Synthèse de presse

Industrie
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    Liebherr-Aerospace Toulouse acquiert GIT (Galvanoplastie Industrielle Toulousaine)
    Le 15 mars, Liebherr-Aerospace Toulouse a acheté l’entreprise GIT (Galvanoplastie Industrielle Toulousaine), société implantée à Cugnaux (Haute-Garonne), spécialisée dans le traitement de surface de pièces aéronautiques. La société sera prochainement renommée Liebherr-Aerospace Coatings. Elle sera dirigée par Guillaume Deltombe, ancien responsable de la production de Liebherr-Aerospace Toulouse. En 2023, GIT a réalisé un chiffre d’affaires de 8M€ et employait plus de 80 salariés. « Avec l’acquisition de GIT Galvanoplastie Industrielle Toulousaine, nous ajoutons une compétence-clé, le traitement de surface, à notre portefeuille de compétences industrielles. Cette acquisition intervient moins de 3 mois après celle des activités de la société SIBI à Montauban, filiale du Groupe KEP Technologies, et la création de notre filiale Liebherr-Aerospace Montauban. Ces 2 acquisitions témoignent de notre ambition et notre vision de long terme pour répondre aux besoins croissants du secteur aéronautique, mais aussi consolider notre implantation en Occitanie » a expliqué François Lehmann, chief financial officer de Liebherr-Aerospace & Transportation et directeur général de Liebherr-Aerospace Toulouse.

    La Tribune du 29 mars

Défense
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    Thales accélère dans l'IA de défense
    Thales a annoncé jeudi la création d'une nouvelle entité, baptisée cortAIx, qui rassemble les capacités IA du groupe dans le domaine de la recherche, des capteurs et des systèmes. Il s'agit « d'un accélérateur » dont l'objectif est d'amplifier l'intégration de l'IA dans l’ensemble des secteurs d’activité de l’entreprise (défense, spatial, aéronautique, cybersécurité, identité numérique). « Nous avons déjà construit une expertise de tout premier plan avec plus de 600 experts en IA et plus de 100 doctorants. Thales est le plus grand acteur européen de l'IA de confiance dédiée aux systèmes critiques et occupe le 1er rang en termes de dépôts de brevets, dans ce domaine », explique Patrice Caine, PDG de Thales, au Figaro. CortAIx rassemble cortAIx Lab, le plus puissant laboratoire intégré dans le domaine de l’IA critique en Europe, basé sur le plateau de Saclay ; cortAIx Factory, l’usine technologique en IA de Thales, visant à accélérer la qualification et l’industrialisation des outils de développement de l’IA ainsi que les cas d’usage pour les données des systèmes ; et cortAIx Sensors, qui correspond à toutes les capacités IA dans les capteurs (sensors), au sein des activités essentiellement défense du groupe. Les capteurs Thales (sonars, radars, radios, optronique) intégrant l’IA offrent des capacités décuplées, à la fois plus précises et plus efficaces, en termes de perception et d’identification de la menace et des cibles, précise Thales.

    Ensemble de la presse du 29 mars
  • Défense
    Entretien avec Patrice Caine, PDG de Thales
    Patrice Caine, PDG de Thales, était l'invité de l’émission Good Evening Business, jeudi 28 mars. Il a abordé, notamment, la création de cortAIx, l’accélérateur IA de Thales, annoncée à l’occasion de la 4ème édition des Thales Media Day. Thales est le 1er pôle européen de l'IA dédiée aux systèmes critiques, avec des applications dans la défense, mais aussi le civil, notamment l’aéronautique. L’IA est utilisée dans 2 types d’application : les capteurs (radars, sonars, centrales inertielles) rendus encore plus performants, et les systèmes d’aide à la décision, par exemple pour le contrôle aérien. Patrice Caine souligne que le pôle cybersécurité de Thales est un des plus puissants, avec plus de 5 800 experts dans le monde. « La cybersécurité est au cœur de l’activité de Thales, dans la mesure où elle constitue une technologie habilitante, un prérequis » pour une IA de confiance, insiste-t-il. Interrogé sur la récente conférence de presse du ministre des Armées évoquant la nécessité d’augmenter la production d’armements pour passer à « l’économie de guerre », Patrice Caine remarque que Thales a pour sa part déjà répondu à la hausse des besoins. Le groupe a par exemple doublé sa capacité de production de radars. Les investissements entre 2020 et 2024 ont également doublé ; de plus le recrutement a été massif : environ 50 000 personnes ont été recrutées dans le monde ces dernières années.

