Synthèse de presse

Défense
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    Le fournisseur de Thales, Realmeca, prévoit de doubler sa cadence en 2023 grâce au Rafale
    Realmeca accompagne la montée en puissance du Rafale de Dassault Aviation. La PME de Clermont-en-Argonne, dans la Meuse, doit parvenir dans le courant de l’année 2023 à doubler sa cadence de production pour le groupe Thales, équipementier du chasseur, dont elle est fournisseuse de rang 1. L’entreprise de 135 salariés, pour un chiffre d’affaires de 34 M€ en 2022, assemble 7 importants sous-ensembles de l’avion de combat : le système de guidage automatique des missiles, le capteur optronique frontal pour la vision nocturne et diurne, 4 éléments du système d’auto-défense Spectra (brouillage, détection, etc.) et enfin, le radar à antenne active qui équipe le nez de l’avion. Pour répondre à la hausse des contrats à l’export du Rafale, Realmeca investit donc 5,5 M€ en 2022-2023 sur 3 volets : l’extension de 1 500 m² de ses ateliers, l’acquisition d’une quinzaine de nouvelles machines et l’aménagement de 5 000 m² de panneaux photovoltaïques, destinés à accroître son autonomie énergétique. « Realmeca apporte 50% de valeur ajoutée sur un sous-ensemble du Rafale, car nous usinons une partie des composants sur nos propres machines et nous réalisons des opérations de contrôle extrêmement poussées », précise Bruno Gailly, président de Realmeca. La progression de la PME meusienne, l’un des 500 sous-traitants de Thales, s’explique également par la hausse de la demande en machines-outils de haute précision made in France. Realmeca produit en effet des centres d’usinage et distribue les machines de l’américain Haas et de l’allemand Spinner. Pour le président de la PME : « les compétences de Realmeca en machines-outils permettent d’apporter des réponses aux besoins spécifiques de l’aéronautique. En retour, l’aéronautique constitue une belle vitrine pour nos machines ».

    L’Usine Nouvelle du 7 février

Espace
  • Espace
    CS Group va construire son propre centre de contrôle pour les nanosatellites à Toulouse
    CS Group, qui compte plus de 3 000 collaborateurs en France dont 800 à Toulouse, a acquis depuis 40 ans une solide expérience dans le développement de systèmes sol de contrôle et d'opérations des vols pour les grands industriels du secteur (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space), mais aussi les agences spatiales (CNES, ESA). Face aux besoins grandissants de surveillance de l'Espace, CS Group va construire dans ses locaux à Toulouse un centre de contrôle adapté aux besoins des nanosatellites. Les travaux pour ce futur centre de contrôle devraient débuter au cours du second trimestre 2023 pour une entrée en service opérationnelle à la fin de l'année. CS Group mettra à disposition ce nouvel équipement pour une 1ère mission (Astroid) remportée par un consortium de 7 industriels mené par Hemeria dans le cadre du plan France Relance. « Le but est que ce centre de contrôle puisse être utilisé pour d'autres missions. La solution est modulaire c'est-à-dire que nous sommes capables de fournir seulement certaines parties de segment sol. Il sera aussi possible de déployer rapidement un centre opérationnel chez le client en faisant appel notamment à des outils cloud », poursuit-il. Le futur centre de contrôle pourrait intéresser plus largement dans l'industrie. « C'est un outil qui peut être utilisé à des fins de formation d'opérateurs civils et militaires, pour du support en vue d'entraînements comme potentiellement l'exercice militaire AsterX », ajoute Nicolas Frouvelle. Le Commandement de l'Espace (CDE) a en effet déjà fait appel à l'expertise de CS Group lors des 2 premières éditions de l'exercice militaire européen AsterX organisé à Toulouse. CS Group sera à nouveau mobilisé lors de la 3ème édition d'AsterX qui doit se tenir au mois de mars. Le groupe s'est également positionné sur plusieurs études R&D pour le CNES portant sur l'intelligence artificielle appliquée à la surveillance de l'Espace. Enfin, CS Group fait partie avec la startup Share My Space et l'ONERA du consortium sélectionné par le CNES dans le cadre de France 2030 pour développer un service de fourniture de données de surveillance de l'espace.

