Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus livre son premier A321neo produit en Chine
    Airbus a livré le premier A321neo assemblé sur sa ligne d'assemblage final (FAL) de Tianjin à la compagnie chinoise Juneyao Air. L'avion est équipé de moteurs Pratt & Whitney GTF. Le vol de livraison a utilisé un mélange de 10% de carburant aviation durable (SAF). « La livraison réussie du premier A321 permet à Airbus d'honorer la popularité de l'appareil sur le marché chinois et au-delà, ainsi que la confiance et le soutien constants de nos clients. Airbus continue d'étendre et d'améliorer sa coopération globale avec l'industrie aéronautique chinoise, soulignant son engagement à long terme envers la Chine pour assurer la proximité avec les clients tout en soutenant la montée en cadence de la production mondiale d'avions commerciaux », commente George Xu, Vice-président exécutif d'Airbus et Directeur général d'Airbus China. Airbus dispose de 4 sites d'assemblage final de la famille A320 dans le monde : Hambourg (Allemagne), Toulouse (France), Tianjin (Chine) et Mobile (Etats-Unis). « Avec la conversion du site de Tianjin l'année dernière, et avec le nouveau site sur le point d'achever sa transformation à Toulouse, le système industriel mondial sera entièrement compatible avec l'A321, créant ainsi la flexibilité et l'agilité nécessaires pour répondre aux objectifs de montée en cadence d'Airbus et au succès grandissant du modèle A321 sur le marché », précise Airbus.

    La Tribune du 27 mars
  • Industrie
    L’avion hybride Atea prépare son décollage
    La startup toulousaine Ascendance Flight Technologies annonce, ce lundi 27 mars, avoir réalisé une nouvelle levée de fonds de 21 M€ auprès de ses investisseurs historiques et de nouveaux partenaires. L’objectif est de construire un premier prototype de l’avion à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) Atea. « Ces nouveaux moyens vont financer la phase de prototypage et de pré-industrialisation du premier avion hybride, dans notre nouvelle usine pilote du Muret, à côté de Toulouse, ainsi que la poursuite des travaux de certification et la réalisation de tests », explique Jean-Christophe Lambert, PDG et cofondateur d’Ascendance Flight Technologies. Un prototype à échelle 1 d’Atea doit réaliser son premier vol d’essai au deuxième semestre 2024. Les premières livraisons sont attendues entre 2026 et 2027, une fois obtenue la certification de l’appareil. Ascendance Flight Technologies a déjà signé 245 lettres d’intention avec des opérateurs de flottes d’hélicoptères ou de petits avions, majoritairement à l’international, précise Le Figaro.

    Le Figaro et Les Echos du 27 mars
  • Industrie
    Latécoère publie ses résultats 2022
    Latécoère a publié ses comptes annuels 2022. Le groupe fait part d’une perte nette à -86,7 M€ (contre -110 M€ pour l'exercice 2021) et d’un EBITDA récurrent de -8,5 M€, en très nette amélioration (+23,7 M€ par rapport à 2021). Le chiffre d'affaires de l'équipementier aéronautique s'est accru de 39% à 468,3 M€, dont une croissance organique de 16,5%, en raison de l'augmentation des cadences de production, plus particulièrement pour les programmes A320 et Embraer. Pour 2023, Latécoère vise notamment une croissance du chiffre d'affaires de plus de 25% sur une base publiée, ainsi qu'une performance stable de l'EBITDA. « Le plein bénéfice des investissements du groupe devant être réalisé au-delà de 2023 », est-il précisé.

    La Tribune et Capital du 27 mars
  • Industrie
    Selon les Echos, la société Idemia est mise en vente
    Selon Les Echos, le groupe de capital-investissement Advent a lancé la vente de la société française de biométrie et d'identification par empreintes digitales Idemia, groupe né de la fusion entre Morpho et Oberthur Technologies. D’après le quotidien, la vente a été lancée la semaine dernière, les premières offres étant attendues pour le 18 avril. Advent prévoit de vendre Idemia en tant qu'entité unique comprenant à la fois ses activités de biométrie et de paiement, avec une valorisation potentielle de 5 à 6 Md€ (5,4 à 6,5 Md$), selon Les Échos.

    Les Echos du 27 mars
  • Industrie
    A Rochefort, le groupe Blondel mise sur la robotique logistique pour accompagner la hausse de production d’Airbus
    Sur le site du groupe Blondel à Rochefort, l’automatisation est mise au service de la performance logistique industrielle. Le groupe, sous-traitant d’Airbus, a fait appel à Scallog, une entreprise française concevant, fabriquant et déployant des systèmes robotiques avancés pour l’automatisation dans les entrepôts. « Mise en place durant l’été 2022, la méthode « Goods To Man » fait venir les produits à l’opérateur grâce à des robots (et non plus l’inverse), accélère les processus de stockage et de préparations de commandes », détaille le quotidien Sud-Ouest. Le groupe Blondel emploie aujourd’hui 3 000 salariés et affiche 330 M€ de chiffre d’affaires dans les quatre secteurs où il est présent : transport, logistique, industrie et e-commerce.

