Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus livre 63 appareils en mars et confirme ses objectifs pour 2024
    Airbus a livré 63 avions à ses clients en mars et enregistré 137 commandes sur le mois, a annoncé le constructeur mardi 9 avril dans un communiqué. L'avionneur a notamment livré 51 A320 et A321, et entend toujours monter sa cadence mensuelle de production à 75 appareils en 2026. Avec ces 63 livraisons, le groupe a retrouvé le même niveau qu'en mars 2022. Au total, Airbus a livré 142 appareils lors du 1er trimestre 2024, contre 127 en 2023, et déjà 142 en 2022. Cette hausse de l'activité a été portée essentiellement par la famille A320neo, avec 116 avions livrés, soit 11,5% de croissance. 2 A350 de plus ont aussi été livrés lors du 1er trimestre 2024. Airbus poursuit son objectif de 800 livraisons en 2024, contre 735 réalisées en 2023. Le groupe a par ailleurs enregistré 137 commandes en mars, ce qui porte à 170 le nombre des nouvelles commandes reçues depuis le début de l'année. Il a notamment entré dans son carnet une importante commande de 33 A350 de Korean Air, pour 13,7 Md$ selon la compagnie, ainsi qu'une autre portant sur 85 A321 pour American Airlines. A la fin mars, le carnet de commandes d'Airbus comptait au total 8 626 appareils, dont 7 177 de la famille A320 (588 A220, 176 A330, 685 A350).

    Ensemble de la presse du 10 avril
  • Industrie
    Liebherr-Aerospace fait l’acquisition de Galvanoplastie Industrielle Toulousaine
    Liebherr-Aerospace Toulouse a annoncé le 28 mars avoir réalisé l’acquisition de Galvanoplastie Industrielle Toulousaine (GIT), spécialisée dans le traitement de surface pour l’industrie aéronautique. Ce rachat intervient 3 mois après l’acquisition de Sibi, filiale de mécanique de précision du groupe KEP Technologie, et s’inscrit dans un élan de croissance face à l’augmentation des cadences de production. Liebherr-Aerospace Toulouse ajoute ainsi une compétence supplémentaire à son portefeuille industriel avec le traitement de surface. Implantée à Cugnaux, en Haute-Garonne, GIT a réalisé un chiffre d’affaires de 8 M€ en 2023 et emploie plus de 80 salariés. La société prendra prochainement le nom de Liebherr-Aerospace Coatings et sera dirigée par Guillaume Deltombe, ancien responsable de la production de Liebherr-Aerospace Toulouse.

    L’Usine Nouvelle du 10 avril
  • Industrie
    Livraisons de Boeing en forte baisse au 1er trimestre 2024
    Boeing, qui reste confronté à des problèmes de production, a livré 83 appareils lors du 1er trimestre 2024, contre 130 en 2023. Les livraisons de 737 MAX ont presque été divisées par 2 et chutent à 66 exemplaires, tandis que les 787 progressent à peine. Cela devrait se retranscrire par une baisse importante du chiffre d'affaires dans les résultats du 1er trimestre, et probablement de la rentabilité. Ces mauvais résultats illustrent également les difficultés de Boeing en termes de qualité de production, après des problèmes en série dont la perte d'une porte sur un 737 MAX 9 d'Alaska Airlines en janvier dernier. Dave Calhoun, directeur général du groupe américain qui partira en fin d'année, a renoncé temporairement à augmenter les cadences du 737 MAX et s'est refusé à présenter des objectifs de livraisons sur l'année.

    Ensemble de la presse du 10 avril
  • Industrie
    CFM International livre à Airbus les 1ers moteurs Leap-1A équipés du RBS
    CFM International a livré à Airbus les 1ers moteurs Leap-1A équipés du RBS, un système de refroidissement activé à l'arrêt moteur, dont le lancement en opérations est prévu pour le milieu de l'année. La nouvelle configuration de production sera également installée sur la flotte existante par les compagnies aériennes et les ateliers de maintenance. Equipé du nouveau système RBS, le moteur réduit les dépôts de résidus de carbone sur les injecteurs de carburant. Le remplacement des injecteurs de carburant sous aile et la maintenance associée sont ainsi considérablement réduits. Le système, qui a été certifié par la FAA et l'EASA en 2023, sera également introduit sur le moteur Leap-1B, assure CFM.