    BFM Business du 28 mars
  • Défense
    Tribune : « La privatisation de DCI est une bonne nouvelle »
    Benoît Bordat, député de la Côte-d’Or, membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l’Assemblée nationale, et président du groupe d’amitié France-Djibouti, s’exprime dans La Tribune. Il se félicite de la récente privatisation de Défense Conseil International (DCI) - l’un des bras armés de l’État français permettant de projeter son expertise à l’international dans le domaine militaire -, dont l'Agence pour la Diffusion de l'Information Technologique (ADIT) est devenue actionnaire majoritaire. « Cette acquisition par l'ADIT, visant à renforcer son propre positionnement dans le paysage mondial de l'intelligence économique, ouvre de nouvelles perspectives pour la France dans la guerre économique et le soft power », estime-t-il. Le député appelle à un soutien renforcé de l'État envers les opérateurs de sécurité et de défense privés, et souligne l'importance de définir leur rôle dans un contexte de compétition stratégique, notamment en Afrique. « Certes, les voix des oppositions s'élèvent pour critiquer cette opération, craignant une perte de contrôle de l'État sur des activités aussi sensibles. Mais soulignons que l'État demeure un actionnaire de référence pour DCI, et conservera une influence significative sur les orientations stratégiques de l'entreprise », indique Benoît Bordat.

    La Tribune du 29 mars

Espace
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    Perspectives spatiales : alerte pour l’industrie spatiale européenne
    Lors du séminaire Perspectives spatiales, organisé jeudi 28 mars par le GIFAS et le cabinet de conseil Euroconsult, Philippe Baptiste, le président du CNES, a déclaré : « l’industrie spatiale européenne, qui est largement française, est en danger aujourd’hui ». Il a appelé le secteur à « bouger rapidement, réduire les cycles, réduire les coûts », pour mieux faire face à la concurrence américaine. SpaceX prévoit 144 lancements en 2024. Ariane 6 possède un important carnet de commandes mais sera confrontée, à terme, à la concurrence de la fusée géante de SpaceX, Starship. SpaceX ébranle aussi le marché des opérateurs satellites, avec 6 011 satellites de sa constellation de connectivité Starlink déjà lancés. Les fabricants européens du secteur, Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (TAS), traversent une crise. « La situation économique du secteur est critique, avec des menaces sur l’emploi », a souligné Hervé Derrey, PDG de Thales Alenia Space, lors du séminaire Perspectives spatiales : « face à une concurrence étrangère absolument implacable, la France est exposée à un risque de déclassement ». Le principe du retour géographique est notamment mis en cause, comme le relevait déjà Olivier Andriès, directeur général de Safran, dans un entretien avec Challenges en décembre dernier : « Le problème d’Ariane 6, c’est qu’il a été lancé en 2014 sur un mode hybride : les industriels ont pris la main sur le développement, mais les Etats membres de l’ESA ont maintenu le principe du retour géographique (selon lequel un Etat reçoit une charge industrielle proportionnelle à son investissement). La réalité aujourd’hui, c’est que les sous-traitants ont été imposés par leurs pays à ArianeGroup, et que ces partenaires se retranchent derrière le retour géographique pour ne faire aucun effort de compétitivité ».

    Challenges du 29 mars
  • Espace
    Lancement d’HydroVenture, centre d’hydrologie spatiale, à Toulouse
    Un consortium regroupant entreprises privées et acteurs de la recherche publique ont annoncé jeudi, à Toulouse, le lancement d’« HydroVenture », qui rassemble notamment le CNES, le CNRS, et les entreprises CS Group, Magellium et vorteX-io. Ce consortium est destiné à développer l'hydrologie spatiale pour mieux observer et gérer la ressource en eau, de plus en plus précieuse. Les réseaux locaux de mesures hydrologiques sont en effet parcellaires et inégalement répartis dans le monde. En associant mesures locales et spatiales, HydroVenture entend fournir des services en matière de « gestion de crise et de surveillance des cours d'eau, des points d'étiage, de la sécheresse, de la qualité de l'eau et de la quantité d'eau », a précisé Gwenaël Souillé, directeur business et développement Espace chez CS Group.

