Synthèse de presse

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    Ariane 6 : Arianespace signe le « contrat du siècle » avec Amazon
    Amazon a annoncé, mardi 5 avril, avoir commandé des lancements spatiaux auprès de trois entreprises, dont Arianespace, une commande qui s'inscrit dans le cadre de son projet Kuiper, constellation de satellites pour diffuser l'internet haut débit. La commande comprend 18 lancements avec le lanceur Ariane 6 d'Arianespace, 12 lancements avec le lanceur New Glenn de Blue Origin (avec une option pour 15 lancements supplémentaires) et 38 lancements avec le lanceur Vulcan Centaur d'United Launch Alliance (ULA, coentreprise de Lockheed Martin et Boeing). « Amazon investit des milliards de dollars dans les trois contrats. Combinées, il s'agit des plus importantes commandes de lanceurs », a déclaré la société à Reuters. « C'est le contrat de la décennie pour Ariane 6, comme l'avait été le contrat pour la constellation OneWeb lors de la précédente. Il couronne plus de deux ans de travail. Il marque le succès d'une équipe européenne intégrée, associant les équipes d'Arianespace et celles d'ArianeGroup, en lien avec les fournisseurs du programme, ainsi que l'Agence spatiale européenne (ESA), qui a soutenu le nouveau modèle d'exploitation d'Ariane 6, sous l'impulsion conjointe de la France, de l'Allemagne et de l'Italie », réagit Stéphane Israël, président exécutif d'Arianespace. Il s'agit « d'un grand vote de confiance envers notre nouveau lanceur. Cette journée marque un succès décisif pour le programme Ariane 6 et toute sa chaîne de valeur en Europe ». Le montant du contrat, qui prévoit six Ariane 6 par an entre 2024 et 2026, n’est pas dévoilé. Entre 30 et 39 satellites Kuiper seront embarqués à bord de chacune des 18 Ariane 6. Au total, le lanceur européen doit déployer entre 540 et 702 satellites Kuiper.

    Ensemble de la presse du 6 avril
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    Ariane 6 apporte la preuve de ses capacités et de sa compétitivité
    Avec le contrat signé pour la constellation Kuiper, Ariane 6 commence sa carrière commerciale de façon spectaculaire. Le lanceur « démontre qu’il est parfaitement adapté aux besoins du marché commercial, en particulier au déploiement de grandes constellations, et qu’il est compétitif », résume Philippe Baptiste, président du CNES. « Ce contrat prouve qu'Ariane 6 est parfaitement adaptée pour déployer de grandes constellations, avec son moteur ré-allumable Vinci et son module auxiliaire de propulsion APU, qui permettent de séparer les satellites en séquence et sur des plans d'orbite différents, comme ce sera le cas pour Amazon », souligne Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace. « Le pari pris en 2014 par ArianeGroup et Arianespace de développer une grosse fusée, très capacitaire, dotée d'un étage supérieur versatile, est validé », se réjouit Stéphane Israël. Ariane 6 est d’emblée dotée de deux versions : A62 et A64, plus puissante, qui peut placer 12 tonnes de charge utile en orbite géostationnaire (à 36 000 km de la Terre) et 20 tonnes en orbite basse. Le lanceur couvre tous les segments de marché et bénéficie d’un modèle d’exploitation duale (missions institutionnelles et commerciales), afin d’assurer son équilibre financier. À cet effet, « les accords signés l’été dernier entre la France, l’Allemagne et l’Italie, qui assurent un financement direct (140 M€ par an pendant six ans, NDLR) pour couvrir une partie des coûts fixes et un volume de sept lancements par an, dont quatre institutionnels, ont créé les conditions pour qu’Ariane 6 soit compétitive à l’exportation », explique le ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.

    Le Figaro du 6 avril
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    Contrat Amazon : entretien avec Stéphane Israël, président exécutif d’Arianespace
    Le président exécutif d’Arianespace, Stéphane Israël, s’est exprimé sur RTL suite à l’annonce de la signature du contrat avec Amazon, prévoyant 18 lancements pour la constellation Kuiper avec le lanceur Ariane 6. « C'est notre plus gros contrat. C'est comme si nous avions signé 36 contrats d'un coup », se félicite le dirigeant, « c'est un engagement sans précédent pour notre industrie ». Il estime que « ces grandes constellations portées par les GAFA (Google, Amazon, Facebook et Apple) » peuvent être un nouveau relai de croissance » pour Arianespace. « L'espace est en train de changer radicalement. Nous sommes dans l'ère du bigspace. Nous vivons dans un moment où il y a de plus en plus de satellites dans la banlieue immédiate de la Terre, entre 500 et 1 000 km, qui vont assurer la connectivité », explique-t-il, rappelant l'adéquation de ces besoins avec Ariane 6. Le dirigeant est également revenu sur la suspension de la coopération avec la Russie sur le lanceur Soyouz depuis la guerre en Ukraine, soulignant les enjeux de souveraineté auxquels répond la création d'Ariane 6, qui permet de « donner à l'Europe son autonomie spatiale ».