    La Tribune du 7 février
  • Espace
    Le régulateur de tension de Microchip Technology est disponible pour les applications spatiales en orbite basse
    S’appuyant sur son offre existante de produits tolérants aux rayonnements, Microchip Technology propose son premier circuit de puissance COTS (Commercial Off The Shelf, ou standard du commerce) tolérant aux rayonnements spatiaux. Le régulateur de tension est une solution de gestion d’énergie destinée aux applications LEO (Low-Earth Orbit, ou orbite terrestre basse à près de 2 200 km au-dessus de la Terre) et autres applications spatiales. Ce composant est disponible pour échantillonnage prototype, en version plastique ou céramique hermétique, pour répondre aux exigences de ce type de mission. Conçu pour les applications aérospatiales difficiles, il fonctionne sur une plage de températures allant de -55°C à +125°C. Il est proposé en configuration de boîtier à 8 ou 10 broches, avec une tolérance aux radiations allant jusqu’à 50 Krad. Conformément aux exigences, le régulateur a subi des tests de criblage, de qualification, et des spécifications TCI/QCI. La version intégrée en boîtier plastique est conforme au flux haute fiabilité pour la qualité plastique, dérivé des exigences automobiles, et a subi des tests supplémentaires spécifiques aux applications spatiales.

    Actutem du 7 février

Industrie
  • Industrie
    L’Industrie du Futur accompagnée par Bpifrance
    L’Industrie du Futur, une déclinaison française de l’Industrie 4.0, un concept né en Allemagne au début des années 2010, permet, grâce à la transformation digitale de l’outil industriel, de répondre aux attentes de la société en matière d’environnement et d’optimisation des ressources, de bien-être au travail et de relocalisation des activités. Elle vise à l’amélioration des processus, des conditions de travail, de la qualité des produits et de la satisfaction du client, dans le respect de l’environnement. « L’industrie 4.0 annonce surtout l’arrivée du numérique, c’est-à-dire comment la digitalisation, les objets connectés, les briques technologiques permettent d’améliorer la performance de façon pérenne et durable », détaille Hervé Pansera, référent Industrie du Futur chez Bpifrance. « Il y a une prise de conscience de l’enjeu du digital, la compréhension par les politiques et les citoyens qu’il nous faut développer une industrie forte pour être autonomes », poursuit François-Xavier de Thieulloy, directeur du pôle Expertise accompagnement chez Bpifrance. Si les grands groupes sont armés pour y répondre, les PMI et petites ETI sont souvent dépassées par la masse de chantiers à mettre en œuvre. Bpifrance aide ainsi les industriels à évoluer, pas à pas, en prenant chaque chantier dans le bon ordre et par le bon bout, de la formation au financement, assuré par les 30 Md€ de subventions de l’État via les plans France Relance et France 2030. Après un travail d’analyse et de mise en perspective, l’expert Bpifrance étudie la solidité du socle industriel, en mesurant l’organisation de l’entreprise sur les plans de la Sécurité, de la Qualité, de l’Environnement, des Délais et des Coûts. Il identifie les solutions idoines à privilégier pour moderniser l’organisation et l’outil de production parmi 70 briques technologiques qui vont concourir à améliorer ses performances, à mieux servir ses clients, à challenger sa stratégie, mais aussi à améliorer son management et les conditions de travail de ses équipes. « Notre rôle est d’aider le chef d’entreprise à réfléchir, à y voir clair. Quel que soit le sujet, la vocation de Bpifrance est de vaincre sa solitude en lui permettant de trouver son chemin dans le foisonnement de problématiques qu’il rencontre », conclut François-Xavier de Thieulloy.

