Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus présente ses chiffres du 1er trimestre 2022 et augmente les cadences
    A l’occasion de la publication de ses résultats du 1er trimestre 2022, Airbus a révélé avoir livré 142 avions commerciaux et tabler sur 720 pour l’année entière. Le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 12 Md€ en hausse de 15% et un résultat net de 1,219 Md€, enregistrant 253 commandes brutes d’avions commerciaux et 83 commandes nettes après annulations. Le carnet de commandes demeure particulièrement confortable avec 7 023 avions commerciaux au 31 mars 2022. « Ces résultats reflètent la solide performance de nos activités avions commerciaux, hélicoptères et défense. Nos prévisions pour 2022 restent inchangées » indique Guillaume Faury, le PDG d’Airbus. Il précise : « Nous anticipons une croissance soutenue de la demande d’avions commerciaux portée par la famille A320 au-delà de 2022. Par conséquent, nous collaborons étroitement avec nos partenaires industriels afin d’augmenter la cadence de production de la famille A320 ». L’avionneur maintient son objectif de production de 65 A320 à l’été 2023 et de monter les cadences de production à 75 avions en 2025. Pour cela, Airbus envisage d’étendre les capacités des sites industriels existants et de renforcer sa présence industrielle à Mobile (Etats-Unis), tout en investissant dans tous les sites d’assemblage de ses avions commerciaux pour qu’ils puissent produire des A321. Parmi les autres résultats du groupe, Airbus Helicopters a enregistré 56 commandes nettes et s’est vu notifier un contrat au titre du programme de modernisation de l’hélicoptère d’attaque Tigre MkIII. Les prises de commandes d’Airbus Defence and Space ont, quant à elles, augmenté à 3,2 Md€.

    Ensemble de la presse du 5 mai
  • Industrie
    Interview de Christophe Cador, PDG de Satys et président du Comité AERO-PME du GIFAS, dans le podcast du Journal de l’Aviation
    Le Journal de l’Aviation donne la parole à Christophe Cador pour évoquer la reprise d’activité, notamment pour les PME du secteur aéronautique, de la Défense et de l’Espace. Le secteur a bien résisté depuis 2 ans et, dans le sillage des grands groupes, les PME remontent en ligne avec les augmentations de cadence, notamment grâce au plan de soutien du gouvernement et au maintien de ses clients. Avec le conflit en Ukraine, des risques subsistent, sur l’aviation commerciale et également sur la chaîne d’approvisionnement des matières premières, même si peu d’entre elles ont un lien direct avec la Russie. L’impact est donc limité, pour le PDG de Satys, d’autant plus que la filière s’organise en interne pour palier un possible arrêt des flux. La menace de flambée des prix est également un vrai sujet : « Toutes nos lignes d’approvisionnement subissent des augmentations fortes des prix. Pour les PME, c’est un vrai sujet, cela les fragilise, elles qui ont en plus le PGE à rembourser. Beaucoup d’entre nous sont dans des situations délicates. » déclare Christophe Cador. La montée en cadence de production va mettre les PME au défi ces prochaines années, et nécessite une préparation sur le plan financier. Enfin, le président du Comité AERO-PME du GIFAS, annonce que toute la filière cherche à recruter et que cette tendance se confirmera dans les prochaines années. Pour cela, le GIFAS a lancé sa campagne L’AÉRO RECRUTE qui vise à aller chercher les profils dont la filière a besoin.

    Le Journal de l’Aviation du 5 mai

Emploi
  • Emploi
    Forum de l’Alternance du 9 au 11 mai chez Safran Helicopter Engines
    Du lundi 9 au mercredi 11 mai, Safran Helicopter Engines tiendra un forum en ligne sur l’alternance. La société béarnaise a annoncé avoir lancé un « plan ambitieux » de recrutement récemment. 150 postes en alternance et 150 offres de stages sont à pourvoir sur les sites Bordes, Tarnos et Buchelay (Île-de-France), d’ici fin 2022. Différents profils sont recherchés : des métiers manuels (tourneur fraiseur, monteur, etc.), des ingénieurs (matériaux, digital, sécurité informatique, etc.) ainsi que des métiers support (communication, RSE, contrôle de gestion, etc.). Ces opportunités témoignent un peu plus de la reprise d’une activité soutenue ces derniers mois dans le secteur aéronautique.

    La République des Pyrénées du 5 mai

Espace
  • Espace
    Nouvelle tentative de la capsule Starliner de Boeing dans l’espace
    La capsule spatiale de Boeing, Starliner, doit retenter le 19 mai d'atteindre la Station spatiale internationale (ISS), ont confirmé mardi 3 mai la NASA et SpaceX. Ce test crucial, sans passagers à bord, doit permettre à la NASA de disposer d’un 2ème moyen de transport pour emmener ses astronautes dans l’ISS. Ce vol d’essai avait déjà été tenté en 2019, mais la capsule avait dû revenir sur Terre prématurément, sans atteindre l’ISS. Un nouveau test devait ensuite être retenté en août 2021, mais il avait alors dû être annulé après d’ultimes vérifications sur l’aire de lancement. Le prochain vol doit prouver que la capsule est sûre, Boeing vise ensuite la fin de l’année 2022 pour procéder à un ultime test, en emmenant cette fois un équipage à bord.