    Boursier.com du 10 avril
  • Industrie
    Demgy signe une alliance avec la société américaine Drake Plastics
    Demgy, spécialisé en plasturgie de pointe et basé à Saint-Aubin-sur-Gaillon, annonce avoir contractualisé une alliance avec Drake Plastics, implanté à Cypress, au Texas, autour des solutions polymères de hautes performances et de leur transformation. Cette association, baptisée « Liberty Alliance », permettra aux 2 entreprises de fournir à leurs clients une gamme plus large de solutions plastiques de haute performance pour des applications exigeantes. Drake Plastics a commencé ses activités en 1996 avec l'extrusion de formes usinables pour soutenir le programme de missiles Javelin et a ensuite élargi son portefeuille. Le groupe normand Demgy compte, de son côté, 5 sites en France, 2 en Allemagne, 2 en Roumanie et 1 aux États-Unis, ainsi que 3 centres de recherche et développement. En 2023, Demgy a réalisé un chiffre d'affaires de 100 M€, et emploie aujourd'hui plus de 800 personnes.

    Paris Normandy et Le Journal des Entreprises du 8 avril

Emploi
  • Emploi
    ArianeGroup cherche à attirer des candidats aux Mureaux
    ArianeGroup n’échappe pas à la crise du recrutement sur son site des Mureaux. L’entreprise y propose 150 offres d'emplois, pour accompagner ses programmes de Défense, comme les missiles M51 de la dissuasion nucléaire, ou la montée en puissance du projet Ariane 6. La construction du 1er lanceur vient d’être achevée et le programme impose le recrutement d’une main d’œuvre qualifiée. « On est dans une période de montée en cadence avec une pente plus rapide qu’envisagée au démarrage. À l’horizon 2025, nous avons l’objectif de produire 6 lanceurs », explique Hugues Emont, directeur du site yvelinois, qui emploie 3 000 salariés dont un tiers de sous-traitants. Pour attirer les candidats, ArianeGroup met en avant une large offre de services allant du centre sportif, à la conciergerie, en passant par un garagiste ou des restaurants, et propose également une mutuelle attractive pour les familles. Le groupe spatial est aussi engagé depuis 3 ans dans le projet « de territoire attractif où il fait bon vivre » mené par la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise (GPSEO). « Il y a une qualité de vie et des opportunités trop méconnues pour ceux qui vivent à Paris ou loin de chez nous », résume Hugues Emont. Côté formation, le groupe a signé une convention avec l’Association pour la formation et le perfectionnement du personnel des entreprises industrielles d‘Ile-de-France (Aforp), dédiée à l’apprentissage en alternance ou continue et soutiendra le projet d’école de production « Mes talents en Yvelines » à la rentrée prochaine aux Mureaux, qui permettrait un bon tremplin vers une carrière au sein de ses ateliers.

    Le Parisien du 10 avril

Innovation
  • Innovation
    Safran continue de miser sur les startups pour innover dans l’aéronautique
    Safran a décidé de porter de 80 à 130 M€ le budget de sa filiale Safran Corporate Ventures (Safran CV), consacrée aux investissements dans les startups innovantes de l'aéronautique. Depuis sa création en 2015, Safran CV a déjà investi dans 22 entreprises françaises et étrangères, dont 5 se sont déjà émancipées. A cela s'ajoutent des participations dans 3 fonds consacrés à l'aéronautique. « Nos investissements portent sur 3 grands domaines : la décarbonation, la souveraineté et la digitalisation. Les prises de participations vont de 200 000 à 500 000 € pour les opérations de type capital-risque et de 6 à 10 M€ pour des sociétés déjà plus matures », explique Florent Illat, directeur général de Safran CV. Certaines startups sont directement liées aux activités de motoriste de Safran, comme la française Turbotech, dont le moteur d'avion sert de banc d'essai pour tester la combustion directe d'hydrogène dans une turbine, ou l'américaine Electra, qui développe un turbogénérateur dans le cadre de son projet d'avion hybride électrique intra-urbain. D'autres intéressent les activités d'équipementier, comme la canadienne Aeroflux, dont le système de freins électromagnétiques pourrait enrichir l'offre de Safran Landing Systems, ou la britannique Cranfield Aerospace Solutions qui travaille sur une pile à combustible.

    Le Figaro et Les Echos du 10 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Amelia double sa flotte de monocouloirs Airbus
    La compagnie aérienne française Amelia a annoncé avoir signé des contrats de leasing avec AerCap portant sur 3 A320. Le 1er appareil a déjà été réceptionné il y a quelques jours et les 2 suivants viendront rejoindre Amelia dans les prochaines semaines. La compagnie double ainsi sa flotte Airbus, composée de 4 A320 et 2 A319 à l'issue des livraisons. Amelia avait réceptionné son tout 1er monocouloir Airbus, un A319, en janvier 2022.

