Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    L’UE et les Etats-Unis vont discuter d’un accord sur l’acier, l’aluminium et des minéraux essentiels
    Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a estimé mardi 17 octobre qu'un accord entre l'Union européenne et les Etats-Unis sur l'acier et l'aluminium ainsi que sur l'approvisionnement en minéraux essentiels pourrait être annoncé le 20 octobre lors d'un sommet à Washington. L'UE et les Etats-Unis doivent discuter du contentieux sur les importations d'acier et d'aluminium en provenance d'Europe, cibles de droits de douane imposés en 2018 par la présidence Trump, finalement suspendus en 2021, mais qui pourraient être réactivés si aucun accord n'était trouvé d'ici à fin octobre. « Nous considérons qu'un accord mondial sur l'acier et l'aluminium ainsi qu'un accord sur les minéraux essentiels pourraient figurer parmi les résultats du sommet", a-t-il déclaré lors d'une réunion des ministres européens des Finances à Luxembourg. Joe Biden et Ursula von der Leyen s'étaient engagés en octobre 2021 à négocier un grand accord sur l'acier, prenant en compte le changement climatique et destiné à combattre la concurrence chinoise à bas coûts. L'UE espère aussi un accord concernant les minéraux essentiels, nécessaires à la transition énergétique. Il s'agit de supprimer des éléments discriminatoires présents dans le grand plan climat américain (IRA) voté à l'été 2022. En vertu de l'IRA, les entreprises doivent notamment justifier d'un certain pourcentage de minéraux en provenance des États-Unis ou de leurs partenaires de libre-échange dans les batteries de voitures électriques pour pouvoir bénéficier de subventions. Un accord sur les minéraux essentiels permettrait aux entreprises de l'UE de bénéficier d'un statut équivalent à leurs concurrentes de pays ayant conclu un accord de libre-échange avec les États-Unis.

    BFMTV du 17 octobre
  • Industrie
    Figeac Aero confiant sur le trafic aérien et le programme A350 comme relais de croissance du groupe
    Figeac Aero a fait un point de situation sur le trafic aérien, la dynamique commerciale de son programme phare, l’A350, et son impact sur ses perspectives de chiffre d'affaires et de rentabilité. La reprise du trafic aérien post-Covid se confirme et est désormais en passe d'effacer la crise. Les 6 premiers mois de l'année 2023 affichaient une croissance de 47,2% par rapport à la même période en 2022. Cette tendance se poursuit avec une croissance de 26,2% en juillet et de 28,4% en août. Signe de sa forte résilience, le trafic aérien global représentait en juin 94,2% de son niveau de juin 2019, et 95,7% en août. La reprise plus rapide du trafic domestique a d’abord profité aux monocouloirs, qui ont vu leur demande exploser. À la fin septembre 2023, Airbus, 1er client de Figeac Aero, a ainsi engrangé 1 052 commandes nettes pour les court et moyen-courrier de la famille A320. L'attention des compagnies aériennes se tourne désormais de manière croissante vers les appareils long-courrier des constructeurs. À la fin septembre, Airbus comptait sur l'année 35 A330 et 121 A350 commandés. La tendance semble se confirmer depuis, en septembre, Airbus a annoncé des commandes pour 100 nouveaux A350, dont la commande record de 90 appareils par Air France-KLM. Le groupe Figeac Aero est donc confiant dans l'augmentation des cadences de production d’Airbus sur l'A350, avec un objectif de 9 appareils par mois d'ici la fin de l'année 2025, contre une moyenne actuelle légèrement supérieure à 5, et ce, malgré les perturbations de court terme relatives aux tensions d'approvisionnement. Les commandes engrangées sur l'A350 depuis le début de l'année devraient se concrétiser par un volume d'activité additionnel pour le Groupe de l'ordre de 300 M€. Compte tenu du planning de livraison, les premiers effets sur le chiffre d'affaires du Groupe devraient être visibles sur l'exercice 2025-2026.