    Sud-Ouest du 27 mars
  • Industrie
    Plan européen pour l’industrie verte : entretien avec la secrétaire d’État Laurence Boone
    Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, accorde un entretien à L’Usine Nouvelle. Elle aborde le plan « pour l’industrie verte » présenté mi-mars par la Commission européenne pour renforcer la compétitivité de l’industrie européenne face aux États-Unis et à la Chine. « Face à l’IRA, nous avons privilégié une réponse en deux étapes : une première, rapide, pour donner de la prévisibilité aux entreprises, et une seconde où nous examinerons dans quels secteurs il faut injecter davantage de financements et construire le fonds souverain », détaille-t-elle. Elle souligne : « Nous voulons maintenir une concurrence équitable. Tout ce que l’Europe propose respecte les règles du commerce international, ce qui n’est pas le cas de toutes les mesures de l’Inflation reduction act. Il est important de disposer de mesures pour aller beaucoup plus vite sur l’implantation des sites et sur les projets importants d’intérêt européen commun (Piiec). Nous avons aussi des instruments anti-subvention. Nous sommes prêts à les déclencher ».

    L’Usine Nouvelle du 27 mars

Espace
  • Espace
    OneWeb dispose du nombre de satellites nécessaire pour une couverture mondiale
    Ce dimanche 26 mars, 36 satellites, lancés par la société NewSpace India Limited (NSIL), depuis le Centre spatial Satish Dhawan (SDSC-SHAR) à Sriharikota (Inde), ont été déployés avec succès, annonce OneWeb. La constellation dispose désormais de 618 satellites en orbite basse, un nombre nécessaire pour assurer une couverture mondiale d'un service internet à haut débit et à faible latence. « D'ici la fin de l'année, OneWeb sera prêt à déployer une couverture mondiale, en améliorant ses solutions de connectivité existantes qui sont déjà opérationnelles dans les régions situées au nord de 50 degrés de latitude, tout en mettant en ligne de nouvelles zones grâce à des partenariats avec des fournisseurs de premier plan », a indiqué l'entreprise, précisant que des satellites supplémentaires sont prévus pour sécuriser le système. La Tribune rappelle qu’une fusion de OneWeb avec l'opérateur européen de satellites Eutelsat est en cours. Prévue au deuxième ou troisième trimestre 2023, cette opération donnera naissance à un géant européen dans la course à l'internet depuis l'espace.

    La Tribune du 27 mars
  • Espace
    Focus sur la future constellation IRIDE
    La Tribune consacre un article à la constellation italienne IRIDE. Financé par le plan de relance italien (PNRR), ce programme d'observation de la Terre est mis en œuvre par l'Agence spatiale européenne (ESA), en coopération avec l'Agence spatiale italienne (ASI). La constellation IRIDE combinera une flotte de satellites radars et optiques, commandés aux industriels Thales Alenia Space, OHB Italia et Argotec. Le déploiement complet de la constellation est prévu d'ici à 2026 et sera effectué par le lanceur italien Vega C. Mi-mars, Arianespace a signé avec l'ESA, pour le compte du gouvernement italien, un contrat pour deux lancements Vega C, plus une option pour un troisième lancement dédié. Les lancements sont programmés à partir de la fin de 2025. Selon La Tribune, « la combinaison radar et optique va permettre aux autorités italiennes de bénéficier d'un renouvellement des images et des données à haute fréquence de jour comme de nuit mais également pendant les périodes nuageuses ».

    La Tribune du 27 mars
  • Espace
    Blue Origin veut reprendre les vols spatiaux
    La société Blue Origin a déclaré, vendredi 24 mars, vouloir reprendre « bientôt » les vols de ses lanceurs, après la conclusion d'une enquête sur les causes d'un accident survenu en septembre 2022 lors d'un décollage. La fusée New Shepard de Blue Origin est notamment utilisée par l'entreprise de Jeff Bezos pour des vols de tourisme spatial depuis le Texas. Lors de l’accident, elle transportait des expériences scientifiques. Une enquête, menée sous la supervision de la FAA, a déterminé que l’accident du mois de septembre avait été causé par un problème « thermo-structurel » au niveau de la tuyère d'un moteur. Des « modifications de la conception » de plusieurs éléments doivent permettre d'éviter ce problème à l'avenir, a expliqué Blue Origin.

