Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Contrat record pour Air India, prévoyant l’achat de 250 Airbus et de 220 Boeing
    Air India, détenue par le groupe Tata, a confirmé sa commande de 250 appareils Airbus et 220 Boeing et signé une lettre d’intention, afin de dynamiser ses opérations nationales et internationales. Cet engagement comprend 140 monocouloirs A320neo et 70 A321neo, ainsi que 34 gros porteurs A350-1000 et 6 A350-900. Concernant Boeing, la commande se divise en 190 B737MAX, 20 long-courriers B787 Dreamliner et 10 gros-porteurs B777X. Il s’agit du plus gros engagement d'achat jamais réalisé par une compagnie aérienne. Le président de la République, Emmanuel Macron, a salué cette opération, lors d'une conférence de presse virtuelle mardi 14 février avec le Premier ministre indien Narendra Modi et le CEO d'Airbus, Guillaume Faury. Christian Scherer, Chief Commercial Officer et Head of International d'Airbus, souligne : « Il s'agit d'un moment historique pour Airbus et pour Air India. L'Inde est à l'aube d'une révolution internationale du transport aérien et nous sommes honorés que notre partenariat avec Tata et nos solutions aéronautiques écrivent ce nouveau chapitre pour la connectivité aérienne du pays ». Il ajoute : « les capacités uniques de l'A350 permettront d'exploiter tout le potentiel du marché long-courrier indien. Sa technologie, son rayon d'action étendu et son confort inégalé permettront d'ouvrir de nouvelles routes et d'offrir de nouvelles expériences aux passagers, tout en améliorant la rentabilité et le développement durable. Aux côtés des A350, les flottes de la famille A320 constitueront un atout efficace et polyvalent pour continuer à démocratiser et à décarboniser le transport aérien dans le pays, aux niveaux domestique, régional et international ». CFM International, coentreprise de Safran et GE, remporte une commande ferme historique de 800 moteurs LEAP pour les futurs A320 et B737 d'Air India, ainsi qu'un contrat d'entretien.

    Ensemble de la presse du 15 février
  • Industrie
    Nexans publie ses prévisions après des résultats record en 2022
    Le fabricant de câbles Nexans annonce ce mercredi viser un excédent brut d'exploitation (Ebitda) compris entre 570 M€ et 630 M€ en 2023, contre 599 M€ en 2022. Le groupe publie des résultats record, dépassant ses propres prévisions, au titre de l'exercice 2022, avec un bénéfice net de 248 M€ (contre 164 M€ en 2021), et un chiffre d'affaires à 8,4 Md€ (contre 7,4 Md€ en 2021). A cours des métaux constants, les revenus de Nexans se sont élevés à 6,75 Md€, en croissance organique de 6,3% sur un an.

    Les Echos Investir du 15 février
  • Industrie
    Impôts de production : baromètre de l'Institut Montaigne et Mazars
    L'Institut Montaigne et l’organisation Mazars publient la deuxième édition de leur baromètre des impôts de production en Europe. Les conclusions de cette étude se basent sur des comparaisons détaillées de la situation fiscale de 11 pays européens. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) et la cotisation foncière des entreprises (CFE) ont été réduites de moitié en 2021. Le produit de ces impôts est passé de 4,4% à 3,8% du PIB français, selon l’étude. La France est, avec les Pays-Bas, le pays qui a connu la baisse la plus marquée. La France occupe cependant toujours le deuxième rang pour le montant des impôts de production en Europe, derrière la Suède (9,9%). « Le niveau est nettement supérieur à la médiane calculée sur les onze pays, qui atteint près de 1,7% », indiquent les auteurs du rapport.

