Synthèse de presse

Espace
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    Ariane 6 en route vers Kourou pour des essais au Centre spatial guyanais
    L'étage principal de la fusée équipé de son moteur Vulcain 2.1 a quitté son site d'assemblage des Mureaux et rallié Brême (Allemagne) pour y charger l'étage supérieur et son moteur Vinci, avant de prendre la mer en direction de la Guyane française. « L'arrivée des deux étages au Centre spatial guyanais est prévue mi-janvier », précise ArianeGroup dans un communiqué. « Ce premier exemplaire complet d'Ariane 6 est destiné aux essais combinés du lanceur avec son nouveau pas de tir », spécifiquement construit pour la fusée sous l'égide du CNES. Le début de ces essais, première rencontre entre le lanceur et son pas de tir, est prévu en avril. Le vol inaugural de la fusée, dont les étages sont actuellement en cours d'assemblage, est lui prévu cet été, suivant le résultat des essais combinés. Interface fusée-pas de tir, remplissage et vidange des réservoirs, logiciels de vols... « Il est essentiel d'anticiper tous les risques potentiels et de finaliser toutes les vérifications dans les conditions les plus proches possible du vol pour assurer la réussite du lancement inaugural d'Ariane 6 », explique Franck Huiban, directeur des programmes civils d'ArianeGroup. Pour ces essais combinés, Ariane 6 ne décollera pas mais le moteur Vulcain de son étage principal sera allumé à plusieurs reprises.

    Franceinfo du 4 janvier
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    Comment Airbus va croître sur le marché mondial de l'observation spatiale
    En 2021, Airbus Space a fait bouger les lignes dans l'observation spatiale, aussi bien dans le civil que dans le militaire avec sa nouvelle constellation Pléiades Neo. « Nous avons acquis une crédibilité supplémentaire auprès de la DGA et du CNES sur un certain nombre de sujets (instrument et leadership système) grâce à la maturité et au déploiement opérationnel du système Pléiades Neo », explique le directeur de l'observation de la Terre et des missions scientifiques d’Airbus, Philippe Pham. Airbus est en train de récolter les fruits de sa stratégie même si le marché de l'observation militaire est actuellement encore très déprimé à l'export : « Il y a des conditions économiques un peu plus compliquées en ce moment pour des pays qui tentent de se relever de la crise de 2020/2021 », confirme Philippe Pham. Au-delà du court terme, Airbus souhaite garder un temps d'avance sur la concurrence en misant sur l'infrarouge, et se positionne aussi sur le segment de l'observation de la Terre à très haute résolution avec une collecte en temps quasi-réel grâce à son réseau mondial de stations. « C'est là qu'il y a le plus gros marché (…) Nous savons faire mieux que 30 cm, nous allons être assez difficiles à concurrencer en termes de performance », assure Philippe Pham.

    La Tribune du 4 janvier

Industrie
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    ARM fait alliance au Canada pour se renforcer dans l'aéronautique
    Le groupe ARM, qui produit des pièces et des sous-ensembles mécaniques pour l'industrie aéronautique, vient de changer de dimension. Cette entreprise basée dans l’Eure-et-Loir, qui emploie 250 salariés sur cinq sites industriels, s'est associée à un partenaire canadien, le québécois Abipa, avec l’objectif de constituer un nouveau groupe aéronautique sous la bannière Abipa International. Le groupe, qui aura son siège au Canada, compte 400 salariés et prévoit 100 M$ canadiens de chiffre d‘affaires en 2023. Les deux partenaires, spécialistes de l'usinage de précision, ont des activités complémentaires : Abipa est surtout axé sur des pièces moteur quand ARM fabrique surtout des pièces d'aérostructure. Ce changement d'échelle va permettre au groupe de se diversifier et de répondre à des appels d'offres plus ambitieux, en se positionnant sur trois continents, l'Europe, l'Afrique et l'Amérique du Nord. « On va raisonner en entreprise globale. Le choix du lieu de production se fera en fonction de critères de capacité, de livraison, d'expertise », ajoute le patron d'ARM, Ludovic Couillaud, vice-président de la nouvelle entité, qui espère bien fabriquer des pièces moteur au Maroc ou en France. Ce rapprochement permet aussi de renforcer la solidité financière du groupe, ce qui donne une marge de manœuvre pour envisager une poursuite de l'expansion par des opérations de croissance externe si des opportunités se présentent.

