Synthèse de presse

Industrie
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    Formation des pilotes : Hinfact lève 4 M€
    La startup toulousaine Hinfact vient d’achever sa première levée de fonds, d'un montant de 4 M€. La société développe des solutions logicielles qui permettent de numériser la formation des pilotes d'avion. Ces solutions utilisent l’intelligence artificielle afin de réduire le temps de formation des pilotes tout en améliorant la qualité. « Jusqu'à présent, nous avons réussi à nous développer avec des subventions et l'apport de nos premiers contrats. Avec cette levée de fonds, nous comptons nous diffuser très largement dans l'aéronautique. Nous avons une très forte demande en provenance d'Asie et du Moyen-Orient, des marchés où le transport aérien est en forte croissance et donc le besoin de formation des pilotes aussi », commente Thomas Bessière, le CEO d'Hinfact.

    La Tribune du 17 avril
  • Industrie
    Le transport en jet d’affaires est en recul, selon l’EBAA
    L’aviation d’affaires a connu une baisse d’activité de 10% ces 6 derniers mois par rapport à la même période un an plus tôt, selon Bertrand d’Yvoire, président de l’Association européenne de l’aviation d’affaires (European Business Aviation Association, EBAA). « La reprise très vigoureuse de 2022 s’est bien calmée », indique-t-il. L’activité des jets privés a connu une embellie durant les deux années de la pandémie de Covid-19 « avec la venue d’une clientèle loisirs que l’on n’avait pas en temps normal », précise-t-il. Des passagers qui sont revenus vers les compagnies régulières au fur et à mesure que les vols ont repris et que les destinations ont été relancées. « Nous n’avons pas retrouvé les niveaux pré-Covid. Nous n’atteignons que 80% à 90% de notre activité de 2019 », selon Bertrand d’Yvoire. « L’aviation d’affaires », rappelle-t-il, « ce ne sont pas des milliardaires qui volent pour leurs loisirs, ce sont des hommes d’affaires. Et 80% des aéroports reliés par l’aviation d’affaires ne sont pas desservis par les avions de ligne ». Il assure que les jets privés sont la « pointe de la lance » de la décarbonation dans le secteur du transport aérien. Selon l’EBAA, dans trois des plus importants aéroports d’affaires de France, au Bourget, à Bordeaux et à Clermont-Ferrand, les jets sont déjà alimentés avec « 30% d’agrocarburants » (SAF), « contre seulement 1% pour l’aviation civile ».

    Le Monde du 17 avril

Espace
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    La mission Juice a réussi son décollage
    La mission Juice (Jupiter Icy Moons Explorer) de l’ESA a décollé du Centre spatial guyanais à bord d’un lanceur Ariane-5, vendredi 14 avril. Son départ, initialement prévu jeudi 13 avril, avait été reporté en raison de mauvaises conditions météorologiques. La sonde s’est séparée de son lanceur vingt-huit minutes après le décollage, à 1 500 kilomètres d’altitude. Son arrivée dans les environs de Jupiter est prévue pour juillet 2031. Réunissant 80 partenaires dans 23 pays et mobilisant plus de 2 000 personnes, la sonde européenne a été construite sous maîtrise d’œuvre d’Airbus Defence and Space. Elle opérera 35 survols de trois lunes de Jupiter, de mi-2031 à novembre 2034 (2 d'Europe, 21 de Callisto et 12 de Ganymède), à des altitudes de 200 à 500 km. « La vraie priorité de Juice sera Ganymède, avec son océan caché et son champ magnétique », souligne Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA. Juice terminera sa mission autour de Ganymède avec un dernier survol à 200km de cette lune, où elle s’écrasera de façon contrôlée en 2035. « Juice représente ce que l'Europe est capable de faire quand elle est unie au service d'objectifs communs », estime Philippe Baptiste, Président du CNES.