    Le Journal de l’Aviation du 10 avril

Défense
  • Défense
    Sébastien Lecornu cherche des pistes pour accélérer la production du missile Aster
    Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, souhaite que la DGA impose des stocks minimums de composants et se penche sur les délais de fabrication des missiles Aster de MBDA. « Le missilier européen MBDA nous doit des livraisons rapides. J'ai demandé à la DGA de me faire des propositions pour accélérer la production du missile Aster », a martelé le ministre. « Nous avons réduit le temps de production des missiles Aster de 26% et espérons passer d'un délai initial de 42 mois à 18 mois en 2026 », avait assuré en mars Éric Béranger, CEO de MBDA. Fruit d'une coopération industrielle entre la France, le Royaume-Uni et l'Italie dans les années 1990, l'Aster 15 (courte, moyenne portée) et l'Aster 30 (jusqu'à 100 km de portée) se déclinent en version navale et en version terrestre. Le système sol-air moyenne portée/terrestre (SAMP/T) est resté un objet franco-italien fabriqué au compte-goutte. 1 exemplaire a été livré à l’Ukraine. La plupart des Etats européens ont préféré les systèmes Patriot de Raytheon. Les récents tirs d'Aster en mer Rouge contre les attaques Houthis ont toutefois prouvé que l'Aster est aussi performant, voire davantage que son concurrent américain. A la différence du Patriot, l'Aster n'a pas besoin de toucher sa cible pour se déclencher, mais simplement de passer à proximité. Pendant des années, MBDA n'est parvenu à maintenir en activité son usine d'assemblage finale à la Selles-Saint-Denis que grâce à quelques contrats à l'exportation. La France n'a réactivé ses commandes d'Aster que l'an dernier, avec un contrat passé pour 200 missiles moyennant 900 M€. Le ministre a cette année promis d’en doubler le nombre.

    Les Echos du 10 avril

Environnement
  • Environnement
    Blackleaf lève 7 M€ pour décarboner l'industrie grâce au graphène
    La startup Blackleaf, spécialisée dans la production de graphène, a annoncé une levée de fonds de 7 M€. Fondée en 2018 et issue du terreau universitaire strasbourgeois, Blackleaf a pour ambition de contribuer à la décarbonation de l'industrie en produisant du graphène. Avec son projet de « Manufacture Graphene », la startup est lauréate de l'appel à projets « Première Usine », opéré par Bpifrance dans le cadre du plan d'investissement France 2030. Ce financement va lui permettre de soutenir la croissance dans laquelle l'entreprise est engagée. Blackleaf qui compte 12 salariés, souhaite recruter pour atteindre une quarantaine de collaborateurs d'ici 2025. Son objectif est de mettre en place une capacité de production industrielle et de développer des solutions et produits à base de graphène.

    Le Journal des Entreprises du 8 avril
  • Environnement
    DG Fuels lance la plus grosse usine du monde de CAD nouvelle génération
    DG Fuels a donné les détails de sa future installation de Saint James Parish, en Louisiane, la plus grosse usine de carburants d’aviation durables (CAD) nouvelle génération au monde. Cet investissement de 4 Md$ doit produire à pleine puissance 600 000 tonnes de CAD, soit l'équivalent de 30 000 vols transatlantiques (3% environ du trafic annuel sur cette route), si ce carburant est mélangé à 50% à du carburant traditionnel. La production de cette startup ne sera située qu'aux Etats-Unis, dans un 1er temps, où les soutiens publics sont massifs. Pour cette 1ère usine, l'entreprise s'appuiera sur des résidus de cannes à sucre, achetés pour environ 120 M$ par an, dont le tiers à des producteurs locaux, situés autour du site. Elle en retirera le carbone, le combinera à de l'hydrogène, pour produire le gaz synthétique qui sera transformé ensuite en CAD grâce à la technologie Fischer-Tropsch CANS, développée par le chimiste Johnson Matthey et le pétrolier BP. Le choix de cette technologie devrait lui éviter de se heurter au problème de la disponibilité de la biomasse, qui limite aujourd'hui l'avenir de ces biocarburants. « Nous nous adapterons aux différentes géographies où nous nous installerons. Nous avons un projet dans le nord de l'Etat du Maine, par exemple, qui est entouré de forêts, pour lequel nous pourrons utiliser des résidus forestiers. Dans le Midwest, nous utiliserons des résidus de maïs », avance Christopher Chaput, président de DG Fuels. Air France, qui avait déjà investi avec Airbus dans DG Fuels, a signé un contrat d'approvisionnement entre 2027 et 2036 de 600 000 tonnes avec la startup, avec une option de 75 000 tonnes supplémentaires à partir de 2029.

    Les Echos du 10 avril