    Boursorama du 18 octobre
  • Industrie
    Daher livre le 500ème TBM de la série 900
    Lors du salon de l'aviation d'affaires NBAA-BACE de Las Vegas, qui se tient du 17 au 19 octobre, Daher a annoncé avoir livré le 500ème exemplaire de son monoturbopropulseur de la série des TBM 900. Il s’agit un TBM 960, qui a été livré à un client privé aux États-Unis. Avec plus de 100 TBM 960 dans son carnet de commandes, les équipes de Daher ont plus de 2 ans de production assurée devant eux. Le succès du monoturbopropulseur fabriqué en France ne tarit pas, en particulier aux États-Unis, que ce soit auprès des opérateurs professionnels ou des propriétaires privés. Les 500 avions de la série TBM 900 livrés à ce jour dépassent les totaux des 2 types d’avions TBM de la génération précédente : 324 avions ont été produits dans la configuration TBM 700, tandis que 338 TBM 850, la première version du TBM gérée par Daher, ont été fabriqués. Lancée en 2014, la série du TBM 900 n’a cessé d’évoluer depuis. Le système avionique Garmin G3000 est arrivé avec le TBM 930 en 2016, puis le 940 a été équipé en 2019 d’une automanette et du système AutoLand de Garmin. En 2022, le TBM 960 a été lancé par l’avionneur français, avec un turbopropulseur PT6E-66X. Sur le statique du salon de l’aviation d’affaires NBAA-BACE, Daher expose un TBM 960 avec les dernières modifications en date : G3000 avec logiciel mis à jour, un manche doté d’un bouton pour l’activation du système de checklists électroniques Garmin, ainsi qu’une commande de réglage de l’altimètre repositionnée.

    Aerobuzz du 18 octobre
  • Industrie
    Safran remporte un contrat de maintenance de 5 ans auprès de Wizz Air
    Le motoriste et équipementier aéronautique Safran a annoncé mardi 17 octobre avoir signé un contrat de 5 ans avec la compagnie aérienne hongroise Wizz Air pour assurer la maintenance, la réparation et la révision (MRO) des trains d'atterrissage de 57 avions de la famille A320. Les termes financiers de l'accord n'ont pas été dévoilés. « Les opérations sont assurées par le site MRO de Safran Landing Systems basé à Gloucester, en Grande-Bretagne », a cependant indiqué le groupe dans un communiqué.

    Les Echos du 18 octobre
  • Industrie
    Rolls-Royce se réorganise et supprime 6% de ses effectifs
    Pour préparer l’avenir, le groupe britannique Rolls-Royce veut réduire ses coûts tout en gagnant en efficacité et s’engage dans un plan de transformation au long cours. Le constructeur de moteurs d'avion a annoncé, mardi 17 octobre, de nouvelles suppressions d'emplois qui portent sur 2 000 à 2 500 postes, soit jusqu'à 6% de ses effectifs mondiaux de 42 000 personnes. Rolls-Royce a également décidé de fusionner les fonctions d'ingénierie, technologie et sûreté, au sein d'une seule équipe intégrée, entrainant le départ de la directrice de la technologie, Grazia Vittadini, en avril 2024. « Nous avons besoin, et de façon urgente, de penser différemment », indique Turfan Erginbilgic, directeur général de Rolls-Royce, qui souhaite renouer avec l’esprit d’innovation et de prise de risque. L’objectif est ainsi de conforter le cœur de métier du groupe, les moteurs d’avions, en développant des réacteurs de rupture répondant à l’impératif de la réduction de l'empreinte carbone de l'aviation. Le programme de développement du plus gros moteur d’avion jamais conçu dans le monde, doté d'une nouvelle technologie de turbines, l'Ultrafan, est donc accéléré. Un démonstrateur technologique est testé depuis fin 2022 dans son usine de Derby, l'objectif étant de le faire voler d'ici à la fin 2023-début 2024, avec un mélange de kérosène et de carburant d'aviation durable (SAF) puis de démontrer ses performances avec 100% de SAF. Destiné à équiper des avions gros porteurs dans le courant de la prochaine décennie, ce moteur pourrait également permettre à Rolls-Royce de faire son retour sur le marché des petits réacteurs équipant les A320 et B737 Max ainsi que leurs successeurs. La nouvelle technologie de turbines Ultrafan « peut tout à fait être adaptée à des avions plus petits, comme les monocouloirs », avait expliqué Tufan Erginbilgic, en juin lors du Salon aéronautique du Bourget.

