Synthèse de presse

Pour les 6 premiers mois de 2025, le chiffre d’affaires de Thales* atteint 10,3 Mds€, en hausse de 8,1 % (+8,1 % en variation organique), porté par « la vigueur de nos activités Défense et Avionique qui bénéficient de l’augmentation continue des capacités de production », a souligné Patrice Caine, PDG du groupe. Thales a dégagé un bénéfice net ajusté - part du groupe - de 877 M€, soit une progression de 1% sur un an. Ce résultat intègre 60 M€ de contribution exceptionnelle à l'impôt en France, précise le groupe. Le résultat opérationnel (Ebit) ajusté s'est inscrit à 1,25 Md€ au premier 1er semestre 2025, en augmentation de 13,9% sur un an. La marge correspondante a atteint 12,2%, contre 11,5% au 1er semestre 2024. Thales indique des prises de commandes de 10,35 Md€ pour les 6 premiers mois de l'année 2025, en repli de 4% par rapport à la même période de 2024, à la fois en données publiées et en organique. Ce repli s'explique par une « base de comparaison élevée ». Le groupe relève son objectif de croissance du chiffre d’affaires en 2025, prévoyant désormais cette année une hausse organique de 6% à 7% (contre 5% à 6% anticipés précédemment).

Ensemble de la presse du 23 juillet 2025

Le 22 juillet 2025, Dassault Aviation* a annoncé un CA de 2,8 Md€ au 1er semestre 2025, en hausse de 12% par rapport au 1er semestre 2024. 7 Rafale (4 Rafale à l’Export, 3 Rafale à la France) et 12 Falcon ont été livrés. Le résultat opérationnel progresse de 6% par rapport au 1er semestre 2024 pour s’établir à 180 M€. Le résultat net du 1er semestre est de 386 M€, en baisse de 56 M€ par rapport au 1er semestre 2024. Ce résultat net comprend la surtaxe d’impôts en France de 67 M€. Le carnet de commandes établit un nouveau record au 30 juin 2025, à 48,3 Md€ (dont 314 avions : 186 Rafale Export, 53 Rafale France et 75 Falcon). Dassault Aviation souligne le succès commercial du Rafale, encore renforcé par l’entrée en vigueur au 1er semestre du contrat d’acquisition par l’Inde de 26 appareils. Eric Trappier, PDG du groupe, a confirmé l’objectif de livrer 25 Rafale cette année.

Ensemble de la presse du 23 juillet 2025

Lors de la présentation des résultats semestriels 2025, Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation*, a rappelé que le groupe, comme Airbus*, Safran* ainsi que les acteurs américains - Boeing, GE notamment - plaide pour un retour aux accords de 1979, exemptant de droits de douane l’aéronautique. « Nous espérons obtenir cette exonération, mais il y a toujours un risque : l’aéronautique peut être victime d’un accord commercial global ou d’un non-accord. Rien n’est acquis », insiste Éric Trappier. Dans ce contexte, le dirigeant « espère que l’Europe va se battre ». Les Etats-Unis représentent un important débouché pour les avions d’affaires Falcon. Le dirigeant a par ailleurs souligné l’incertitude concernant les commandes militaires en France, les 30 avions de combat Rafale, jugés nécessaires par Emmanuel Macron et son ministre des Armées Sébastien Lecornu, n’étant pour l’instant ni confirmés ni commandés.

Le Figaro et les Echos du 23 juillet 2025

Mardi 22 juillet, le ministre de l'Industrie et de l'Énergie, Marc Ferracci, a convoqué un Conseil national de l'Industrie pour faire le point sur les négociations en cours avec les États-Unis au sujet des droits de douane. Si aucun accord n'est trouvé entre l'Europe et les États-Unis, des surtaxes douanières de 30 % sur plusieurs produits européens entreront en vigueur à compter du 1er août. Le ministre a revendiqué « une position de négociation, mais également une posture de fermeté ». Il n'écarte pas le recours à l'instrument « anticoercition », un mécanisme européen qui pourrait devenir un levier de riposte en cas d'escalade commerciale. De nature « non tarifaire », cet outil pourrait se traduire par « des contrôles à l'export, par des restrictions à la publicité en ligne pour les plateformes numériques », a expliqué le ministre.

La Tribune du 23 juillet 2025