    Les Echos du 7 février
  • Industrie
    Delta Neo rachète ADVITIS Microdécolletage pour le marché aéronautique et spatial
    Delta Neo, l’entreprise située à La Ferté-Bernard, développe une nouvelle branche d’activité grâce à l’acquisition d’ADVITIS Microdécolletage, une entreprise haut-savoyarde. Avec ce rachat, le groupe Delta accroît son offre technologique en matière de fabrication de micro pièces métalliques de haute précision et vise de nouveaux marchés, tels que l’aéronautique et le spatial. Élue entreprise de l’année 2021 aux Talents de la Sarthe, Delta Neo est spécialisée dans la déformation du fil et de la bande pour la fabrication de petites pièces métalliques, elle utilise habituellement plusieurs techniques : la frappe à froid, emboutissage, découpe, cambrage, usinage, tribo-finition, tournage et fraisage. ADVITIS Microdécolletage de son côté, existe depuis près de 50 ans et est reconnue experte dans son l’usinage de micropièces de formes variées et de visserie aux diamètres extrêmement petits, à partir de tout type de métaux. Elle dispose d’un parc d’une trentaine de machines dédiées et à une quinzaine d’opérateurs hautement expérimentés. Aucun changement majeur humain ou géographique n’est à prévoir pour les 2 entités qui continuent leurs activités, l’une en Sarthe et l’autre en Haute-Savoie.

    Ouest-France du 6 février
  • Industrie
    Airbus Atlantic lance les célébrations de ses 100 ans à Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne
    Chez Airbus Atlantic Saint-Nazaire et Montoir, l’année 2023 sera ponctuée d’animations sur le siècle de l’aéronautique. Une aventure qui a commencé en 1923 près de la forme Joubert lorsque les Chantiers de Penhoët ont diversifié leur activité et mis au point un hydravion civil qui a volé dès 1926. Des salariés d’Airbus ont ainsi marqué le coup pour le lancement des célébrations des 100 ans de l’aéronautique dans la cité portuaire. Environ 200 employés d’Airbus se sont rassemblés et ont formé, ensemble, le chiffre 100, marquant le début d’une série d’activités sur les deux sites de Saint-Nazaire et de Montoir-de-Bretagne.

    Ouest-France du 7 février
  • Industrie
    Safran Nacelles compte augmenter de 25% ses effectifs à Pont-Audemer
    La reprise du trafic aérien de ces derniers mois a relancé l'activité de réparation de Safran Nacelles à Pont-Audemer. En 2022, l'entreprise spécialisée dans la réparation de nacelles a fêté ses 20 ans. Le groupe comprend 4 grands sites dans le monde à Pont-Audemer en France, à Dubaï aux Émirats arabes unis, à Indianapolis aux États-Unis et à Suzhou en Chine. « Pont-Audemer est le centre historique de la réparation de Safran, le centre d'excellence du réseau des 4 stations majeures de réparation de nacelles dans le monde », indique Alexandre Mule, directeur de la maintenance, réparation et révision de Safran Nacelles, sur le site de Pont-Audemer. En France, un autre atelier de réparation Safran Nacelles pour les capots d'hélicoptère est également basé à Florange. Dans les prochaines années, le directeur annonce vouloir augmenter de 25% ses effectifs : « Nous sommes dans une perspective de croissance. Les projections montrent que dans les années qui viennent, on pourrait avoir une hausse de 50% de notre activité ». 80 salariés travaillent actuellement sur le site Pont-Audemer et l'entreprise recrute dans plusieurs professions, comme des ajusteurs monteurs cellule chargés de réparer les nacelles et ses composants, mais également des ingénieurs capables de définir des solutions de réparation.

    L’Éveil de Pont-Audemer du 7 février
  • Industrie
    Daniel Cuchet devient directeur technique d'ATR
    Déjà Head of Design Organisation ATR, Daniel Cuchet a été nommé directeur technique d'ATR et a pris ses fonctions le 1er février. Il était depuis 2019 ingénieur en chef chez l'avionneur. Auparavant directeur technique dans une startup aérospatiale spécialisée dans les drones militaires, il avait rejoint le groupe Airbus en 2003 en tant qu'ingénieur en chef et chef de la conception au sein de la division Défense et Espace en Allemagne, et plus tard la division commerciale d'Airbus en tant que responsable des dérivés militaires.

