Air Journal du 20 avril

Environnement
  • Environnement
    Vinci Airports lance la construction d’une centrale solaire sur l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry
    Vinci Airports annonce le lancement, à l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, d’une centrale solaire en ombrières de 14 hectares, qui recouvrira les 5 800 places de parking de l’aéroport. Elle est destinée à devenir l’une des plus grandes centrales en ombrières de France. D’une puissance de 20 MWc, elle produira annuellement 24 GWh d’électricité verte, soit la consommation de 9 000 habitants. Sa production sera injectée dans le réseau pour alimenter les communes riveraines. Selon Vinci Airports, elle doit éviter l’émission de près de 1 600 tonnes de CO2 par an. Le projet vient d’obtenir la validation du Ministère de la Transition écologique en tant que lauréat du dernier appel d’offres de la Commission de régulation de l’énergie. Cette étape permet le lancement, dès cet automne, des travaux de construction, pour une mise en service à l’été 2024. « Les aéroports sont des lieux d’opportunité pour la production photovoltaïque », a notamment déclaré Nicolas Notebaert, président de Vinci Airports. La réalisation de ce projet a été confiée à un groupement associant les entreprises Neonen et SunMind, filiale photovoltaïque de Vinci Concessions, qui assurera la conception, le financement, la construction et l’exploitation de la centrale jusqu’en 2047. L’opérateur aéroportuaire français dispose déjà d’une capacité de plus de 40 MWc avec des centrales aéroportuaires en exploitation sur ses aéroports au Royaume-Uni, au Portugal, au Brésil ou encore en République dominicaine. Vinci Airports vise l’exploitation finale d’un potentiel dépassant 1 GWc.

    Aerobuzz et Air & Cosmos du 20 avril