    Les Echos du 4 janvier
  • Industrie
    Figeac Aéro affirme sa confiance pour atteindre ses objectifs annuels
    Fin décembre, Figeac Aéro a publié une perte nette (part du groupe) de 21,9 M€ sur la période, contre une perte nette de 51,1 M€ un an plus tôt. Son chiffre d'affaires s'établit à 119,9 M€ lors du premier semestre 2021-2022, soit une hausse de 27% à données publiées et de 30,4% à périmètre et change constants. « Le niveau d'activité du groupe sur le premier semestre 2021-2022 confirme la reprise progressive du secteur aéronautique, ce qui nous rend plus confiant pour l'avenir », a commenté Jean-Claude Maillard, le PDG et fondateur de Figeac Aéro. « L'ensemble des initiatives entreprises dans le cadre du plan de performance « Transformation 21 » portent leurs fruits et nous permettent d'afficher une forte amélioration de notre rentabilité opérationnelle », a ajouté le dirigeant. Pour son exercice en cours, qui s'achèvera fin mars 2022, Figeac Aéro vise toujours un chiffre d'affaires compris entre 250 et 300 M€ (soit une croissance comprise entre 22,2% et 46,6%), un Ebitda courant à deux chiffres et des free cash-flow positifs.

    Le Figaro du 29 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France résiste à la vague Omicron
    Pour l’instant, Air France résiste plutôt bien à la déferlante du variant Omicron. « En janvier, nous prévoyons un niveau d’activité à 79% de celui de 2019 », souligne la compagnie. Bien plus que les 62% de fin septembre. Et, malgré l’explosion des cas de Covid, le transporteur aérien n’a pas dû annuler de vols à cause d’une inflation de malades dans son personnel. « Air France est moins touché par les effets d’Omicron que d’autres compagnies car les restrictions de déplacement sont moins fortes dans l’Hexagone qu’ailleurs », explique Yann Derocles, analyste chez Oddo Securities. Mais dans un contexte où la visibilité est nulle, Air France, qui a mis en place l’APLD (activité partielle de longue durée) pour deux ans jusqu’à fin 2022, n’exclut pas de prolonger ce dispositif au premier semestre 2023. « Nous sommes favorables à la prolongation de l’APLD, estime Yves Joulin, secrétaire général de l’Unsa à Air France. Mais, pour signer cet avenant, nous aurions besoin que la direction renouvelle l’engagement pris dans l’accord initial : ne pas licencier pendant la période ». Dans le cadre du plan de départs volontaires en cours visant à supprimer 6 500 emplois, cette question n’est pas anecdotique.

    Le Figaro du 5 janvier
  • Aviation Commerciale
    Désorganisation du trafic aérien aux États-Unis
    Plus de 2 600 vols annulés et près 8 600 vols retardés, au départ ou à destination des États-Unis. La tempête hivernale, avec ses vents violents et ses chutes de neige, a désorganisé le transport aérien outre-Atlantique. Le variant Omicron perturbe également le transport aérien mondial, avec des réservations globalement en baisse et un personnel navigant touché. Au niveau mondial, plus de 10 000 vols ont déjà été annulés depuis une semaine. En Europe, de nombreuses compagnies comme la Lufthansa prévoient d’annuler 10% de leurs vols cet hiver. Ryanair, la plus grande compagnie aérienne européenne par nombre de passagers, a annoncé que sa perte annuelle serait sans doute le double de ce qu'elle attendait. Selon les dernières prévisions, le secteur aérien ne devrait retrouver son niveau d’avant-crise qu'en 2026.