    Les Echos du 15 février

Espace
  • Espace
    L'Europe lance sa constellation de satellites, Iris²
    Les députés européens ont voté, mardi 14 février, à quasi-unanimité, en faveur de la future constellation de satellites Iris², qui doit doter les pays de l'Union européenne de leur propre réseau de satellites de distribution de haut débit. « A l'instar du réseau européen Galileo de satellites de navigation, qui était la réponse européenne au GPS américain, le réseau Iris² sera l'alternative à Starlink, la constellation d'Elon Musk, pour doter l'Union d'un réseau souverain », souligne Christophe Grudler, rapporteur du projet pour le parlement européen, qui salue « un grand jour pour l'autonomie stratégique européenne ». La Commission européenne compte lancer les premiers appels à intérêts auprès des industriels avant la fin avril, avant de désigner les offres éligibles et d'instruire les dossiers pour passer des contrats à la fin de l'année. Seuls les Européens sont appelés à concourir. L'appel d'offres sera géré par l'Agence spatiale européenne (ESA). Le commissaire européen Thierry Breton, cité par La Tribune, observe : « On le vit tous les jours en Ukraine, la connectivité par les satellites LEO dans des zones de conflit est absolument cruciale. C'est un élément désormais déterminant des théâtres d'opération. C'est une capacité essentielle, que fournira Iris² ». Le commissaire européen souhaite que ce programme soit « aussi l'occasion pour l'Union européenne de mettre à profit le tissu de startups du secteur, en donnant leurs chances à de nouvelles technologies ».

    Les Echos et La Tribune du 15 février
  • Espace
    ION-X prévoit en 2024 l’essai en orbite de son moteur ionique basé sur l'électro-hydrodynamique
    Créée en 2021, la startup ION-X industrialise un concept de propulsion spatiale issu du Centre de nanosciences et de nanotechnologies (C2N – Université Paris-Saclay, CNRS, Université Paris Cité), en collaboration avec Airbus Defence and Space. ION-X développe un moteur ionique qui exploite le principe de l’électro-hydrodynamique : une technologie de propulsion innovante et polyvalente, conçue pour les petits satellites en orbite basse. Une démonstration est prévue en 2024. « Le propulseur électrospray plug-and-play ION-X, capable de fournir une poussée et une efficacité énergétique inégalées, sera validé en orbite via le service « Space as a Service » du constructeur aérospatial d'EnduroSat [basé en Bulgarie] », précise ION-X.

    L’Usine Nouvelle du 24 janvier
  • Espace
    Succès du premier vol du lanceur indien SSLV
    Le 10 février, le lanceur SSLV (Small Satellite Launch Vehicle), développé par l’Agence spatiale indienne (Isro) s’est envolé avec succès du centre spatial de Satish Dhawan, situé sur de Sriharikota (côte orientale de l'Inde). 3 satellites ont été placés sur orbite basse : les satellites indiens EOS 07 et AzaadiSAT 2, et Janus 1, un démonstrateur technologique de la société californienne Antaris. Le SSLV est un lanceur de 34 mètres de haut et de 2 mètres de diamètre, qui pèse 120 tonnes au décollage. Un premier vol inaugural, en août 2022, s’était soldé par un échec.

    Air & Cosmos du 15 février

Environnement
  • Environnement
    Le secteur aérien, premier secteur industriel à remettre au gouvernement sa feuille de route de décarbonation
    Un groupe de travail a été lancé, mardi 14 février, lors d'une réunion qui a rassemblé l'ensemble des acteurs de la filière aéronautique au ministère de la Transition Ecologique. En présence d'Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, de Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, et de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l'Industrie, les acteurs de la filière ont présenté leurs attentes aux représentants de l'Etat. La FNAM, le GIFAS et l’UAF ont remis une feuille de route, fruit de 6 mois de travail en étroite collaboration avec les principaux acteurs du secteur et les représentants de la filière énergétique. Cette feuille de route, réalisée dans le cadre de l’article 301 de la loi Climat et résilience, précise les actions à mettre en œuvre afin d’atteindre les objectifs de baisse des émissions de CO2 fixés par la stratégie nationale de développement bas-carbone (SNBC). Elle « démontre que ces objectifs sont réalistes, crédibles, et à portée de main », en activant plusieurs leviers dont la conception et le déploiement d’avions de nouvelles technologies, plus économes sur le plan énergétique et moins bruyants, et d’un usage massif de nouveaux carburants décarbonés. « Le soutien de l’État sera indispensable au regard des investissements nécessaires », est-il souligné. « La France doit saisir, faute d’être distancée, cette double opportunité que constituent le développement d'une filière souveraine de carburants décarbonés (SAF) et l’industrialisation en France et en Europe d'une nouvelle génération d’avions bas-carbone commercialisés dans le monde entier, conduisant ainsi à la décarbonation du transport aérien à l’échelle mondiale. Sa souveraineté énergétique et son leadership technologique sont en jeu », fait valoir le texte.