    Challenges et Ensemble de la presse du 15 avril
  • Espace
    Starship : le premier vol d’essai est prévu ce lundi
    Le décollage du lanceur Starship de SpaceX est prévu ce lundi depuis le Texas, vers 8h heure locale, 14h en France. Le lanceur, qui mesure 120 m de haut, est la plus grande fusée jamais construite. Elle est destinée à être totalement réutilisable, en récupérant non seulement le premier étage, comme c’est déjà le cas pour Falcon 9, mais aussi le second, une opération plus complexe. « Ce qui est nouveau, c’est la taille de la fusée, son énorme capacité d’emport, 100 tonnes en orbite basse, qui permet une variété de performances que le Falcon 9 ne peut pas réaliser. Mais aussi la réutilisabilité du deuxième étage. À cela s’ajoutent une production envisagée de masse et une disponibilité annoncée comme quasi permanente avec, à moyen ou à long terme, un Starship prêt à décoller avec une fréquence sans équivalent à ce jour », explique Arlen Kassighian, directeur de l’ingénierie et de l’exploitation des satellites chez Eutelsat, cité par Le Figaro. Le Starship a été voulu par Elon Musk comme un moyen de coloniser la planète Mars, en étant capable d’y poser des astronautes, mais aussi de réduire fortement le coût d’envoi de satellites grâce à la réutilisation. Un premier contrat a déjà été signé avec le japonais Sky Perfect JSAT. Starship a aussi été retenu par la NASA pour déposer les prochains astronautes américains sur la Lune dans le cadre du programme Artemis.

    Le Figaro et Ensemble de la presse du 17 avril
  • Espace
    Francis Rocard (CNES) : « L’objectif de poser des hommes sur la Lune en 2025 avec Starship paraît irréaliste »
    Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire du CNES, accorde un entretien au Figaro. Il rappelle que la NASA a choisi le vaisseau Starship pour effectuer son retour sur la Lune, et détaille « l’architecture très complexe » de la mission envisagée. La première étape est d’envoyer en orbite terrestre un premier vaisseau Starship, qui servira de citerne et qu’il faudra remplir de carburants en orbite. « Ce « refueling » inédit pourrait s’avérer complexe, d’autant qu’il s’agit de gaz cryogéniques (oxygène et méthane liquides). Il faut compter sept à huit voyages d’un autre vaisseau Starship pour remplir la citerne orbitale, d’après la NASA », précise Francis Rocard. Une fois rempli, le Starship habitable pourra partir sans astronaute à bord et faire le plein en orbite terrestre avant de se diriger vers la Lune. Ce n’est qu’à ce moment que la NASA lancera la capsule Orion, avec sa fusée SLS, afin de s’amarrer au Starship en orbite lunaire. « Les astronautes passent dans le vaisseau de SpaceX, font leur aller-retour sur la Lune, puis rentrent sur Terre à bord de la capsule Orion ». Avant d’en arriver là, il faudra que SpaceX ait réussi chacune de ces étapes « à vide ». « Il reste beaucoup de chemin à parcourir. Ce premier lancement n’est que le tout début de l’histoire ». Le vol d’essai prévu ce 17 avril est « un petit vol suborbital, sans tentative de récupération. L’objectif de poser des hommes sur la Lune en 2025 paraît très optimiste, pour ne pas dire irréaliste », selon Francis Rocard.

    Le Figaro du 17 avril

Défense
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    Furtivité : focus sur le projet Superman de l’ONERA
    Air & Cosmos consacre un dossier au projet Superman, l’un des programmes de recherche dévoilé par l’Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales (ONERA) à l’occasion de la visite du Directeur général de l’armement (DGA) et du Directeur général de l’aviation civile (DGAC) qui s’est tenue à Modane le 17 mars 2023. Ce programme de recherche vise l’étude du comportement d’un avion de combat aux limites de son domaine de vol, avec pour enjeu la préparation des outils de conception et d’évaluation des aéronefs de combats futurs. « Superman se réfère à la supermanoeuvrabilité. La survivabilité d’un avion de combat résulte d’un compromis entre manœuvrabilité, furtivité et la vélocité », explique Eric Garnier, directeur adjoint du département aérodynamique, aéroélasticité, acoustique à l’ONERA. La maquette générique de Superman, à une échelle d’1/25, est soumise à des essais dans une soufflerie de recherche du centre de Lille de l’ONERA. Les plans inclinables situés à l'apex sont des Levcon (acronyme de Leading Edge Vortex Controlers, Contrôleurs de tourbillons en bord d’attaque). « Ces dispositifs nous intéressent particulièrement car ils sont supposés contrôler les tourbillons émis au bord d'attaque de l'aile. Ils sont apparus à la fois sur le Su-57 et sur le Tejas de la marine indienne, mais restent peu connus. C’est en fait l’unique gouverne que nous ne connaissons pas assez », commente Eric Garnier.