    RFI du 3 janvier

Défense
  • Défense
    2021, une année record pour les exportations françaises d’armements
    En 2021, la France a exporté pour environ 28 Md€ d’armement, un chiffre bien au-delà du record de 2015 (16,9 Md€), grâce notamment aux quatre contrats Rafale obtenus l'an dernier en Grèce (18 appareils, dont 6 neufs), en Égypte (30 appareils), en Croatie (12 appareils d'occasion), et surtout aux Émirats arabes unis (16 Md€ pour 80 appareils). Des contrats qui vont bénéficier aux grands groupes de l'aéronautique militaire (Dassault Aviation, MBDA, Thales, Safran) ainsi qu'aux 400 ETI et PME de l'industrie de défense, qui contribuent au Rafale. Airbus Helicopters a pour sa part obtenu un important contrat aux Émirats arabes unis (de 750 à 800 M€) pour 12 hélicoptères de transport Caracal. En Égypte, la Marine a notifié à MBDA un contrat portant sur l'acquisition du système de défense antiaérienne VL Mica NG (Nouvelle Génération) pour équiper ses futures frégates MEKO. Pour sa part, Nexter a vendu à la République tchèque son best-seller à l'export le Caesar déjà achetés à 273 exemplaires dans six pays. 2022 devrait être une année prometteuse, sans nécessairement atteindre les niveaux inédits de 2021. Cette année, Dassault Aviation devrait obtenir de nouveaux contrats, notamment en Grèce, en Indonésie ou en Inde où une commande est espérée en 2023.

    La Tribune du 5 janvier
  • Défense
    Les armées misent sur les technologies quantiques
    La France a lancé le 4 janvier sa plateforme nationale de calcul hybride mêlant supercalculateurs et accélérateurs quantiques, qui sera hébergée dans les installations du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) à Bruyères-le-Châtel (Essonne). Cette nouvelle plateforme marque le premier résultat concret de la stratégie nationale sur les technologies quantiques, financée par les programmes d’investissement d’avenir et le plan France Relance à hauteur de 1,8 Md€. L'enjeu : faire de la France un des leaders mondiaux dans le quantique. La nouvelle plateforme hébergera des ordinateurs quantiques qui seront hybridés à des supercalculateurs conventionnels et mis à disposition des chercheurs, industriels et militaires. Ces derniers espèrent réaliser à terme des traitements jusqu’à 1 milliard de fois plus vite qu'avec les technologies classiques. L’État a engagé un budget de plus de 72 M€. Un financement supplémentaire de 100 M€ doit être apporté par les industriels, l’Europe et les collectivités. A l’occasion de cette annonce, la ministre des Armées Florence Parly a souligné les enjeux d’autonomie stratégique liés à la maîtrise des technologies quantiques. Les armées attendent beaucoup de ces technologies dans trois domaines : les capteurs, les communications et dans le domaine du calcul lui-même.

    L’Usine Nouvelle du 4 janvier

Innovation
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    Copernicus Masters : une startup française remporte le concours Planet
    La startup bordelaise NetCarbon a remporté en décembre l’édition 2021 du concours « See Change, Change the World », organisé par l’opérateur Planet au sein des Copernicus Masters, concours mondial d’innovation visant à favoriser l’utilisation par les utilisateurs des applications du programme européen d’observation de la Terre Copernicus. Créée en novembre 2021 à Bordeaux, la société NetCarbon propose une plateforme où le carbone absorbé par les plantes est mesuré à l'aide des données issues de satellites d’observation optiques de la Terre et de bases de données du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme. L’objectif de NetCarbon est d’étudier l'évolution du stockage de CO2 et de détecter les meilleures pratiques.