    Le Journal de l’Aviation et Aerobuzz du 7 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM et Lufthansa seraient intéressés par le rachat de Flybe
    Lufthansa et Air France-KLM se seraient montrés intéressés par le rachat de Flybe, la compagnie aérienne régionale britannique, pour tenter d'obtenir ses créneaux de décollage et d'atterrissage. Le Telegraph a ainsi indiqué que les 2 compagnies aériennes seraient en pourparlers avec les administrateurs de Flybe. Cette dernière a cessé ses activités il y a une semaine et s'est retrouvée en cessation de paiements pour la 2ème fois en 3 ans, tous les vols ayant été annulés. Les administrateurs d'Interpath Advisory pourraient n'avoir que quelques jours pour se mettre d'accord sur un sauvetage qui éviterait la liquidation de l'entreprise. Les 7 paires de créneaux de décollage et d'atterrissage à Heathrow à Londres et les 5 paires à l'aéroport Schiphol d'Amsterdam sont convoités par Air France-KLM et Lufthansa. Les repreneurs devraient assumer une grande partie du passif de la compagnie aérienne en faillite ainsi que des actifs potentiellement lucratifs. Si aucun acheteur n'est trouvé pour Flybe, il est probable que les créneaux horaires soient restitués à un pool central géré par le coordinateur des aéroports.

    Ensemble de la presse du 7 février
  • Aviation Commerciale
    Le trafic aérien mondial a atteint les deux tiers de son niveau d’avant crise en 2022
    En 2022, le trafic aérien mondial a atteint 68,5% de son niveau d’avant crise de la Covid-19 selon l'Association internationale du transport aérien (IATA) qui a publié ce chiffre lundi 6 février. Il a ainsi augmenté de 64,4% par rapport à l’année 2021. Le trafic international a connu un fort rebond avec une hausse de 152,7% de passagers-kilomètres payants, l’indice utilisé par l'IATA pour apprécier le trafic aérien, par rapport à 2021, mais n’atteint toutefois que 62,2% des résultats de 2019. Dans le détail, l’Europe a représenté 30,4% du trafic mondial en 2022 en passagers-kilomètres payants. Le trafic annuel de ses transporteurs à l’international a augmenté de 132,2% par rapport à 2021 et se trouve 22,2% en dessous des niveaux de 2019. Le trafic intra-européen a quant à lui presque retrouvé ses niveaux d’avant crise. Ces bons résultats au niveau mondial s’expliquent par la levée des restrictions sanitaires au cours de l’année 2022 dans la plupart des pays à l'exception de la Chine, qui a tiré vers le bas le trafic aérien intérieur de l'Asie-Pacifique de 40,3% par rapport à 2019. « L'industrie a laissé 2022 en bien meilleure forme qu'elle n'y était entrée. Cette dynamique devrait se poursuivre au cours de la nouvelle année, malgré les réactions excessives de certains gouvernements à la réouverture de la Chine », a prédit Willie Walsh, directeur général de l'IATA.

    Ensemble de la presse du 7 février
  • Aviation Commerciale
    Le 1er A321LR est arrivé en Inde pour Vistara
    La compagnie aérienne Vistara a reçu samedi 4 février son 1er A321LR, modèle dont elle est opérateur de lancement en Inde. Il s’agit du 6ème des 10 A321neo attendus par la compagnie privée indienne en voie d’intégration dans Air India. L’A321LR, pris en leasing chez ALC, a quitté les installations d’Airbus à Hambourg-Finkenwerder, pour se poser directement dans sa base à Delhi-Indira Gandhi. Le nouvel appareil, au rayon d’action porté à 7 400km et à la MTOW de 97 tonnes (avec 3 réservoirs supplémentaires), est comme les autres A321neo de Vistara configuré pour accueillir 188 passagers. Lancée en 2015, Vistara opère actuellement une flotte de 54 avions, mais vise d’ici mi-2024 les 70 avions, dont 53 A320neo, 10 A321neo pour le moyen-courrier, et 7 B787-9 Dreamliner pour le long-courrier. La compagnie se prépare à l’importante commande comptant plusieurs centaines de monocouloirs Airbus et Boeing.

    Air Journal du 7 février