    Air & Cosmos du 13 avril
  • Défense
    La DGA a reçu le 2ème hélicoptère H160 de la flotte intérimaire de la Marine nationale
    La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 2ème hélicoptère H160 de la flotte intérimaire de la Marine nationale, le 27 mars 2023, sur le site de Babcock au Cannet-des-Maures (Var). Il s’agit du 2ème des 6 appareils commandés en 2020 et 2021 par la DGA aux sociétés Airbus Helicopters, Babcock et Safran Helicopter Engines dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Leurs livraisons, débutée en 2022, s’échelonneront jusque fin 2023.

    Air & Cosmos du 17 avril
  • Défense
    LPM : entretien avec Jean-Michel Jacques, rapporteur du texte
    Le magazine Air & Cosmos publie un entretien avec Jean-Michel Jacques, rapporteur de la loi de programmation militaire 2024-2029. « Ce projet de LPM est à la hauteur des enjeux puisqu’il s’inscrit en cohérence avec le contexte géostratégique », se félicite-t-il. « Il est important de rappeler que dans le projet de LPM présenté, il n’y a pas de renoncement capacitaire prévu, mais des mises à l’échelle. Le modèle a été pensé pour que les armées puissent remplir les contrats opérationnels qui leur sont fixés et sont détaillés dans le rapport annexe au projet de LPM ». Le texte doit être examiné à l’Assemblée nationale en mai 2023.

    Air & Cosmos du 13 avril
  • Défense
    Le Royaume-Uni lance la conception de son futur avion de combat Tempest
    Le ministère de la Défense britannique a annoncé, vendredi 14 avril, qu'il allouait plus de 650 M£ (742 M€) pour développer le programme d'avion de combat de nouvelle génération Tempest, en vue d'une entrée en service du nouveau système de combat aérien en 2035. Le programme est porté par un consortium dirigé par BAE Systems, qui comprend le fabricant d'armes MBDA UK, le développeur de centrales électriques Rolls-Royce et la société de capteurs et d'électronique Leonardo UK. En décembre dernier, le Royaume-Uni avait signé des accords de partenariat avec l'Italie et le Japon sur ce projet. Le ministère de la Défense britannique souligne que l'ensemble des partenaires « vont faire progresser la maturité de plus de 60 démonstrations technologiques de pointe » pour parvenir à réaliser un « chasseur furtif avec une capacité supersonique et des capacités de détection et de protection de pointe ». Cette première tranche de financement s'inscrit dans une enveloppe évaluée à plus de 2 Md£ d'ici à mai 2025, en ce qui concerne le Royaume-Uni, a précisé le ministère.

    Les Echos et Air & Cosmos du 17 avril

Emploi
  • Emploi
    Safran renforce l'emploi senior
    Safran vient de conclure un accord avec les syndicats pour renforcer l'emploi de ses « salariés expérimentés ». Pami les mesures figure l’engagement de recruter au moins 10% de salariés expérimentés en CDI en France sur l'ensemble de la durée de l'accord. C'est 1,3 point de plus que lors des trois derniers exercices, soit 500 personnes sur les 5 000 recrutements prévus cette année en France. Les 12 000 recrutements prévus à l'étranger ne sont pas concernés. Ces recrutements doivent permettre au groupe de maintenir une part de salariés expérimentés d'au moins 30% dans son effectif, ce qui était déjà le cas en 2022. Stéphane Dubois, directeur des responsabilités humaines et sociétales, souligne la volonté du groupe de répondre aux évolutions de la relation de travail à l'œuvre depuis la crise sanitaire « qui ne se limitent pas au télétravail ». Selon lui, « dans une relation de travail dont la caractéristique première post-Covid est de s'être fortement individualisée, ce qui est véritablement important pour les entreprises est de retrouver ou de conserver un sens du collectif et un lien entre les générations ».

    La Tribune et Le Figaro du 17 avril

international
  • international
    Boeing : un nouveau problème sur le B737 MAX
    La découverte d'un défaut de fabrication sur certains modèles de B737 MAX devrait entraîner un retard des livraisons. « Un fournisseur nous a informés qu'un processus de fabrication non standard avait été utilisé lors de l'installation de deux raccords dans la partie arrière du fuselage de certains modèles d'avions 737-7, 737-8, 737-8-200 et P-8 », a déclaré Boeing dans un communiqué transmis à l'AFP. Ce problème ne pose pas de risque immédiat et les avions en service peuvent continuer à voler « en toute sécurité », indique Boeing. Cela pourrait conduire à court terme à une baisse des livraisons de cette famille d'appareils, a prévenu le constructeur.

    Ensemble de la presse du 17 avril