    Air & Cosmos du 4 janvier

Environnement
  • Environnement
    Ces startups françaises qui rêvent de décarboner l'avion
    Les Echos publie une enquête sur des startups hexagonales qui développent des technologies innovantes pour décarboner l’aviation. C'est le pari de Jean-Christophe Lambert, qui a fondé Ascendance Flight Technologies après avoir dirigé, chez Airbus, le projet E-Fan, un avion électrique. « Entre l'optimisation de l'aérodynamisme et le système de motorisation, nous pouvons viser une réduction des émissions de CO2 allant jusqu'à 80% par rapport à un hélicoptère », affirme Jean-Christophe Lambert. Ascendance Flight Technologies fait partie de ces quelques pépites sur lesquelles ont commencé à miser les investisseurs, tout comme Aura Aero, constructeur aéronautique de nouvelle génération. Procédant par étapes, Aura Aero a déjà réalisé un premier biplace, baptisé « Integral R », à moteur thermique et dont le design devra permettre d'inclure, dès 2022, des batteries électriques. Aura Aero vise à « tendre vers zéro émission de CO2 en intégrant la fabrication dans le cycle de vie de l'appareil », explique Jérémy Caussade, cofondateur de la société. Ce sont surtout les compétences qui font la différence, ainsi que les défis du financement, qui se chiffrent en centaines de millions d'euros.

    Les Echos et L’Usine Nouvelle du 5 janvier

France Relance
  • France Relance
    Le gouvernement annonce que les PGE pourront être remboursés pendant 10 ans
    Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a détaillé les nouvelles modalités pour les prêts garantis par l'État et consentis dans le cadre de la crise sanitaire. Parmi les principales annonces, figure l'étalement du remboursement des prêts garantis par l'État jusqu'à 10 ans, contre 6 ans auparavant. Au total, « près de 69 000 prêts garantis par l'État ont été souscrits par les entreprises (…) Pour nous, ce sont entre 25 000 et 30 000 entreprises qui voient arriver l'échéance du printemps en se disant qu'elles ne vont pas réussir à rembourser », a déclaré Bruno Le Maire. En cas de difficulté, les entreprises pourront s'adresser à la médiation du crédit et demander un étalement du prêt garanti par l'État avec la possibilité de décaler le début du remboursement de six mois, à la fin de l'année 2022 au lieu du printemps prochain. Bercy annonce avoir obtenu un accord par la Commission européenne, la Banque de France et la Fédération bancaire française.

    La Tribune du 5 janvier

Sécurité
  • Sécurité
    L’ONERA accueille une nouvelle installation d’essai pour la sécurité aérienne incendie
    La construction de PyCoFiRe (Pyrénées Composite Fire Research) a débuté début décembre, sur le site de l’Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales (ONERA) à Fauga-Mauzac, près de Toulouse. PyCoFiR est une plateforme expérimentale dédiée à la recherche appliquée et collaborative destinée à évaluer la performance environnementale et le comportement au feu de nouveaux matériaux d’avions. Cette installation expérimentale, qui verra le jour sur le site ONERA du Fauga-Mauzac en 2022, sera un moyen de recherche supplémentaire et indispensable pour la sécurité aérienne et notamment sur les problématiques d’incendie, d’extinction et de résistance au feu des matériaux composites en aéronautique. « Cette installation sera unique au monde et recréera les conditions réelles d’utilisation de composants aéronautiques. Un moyen qui deviendra incontournables pour les avionneurs, les motoristes et l’ensemble de la communauté scientifique aéronautique. », précise l’ONERA. PyCoFire est aussi un projet collaboratif qui servira aux industriels européens et français, qui a bénéficié d’un soutien financier d’Airbus, d’ArianeGroup et de Safran. Ces trois industriels ont participé à la définition du banc d’essai et en seront les premiers utilisateurs. « Véritable moyen d’essais d’anticipation, PyCoFire va répondre aux défis de notre responsabilité sociétale et environnementale » a commenté Bruno Sainjon, PDG de l’ONERA.

    Aerobuzz du 30 décembre