    Les Echos et BFMTV du 27 mars
  • Espace
    Interview de Christophe Grudler, rapporteur de la constellation européenne Iris²
    Le député français Christophe Grudler, rapporteur du projet de constellation européenne Iris², accorde un entretien à Air & Cosmos. Le 14 février dernier, rappelle-t-il, les députés européens ont donné leur feu vert pour l’attribution d’un budget de 2,4 Md€ au programme de constellation européenne souveraine Iris2, « duale », portée par le commissaire européen Thierry Breton. « C’est l’accord définitif du Parlement sur un budget spécialement constitué, après une négociation avec le Conseil de l’Union européenne, qui va nous permettre de mettre en place la constellation entre 2024 et 2027, soit à la veille du prochain Cadre Financier Pluriannuel (CFP) ». « La Commission a mis en place d’ici 2027 un planning qui doit être strictement respecté, et dont la prochaine étape, entre mars et novembre cette année, est un appel à manifestation d’intérêt de la part d’industriels et de fournisseurs de service, de préférence rassemblés en consortiums ». Christophe Grudler précise que « seules pourront concourir des entreprises qui garantissent une sécurité totale sur les données sensibles, et dont les capitaux sont essentiellement européens ». Les premiers essais et déploiements doivent commencer en 2024, « avec 2027 comme échéance finale ».

    Air & Cosmos du 27 mars

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France retire progressivement ses Airbus A380
    Air France confirme le retrait progressif de ses A380. Initialement prévu pour fin 2022, ce retrait s'inscrit dans la stratégie de simplification de la flotte du groupe Air France-KLM, qui vise à améliorer en permanence ses performances économiques et environnementales. La compagnie détient 9 A380, dont 4 sont sous contrat de location opérationnelle. Le groupe a récemment annoncé deux commandes importantes en janvier 2023 pour moderniser sa flotte de transport de passagers et de marchandises. Martinair Holland et Air France-KLM ont commandé chacun 4 A350F pour leurs flottes de transport de marchandises. Les livraisons sont prévues pour le second semestre 2026 et feront de ces deux compagnies aériennes les premiers opérateurs de l'A350F full freighter. « L'A350F offre des performances environnementales nettement améliorées par rapport au B747F, avec une réduction de plus de 40% des émissions de CO2 et de 50% de son empreinte sonore, grâce aux dernières innovations technologiques et aux moteurs Rolls-Royce Trent XWB-97 », précise Air & Cosmos.

    Air & Cosmos du 27 mars

Défense
  • Défense
    Thales a signé un accord avec la DSTA à Singapour
    Thales et la DSTA (Defence Science and Technology Agency) ont signé un accord cadre visant à améliorer l'efficacité et la mise en œuvre des contrats de service à long terme. Thales annonce également le lancement d'un nouveau hub de défense « offrant l'expertise requise en termes de capacités numériques et d'ingénierie, avec pour objectif d'optimiser les performances opérationnelles et la maintenance, de maximiser la disponibilité des équipements et des systèmes et de faciliter leur modernisation tout au long de leur cycle de vie ». Le nouveau hub pourra s'appuyer sur le Centre d'Excellence Radars, ainsi que sur les capacités de recherche dans le numérique et sur l'expertise de spécialistes expérimentés dans la défense et les services. « Avec ce nouveau hub de défense, nous voulons offrir les avancées technologiques et les standards les plus élevés qu'attendent nos clients et nos utilisateurs, forts des apports les plus récents et les plus performants en termes de capacités de défense », indique Christophe Salomon, Directeur général adjoint, Systèmes terrestres et aériens au sein de Thales.

    Boursorama du 27 mars
  • Défense
    L’armée française va intégrer des munitions téléopérées
    Le ministère des Armées a annoncé la semaine dernière plusieurs projets visant à produire des munitions « téléopérées », souvent appelées « drones kamikazes », dont l’usage se répand sur de nombreux théâtres de guerre. Le 23 mars, à l’occasion du point de presse hebdomadaire des armées, a été dévoilé le programme « Sky Carrier », développé par la section technique de l’armée de Terre. Ce drone multirotor (doté de plusieurs hélices) pourra porter jusqu’à 35 kilos de charge et larguer 20 grenades de 40 millimètres, sur une distance allant jusqu’à 10 kilomètres. Développé en partenariat avec la société française Milton, il a effectué ses premiers vols d’essai en mars et est le premier « drone bombardier » expérimenté sur le sol français. Deux autres programmes qui étaient en phase d’étude depuis mai 2022 sous la direction de l’agence de l’innovation de défense (AID) ont été confiés pour développement, le 21 mars, à des industriels français. Le premier, baptisé « Colibri », confié aux sociétés Novadem et MBDA, vise à équiper les forces françaises de drones pouvant porter une charge jusqu’à 5 kilomètres de distance. Le second, baptisé « Larinae », remporté par Nexter et Delair, pourra porter des explosifs jusqu’à 50 kilomètres. Les premiers tests en vols devraient avoir lieu avant la fin de l’année.

    Le Monde du 27 mars