    Ensemble de la presse du 18 octobre

Défense
  • Défense
    Thales modernisera 13 systèmes d'atterrissage aux instruments (ILS) et équipement de mesures de distance (DME) de la Force aérienne royale néerlandaise
    Thales a confirmé le lundi 16 octobre que la Force aérienne royale néerlandaise (RNALF) avait signé un contrat en vue de moderniser 13 ILS et DME. Un système d'atterrissage aux instruments (ILS) permet à un avion d'atterrir sur une piste équipée de ce système dans des conditions difficiles, avec une visibilité nulle. Ce système comprend un localisateur, permettant au pilote de savoir s'il est aligné sur la piste (axe horizontal), d'une antenne d'alignement de descente, permettant d'indiquer au pilote s'il se trouve dans le bon angle de descente par rapport à la piste (axe vertical) et enfin, 3 marqueurs permettant au pilote de connaitre la distance qu'il lui reste à parcourir avant de toucher le sol. Enfin, un équipement de mesure de distance (DME) permet à un avion équipé d'un receveur de connaitre la distance qui le sépare de l'antenne DME. La durée de vie de ces systèmes commençait à atteindre sa limite. Le programme d'extension de la durée de vie des systèmes (SLEP) effectué par Thales permettra une extension jusqu'en 2033, tout en respectant les normes aéronautiques internationales et de l'OTAN. Ce contrat, dont le montant n'a pas été dévoilé, comprend aussi la fourniture de services de maintenance et de support par Thales pendant les 12 prochaines années. Près de 10 000 systèmes ILS et DME ont été installés dans 170 pays par Thales.

    Air & Cosmos du 18 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France va réorganiser ses dessertes au départ et à l'arrivée de Paris
    La compagnie tricolore prépare le transfert en 2026 à Roissy de tous ses vols actuellement exploités à Orly et la suppression de certaines lignes. Les dirigeants d'Air France ont averti les organisations syndicales que la compagnie tricolore allait en effet réorganiser de manière radicale ses dessertes au départ et à l'arrivée de Paris. D'ici à 2026, Air France va quitter l'aéroport d'Orly au Sud de Paris où est basée Transavia, la compagnie à bas coûts du groupe, et reporter à Roissy toutes les lignes exploitées jusqu'à présent à Orly. Les vols domestiques et vers l'outre-mer déménageront tous à Roissy-Charles de Gaulle où décollent et atterrissent les vols long-courriers de la compagnie nationale. Une répartition des rôles entre Transavia et Air France avait déjà été amorcée il y a plusieurs années. Confrontée aux lourdes pertes enregistrées sur son réseau domestique, la direction d'Air France avait réduit la voilure au départ d'Orly en concentrant à Roissy ses vols provinciaux destinés à alimenter en passagers les vols long-courriers et en confiant à Transavia certaines liaisons nationales comme Orly-Montpellier. De son côté, Orly s'était concentré sur les dessertes d'Air France sans correspondance et notamment celle de la Navette, ce service cadencé limité à Nice et Toulouse. Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a annoncé saisir la première ministre sur la question. Seule la desserte de la Corse, continuité territoriale oblige, devrait être maintenue à Orly. Les conséquences sociales de ce transfert à Roissy devraient être détaillées ce mercredi 18 octobre lors du CSE. Selon le Figaro, la direction d'Air France proposera à 300 salariés d'être transférés à Roissy.