    Air & Cosmos du 15 février

Défense
  • Défense
    L'OTAN appelle ses membres à passer en « économie de guerre »
    Les ministres de la Défense de l'OTAN sont réunis mardi 14 et mercredi 15 février à Bruxelles afin de coordonner les livraisons d'armes à l'Ukraine. Le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg, a souligné : « Le conflit entre à présent dans « une guerre d'usure et une bataille logistique ». Il avertit : « Le rythme actuel d'utilisation de munitions par l'Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production. Cela épuise nos stocks et met nos industries de Défense sous pression. » Les ministres de la Défense sont donc appelés à faire des propositions sur la relance de la production. Le débat doit porter sur la nécessité de fixer de nouveaux seuils de dépense pour la Défense de la part des Alliés.

    Les Echos du 15 février
  • Défense
    Stocks de munitions : conclusions d’une mission parlementaire « flash »
    Les conclusions d’une mission d’information « flash » sur les stocks de munitions sont examinées ce mercredi 15 février à l’Assemblée nationale. Les députés Vincent Bru et Julien Rancoule, co-auteurs du rapport de la mission, ont formulé dix propositions visant à permettre aux armées de faire face au retour de la haute intensité et aux nouvelles formes de conflictualité. « Le ministère des Armées considère que les stocks existants sont suffisants pour répondre aux missions habituelles et à la situation opérationnelle de référence - qui correspond à la tenue des postures permanentes et à l'engagement dans la durée et simultanément sur trois théâtres d'opérations », indiquent les députés. Ils préconisent, entre autres, « d’adapter la reconstitution des stocks de munitions à des hypothèses d'engagement renouvelées », de « réinternaliser le maintien en condition opérationnelle des missiles au sein des forces, et de systématiser les engagements en seuil de disponibilité dans les contrats de MCO », ou encore « d’affermir la visibilité des entreprises et la régularité des commandes étatiques ».

    La Tribune du 15 février
  • Défense
    Colloque : « 25 ans d’opérations des drones de l’AAE »
    Un colloque consacré aux 25 ans d’opérations des drones dans l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) a été organisé jeudi 2 février sur la base aérienne 709 de Cognac. Présidé par le général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace (CEMAAE), cet événement a abordé le rôle que joueront les drones dans les opérations futures, la surveillance de l’espace aérien et l’évolution de la structure de commandement et de contrôle (C2). Le général Stéphane Mille a rappelé que la LPM ambitionne « d’intégrer l’ère du drone », avec un doublement de l’investissement en la matière. « Les objectifs que j’ai fixés sont très clairs : faire effort sur tout le spectre des missions drones, de la basse intensité jusqu’à la haute intensité, et élargir la protection des sites dans une approche multicouche avec un C2 adéquat », a-t-il insisté.

    Aerobuzz du 15 février
  • Défense
    L’armée souhaite renforcer les capacités de résilience de la société française
    « Dans certains pays baltes ou en Suède, le déploiement d’une défense civile est en train de s’imposer depuis le début de la guerre en Ukraine », observe Le Monde. En France, le travail autour des « forces morales », source de capacité de la société civile à surmonter l’adversité, est l’un des axes de la future loi de programmation militaire (LPM). La question de la « résilience » a fait l’objet d’un rapport parlementaire publié à la veille du début de l’invasion russe en Ukraine, en février 2022. Selon les plans actuels, la concrétisation des « forces morales » françaises repose principalement sur un doublement de la réserve nationale, composée d’environ 40 000 personnes (24 500 dans l’armée de Terre, 6 500 pour la Marine et autant pour l’armée de l’Air et de l’Espace).

    Le Monde du 15 février