    La Dépêche du Midi et ID Info Durable du 29 mars
  • Espace
    Sélection « 100 startups où investir en 2024 » : Blue Spirit Aero et Sirius Space Services mises à l’honneur par Challenges
    Le magazine Challenges consacre un dossier aux startups françaises les plus prometteuses. Sont notamment citées Blue Spirit Aero et Sirius Space Services. Blue Spirit Aero développe le Dragonfly, un avion léger zéro émission et silencieux, grâce à une technologie de propulsion distribuée reposant sur des modules électro-propulsifs à hydrogène. La startup ambitionne de disposer d’une capacité de production de 120 avions par an d’ici à 2028-2029. Sirius Space Services, lauréat du récent appel à projets du CNES pour le développement de micro-lanceurs français, développe une gamme de 3 petites fusées réutilisables : Sirius 1 (175kg de charge utile), Sirius 13 (800kg) et Sirius 15 (1,2 tonne). Le 1er vol suborbital est prévu en 2026, et le 1er lancement vers l’orbite fin 2026. L’objectif est de réaliser 12 lancements par an, à la fois depuis Kourou et depuis l’Europe continentale.

    Challenges du 29 mars

Emploi
  • Emploi
    Daher et l’association C’Possible nouent un partenariat pour l’avenir des jeunes dans l’industrie aéronautique
    Daher et l’association C’Possible, dédiée à la prévention du décrochage scolaire, ont formé un partenariat visant à combattre le décrochage, « tout en ouvrant des horizons professionnels prometteurs pour les jeunes ». Ce partenariat a été rendu public le 26 mars, au centre d’innovation Shap’in de Daher à Saint-Aignan de Grandlieu, près de Nantes (Loire-Atlantique). C’Possible travaille avec les institutions éducatives et les entreprises pour guider les étudiants vers des secteurs spécialisés, en réponse aux besoins du marché de l’emploi. Ce nouveau partenariat avec Daher se concentre sur la préparation des jeunes aux défis et opportunités de l’industrie aéronautique. Jérôme Leparoux, secrétaire général de Daher, souligne : « La collaboration avec C’Possible illustre notre engagement envers l’éducation et l’insertion professionnelle des jeunes. Notre ambition est de forger un lien durable avec l’avenir de l’industrie aéronautique, en mettant l’accent sur la transmission de nos savoir-faire techniques. Ce partenariat souligne aussi notre volonté de préparer la prochaine génération à relever les défis de demain ».

    Aerobuzz du 29 mars

international
  • international
    H55 avance vers la certification de son ensemble propulsif
    La société suisse H55 a annoncé le 26 mars que l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) a accepté la liste de vérification de conformité pour son moteur électrique et son contrôleur de moteur, « démontrant la sécurité et les performances de l’ensemble du système de gestion de propulsion électrique (EPS) ». L’entreprise souligne qu’il s’agit d’un jalon important dans son processus de certification pour sa technologie de propulsion électrique. Cela fait suite à l’obtention par H55 auprès de l’EASA de l’approbation pour ses packs de batteries et ses systèmes de gestion d’énergie. « Ces 2 réalisations importantes positionnent H55 comme la 1ère entreprise à satisfaire toutes les exigences de certification pour l’ensemble du système EPS, qui comprend le moteur, le contrôleur de moteur, les modules de batterie et les systèmes de gestion de l’énergie », affirme H55. Ces certifications sont adaptées aux applications d’aviation générale et de transport régional.

    Air & Cosmos et Aerobuzz du 29 mars

Environnement
  • Environnement
    « Il s’est produit une fonte des capacités de production d’hydrogène bas-carbone » : entretien avec Florent Andrillon (Capgemini)
    Florent Andrillon, responsable mondial des climate tech chez Capgemini, s’exprime dans L’Opinion. Capgemini a réalisé avec EIT InnoEnergy une étude couvrant plusieurs zones géographiques, dans laquelle plus de 110 entreprises et organisations du secteur de l’hydrogène bas-carbone ont été interrogées. En Europe, « les objectifs de 2030 seront plutôt atteints dans la prochaine décennie », observe Florent Andrillon. « Sur les volumes, on prévoyait 10 millions de tonnes produites en Europe et 10 millions importés, nous n’y serons pas. Dans le dernier rapport de l’AIE, les volumes prévus en 2030 ont été divisés par 2. Il s’est produit une fonte des capacités de production ». L’expert préconise notamment de réorienter le soutien public vers des aides à la demande.

    L’Opinion du 29 mars