    Le Figaro du 18 octobre
  • Aviation Commerciale
    L’aéroport de Bordeaux-Mérignac détaille son plan de transformation
    Simon Dreschel, le président du directoire de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac fait, dans un entretien à La Tribune, le bilan de ses 2 premières années dans ses fonctions. L’aéroport a fait transiter près de 1,5 million de passagers sur juillet-août et devrait être à 6,4 millions de passagers en 2023, une hausse de 12% par rapport à 2022 mais une baisse de 18% par rapport à 2019. L'aéroport propose aujourd'hui 130 lignes vers une centaine de destinations avec une trentaine de compagnies aériennes. « Notre feuille de route prévoit un retour au trafic de 2019 à l'horizon 2026 », déclare Simon Dreschel, qui détaille la nouvelle stratégie commerciale pour rééquilibrer l'offre avec 60% de compagnies low-cost et 40% de compagnies premium. La suppression de la navette Air France entre Bordeaux-Orly et de ses 600 000 voyageurs annuels a été remplacée par des vols vers d'autres destinations. « On pourrait imaginer des objectifs sur des avions moins émetteurs de CO2, un recours obligatoire au biocarburant, une réduction des fréquences ou même une forte augmentation du prix du billet ! On a envie d'innover avec tous nos partenaires, ce serait plus motivant pour l'entreprise que de se faire taper dessus comme on le ressent en ce moment », s’insurge le dirigeant. Il prend en exemple le grand plan de transformation de 240 M€ d'investissements mené par l’aéroport, qui prévoit un nouveau bâtiment central pour améliorer la liaison entre les halls A et B avec une zone de commerces plus proche des avions. « Notre logique est de diminuer le CO2 dans le fonctionnement de l'aéroport et dans les atterrissages des avions avec une certification à la clef » explique aussi Simon Dreschel. Cela passe par de la production d'énergies renouvelables et la performance du bâti. Le parking a été couvert de panneaux solaires qui permettent d'atteindre 5% d'autoconsommation d’électricité et des études sont menées sur la géothermie pour viser 65% d'énergies renouvelables fin 2027. L'aéroport propose un service de carburant aérien durable (SAF) depuis juin 2022, mais « les compagnies régulières n'en ont pas pris », relate-t-il. Le carburant restant 3 fois plus cher que le kérosène classique « c'est plutôt l'aviation d'affaires qui s'y met pour l'instant dans le cadre de politiques RSE ».

    La Tribune du 18 octobre

Environnement
  • Environnement
    Les Rencontres de Roissy Meaux Aéropôle se sont tenues autour de l’hydrogène et du transport aérien
    Les Rencontres de Roissy-Meaux Aéropôle, dont le GIFAS était partenaire, se sont tenues mardi 17 octobre en compagnies des dirigeants des groupe Airbus, Safran, ADP, EDF, Engie, Air France, France Hydrogène, Total Énergies, etc. autour d’un thème : « L’hydrogène et les nouvelles énergies pour propulser les mobilités de demain ». Il s’agit des premières Rencontres de Roissy Meaux Aéropôle, auxquelles participaient également 2 ministres, Clément Beaune (Transports) et Bruno Le Maire (Économie), ainsi que la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse. « Nous voulons absolument que la marque de fabrique de l’agglomération, ce soit le développement durable, explique Jean-François Copé, président de la communauté d’agglomération du Pays de Meaux (CAPM). 6 tables rondes se sont succédées, la 1ère consacrée aux emplois autour des nouvelles énergies dans les transports, la 2ème sur les chaînes d’approvisionnement des nouvelles énergies, la 3ème dédiée aux financements. La table ronde suivante s’est intéressée à l’hydrogène comme solution pour décarboner les transports, et les 2 dernières ont abordé la décarbonation de l’avion et des plates-formes aéroportuaires en elles-mêmes. « L’agglomération du Pays de Meaux est située géographiquement à un endroit clé, pas loin de la plate-forme aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle et de Marne-la-Vallée. Avec, donc, la possibilité de développement d’activités économiques et de recherches très importantes autour du secteur de l’aérien. De l’emploi aussi », assure Jean-François Copé en conclusion.

    Le Parisien et BFM Business du 17 octobre
  • Environnement
    La Commission européenne reporte la réforme du règlement Reach
    Plusieurs fois repoussée, la révision de la réglementation sur les substances chimiques ne figure pas dans le programme de travail 2024 que la Commission a rendu public mardi 17 octobre. Cette réforme du règlement Reach (Registration, evaluation and authorization of chemicals) devait permettre à l'horizon 2030, d'interdire ou de limiter l'usage d'une multitude de produits chimiques dangereux, présents dans de nombreux produits de consommation. A l’échelle de l’UE, environ 300 millions de tonnes de substances chimiques sont produites chaque année par l’industrie, selon Eurostat, l’office statistique européen. Une grande majorité (74%) de ces substances sont considérées comme « dangereuses pour la santé ou l’environnement » par l’Agence européenne pour l’environnement. Et 18% sont classées comme potentiellement cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques. Les industries de la chimie avaient demandé de marquer une pause dans sa « stratégie pour la durabilité des produits chimiques » et de repousser les initiatives législatives faisant « peser des charges supplémentaires sur la compétitivité de l’industrie ». En septembre 2022, le commissaire au marché intérieur et à l’industrie, Thierry Breton, avait appelé à un « moratoire », sur le sujet.

    Le Monde du 18 octobre