    Le Monde du 5 mai
  • Espace
    La Russie se retire de la Station spatiale internationale
    Le directeur général de l’agence spatiale russe Roscosmos, Dimitri Rogozine, a annoncé officiellement que son pays ne prendra plus part aux missions de l’ISS, vraisemblablement d’ici deux ans, la date exacte n’ayant pas encore été communiquée. « Je ne peux dire qu’une chose : conformément à nos obligations, nous préviendrons nos partenaires un an à l’avance », a déclaré Dimitri Rogozine. Il est a priori prévu que les cosmonautes russes continuent de travailler sur la station spatiale jusqu’en 2024. Depuis les débuts de l’ISS en 1998, l’entretien et le maintien en orbite de la station incombaient principalement à la Russie ; la NASA cherche donc à se défaire de cette dépendance russe et teste actuellement sa capacité à la maintenir en orbite grâce au vaisseau spatial Cygnus, exploité par la société Northrop Grumman Space Systems. Avec différents éléments conçus pour une durée opérationnelle de 15 ans à l’origine, la station est aujourd’hui vieillissante ; la fin de son exploitation a malgré tout été repoussée jusque janvier 2031. La Russie se concentre d’ailleurs sur la construction de sa propre station orbitale : la société russe Energia Space Rocket Corporation a été chargée de préparer le premier module de base pour cette nouvelle station d’ici 2025.

    Ensemble de la presse du 4 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies appellent à résoudre les problèmes d’engorgement dans les aéroports
    Alors que l’activité mondiale du transport aérien reprend fortement, les professionnels du secteur alertent quant au risque d’engorgement. La principale association mondiale de compagnies aériennes a appelé mercredi à s’attaquer aux causes de l’engorgement de nombreux aéroports, au moment où le trafic reprend nettement. « Nous assistons aussi à de longues attentes dans de nombreux aéroports, en raison de ressources insuffisantes pour gérer l’affluence en hausse », a remarqué Willie Walsh, directeur de l’Association du transport aérien international (IATA). « Il faut traiter d’urgence (ce problème) pour éviter de doucher l’enthousiasme des consommateurs pour les voyages aériens », a-t-il prévenu. Selon les derniers chiffres de l’IATA, le mois de mars a vu l’activité mondiale du transport aérien, mesurée en passagers-kilomètres payants (RPK), atteindre 59% du même mois de 2019, soit la proportion la plus haute depuis mars 2020.

    Sud-Ouest du 5 mai
  • Aviation Commerciale
    Les destinations deviennent plus abordables au départ de la France en avion
    A l’heure de la reprise du trafic aérien, Le Parisien s’est intéressé à l’évolution des prix des destinations les plus prisées au départ de la France. Les tarifs ont généralement fondu ces dix dernières années, et les prix des billets ont globalement diminué entre 2020 et 2021. Le site français Liligo.com, qui permet de comparer en ligne les offres de 300 compagnies, a relevé 65 millions de prix de billets. Sur les 20 destinations les plus fréquentées au départ de la France, 17 sont à la baisse. « Cela s’explique par la baisse du baril du pétrole, qui se répercute en général sur les prix des billets avec un décalage de six mois, mais aussi par l’évolution globale du marché du tourisme » résume Guillaume Rostand, directeur marketing de Liligo.com. C’est Londres qui obtient la palme des vols ayant le plus baissé ces dix dernières années, avec un billet moyen de 79€. De l’autre côté, les destinations du bassin méditerranéen augmentent fortement. Les experts redoutent toutefois une hausse pour les années 2022 et 2023, essentiellement due à l’augmentation des prix du carburant.

    Le Parisien du 5 mai

Défense
  • Défense
    Hensoldt remporte un contrat sur le soutien des chasseurs Eurofighter
    L'industriel allemand Hensoldt vient de remporter un contrat de plusieurs centaines de millions d'euros dans le cadre du renouvellement d'un accord de soutien pour divers systèmes du programme Eurofighter dans les domaines du radar, de l'autoprotection et de l'avionique. Il concerne environ 500 avions de chasse, opérés par les quatre grands pays du consortium Eurofighter que sont le Royaume-Uni, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne. Le soutien des chasseurs Eurofighter européens est régi par des contrats nationaux via les différentes sociétés partenaires du programme Eurofighter, c'est-à-dire Airbus Allemagne, Airbus Espagne, BAE Systems et Leonardo. Hensoldt annonce qu'il assumera le rôle de maître d'œuvre au sein du consortium pour ce qui touche au radar et au système d'autoprotection DASS (Defensive Aids Sub System) pour l'Allemagne jusqu'à la fin de 2026. Selon Hensoldt, ce contrat de service à l'heure de vol contribuera « à atteindre l'augmentation souhaitée du nombre d'heures de vol de l'Eurofighter ».

    Le Journal de l’Aviation du 5 mai
  • Défense
    La course aux armements hypersoniques s’accélère
    La Russie a frappé les esprits en réalisant la 1ere mise en œuvre d’une arme hypersonique en véritable situation de guerre. Toutes les grandes puissances accélèrent désormais leurs développements dans ce domaine et misent sur ces armes capables de changer le visage de la guerre grâce à leur vélocité et leur manœuvrabilité. La Chine revendique déjà la maitrise d’une telle arme, et aux Etats-Unis, la Darpa, l’agence pour les projets de recherche avancée de l’US Army, a récemment communiqué sur le succès d’un tir d’essai de missile hypersonique. La France de son coté, conduit deux programmes majeurs. D’une part le développement du missile nucléaire ASN4G (Air-sol nucléaire de 4ème génération) qui doit entrer en service vers 2035. D’autre part, elle développe un démonstrateur de planeur hypersonique V-Max. Florence Parly, ministre des Armées, avait officialisé dès 2019 le développement d’une telle arme : « Ce projet V-Max, sera un saut technologique pour bon nombre de nos capacités ». Dans la mise au point des armes hypersoniques, MBDA est en 1ère ligne. « Nous travaillons sur cette technologie depuis des décennies » assure son PDG Eric Béranger. Le missilier européen est également au cœur de Twister, un ambitieux projet européen de système antimissiles qui doit entrer en service en 2030.

    L’Usine Nouvelle du 5 mai