    RTL du 5 avril
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    Internet à haut débit : l’essor des minisatellites en orbite basse
    Les Echos relèvent que les projets de constellations de petits satellites en orbite basse se multiplient dans le monde : constellation Kuiper d’Amazon, service Starlink développé par Elon Musk, projets OneWeb, Telesat ou Kepler, projets de constellations portés par la Chine ou par l’Union européenne. Cette profusion de projets est révélatrice du potentiel des satellites en orbite basse, qui promettent d'offrir une connexion Internet véloce dans de nombreux endroits difficiles à couvrir par les opérateurs télécoms. Leur soutenabilité économique pose toutefois encore question, dans un domaine où les investissements sont massifs et où le coût du service reste élevé.

    Les Echos du 6 avril
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    L'avènement des lanceurs lourds
    Les contrats annoncés mardi par Amazon sollicitent trois lanceurs lourds : Ariane 6 (Arianespace), Vulcan Centaur (United Launch Alliance) et New Glenn (Blue Origin). Une commande qui « représente un signal fort sur l'orientation du marché », observent Les Echos. Alors que les projets de lanceurs légers et microlanceurs se multiplient, la signature de ces contrats rappelle la nécessité de modèles de lanceurs de plus grande capacité, afin de répondre aux besoins générés par les projets de constellations en orbite basse impliquant la mise en orbite de plusieurs milliers de satellites. Quelque 143 projets de constellations de satellites d'observation ou de communication en orbite basse sont en cours de développement, selon Les Echos. L'Union européenne a notamment présenté le sien en début d'année.

    Les Echos du 6 avril

Industrie
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    Daher lance le TBM 960
    Daher a dévoilé le TBM 960, dernière version haut de gamme de sa famille d'avions monoturbopropulseurs pressurisés TBM, lors du salon Sun'n Fun Aerospace Expo de Lakeland, en Floride (Etats-Unis). La nouveauté réside au niveau de la motorisation Pratt & Whitney Canada PT6E-66XT, associée à un système de démarrage du moteur entièrement automatisé. « Le TBM 960 est la quintessence du TBM, représentant la cinquième évolution de notre famille d'avions turbopropulseurs très rapides depuis l'introduction de la série TBM 900 en 2014 », a commenté Nicolas Chabbert, le vice-président senior de la division Avions de Daher. « Il tire le meilleur parti de la technologie actuelle des turbopropulseurs pour offrir un contrôle numérique du moteur et de l'hélice ». Le nouveau moteur PT6E-66XT est commandé par le système de contrôle électronique du moteur et de l’hélice EPECS. Outre la simplification de la séquence de démarrage, ce système, contrôlé par une manette électronique, offre des réglages plus précis.

    Aerobuzz du 6 avril
  • Industrie
    Eurowings reçoit son premier A320neo
    Eurowings, filiale du groupe Lufthansa, a pris livraison de son premier A320neo équipé du nouveau design de cabine Airspace. Eurowings n'emploie que des Airbus, avec 75 appareils de la famille A320 sur son réseau européen, précise Airbus. La compagnie a encore 12 A320neo et A321neo à réceptionner, suite à une commande passée en novembre 2021. « La cabine Airspace d'Airbus apporte l'expérience primée des passagers de gros-porteurs au marché des monocouloirs, en élevant le confort, l'ambiance et les services à un niveau supérieur », précise Airbus. « La famille A320neo est la famille d'avions la plus performante de tous les temps, avec une fiabilité opérationnelle de 99,7%. L'A320neo offre aux opérateurs une réduction de 20% de la consommation de carburant et des émissions de CO2, grâce à des technologies de pointe comme les moteurs de nouvelle génération et les dispositifs d'extrémité d'aile sharklet », déclare le constructeur. À la fin du mois de février 2022, la famille A320neo avait reçu près de 7 900 commandes de plus de 125 clients dans le monde.

    Air & Cosmos du 6 avril
  • Industrie
    Accord sur l’aménagement de la structure financière de Figeac Aéro
    Figeac Aéro a officialisé, mardi 5 avril, la signature d'un accord sur l'aménagement de sa structure financière, avec l'ensemble de ses partenaires financiers. L’augmentation de capital réservée à laquelle Tikehau Ace Capital s’est engagé à souscrire, d’un montant initial de 35 M€, est portée à un montant maximum de 58,5 M€. Un accord a été conclu avec les partenaires bancaires de Figeac Aéro, permettant un rééchelonnement des financements existants jusqu’en 2028 et l’obtention de nouveaux PGE (Prêts garantis par l’Etat) d’un montant de 66 M€. De nouveaux financements sur actifs ont été accordés pour 32 M€, afin de renforcer la liquidité du groupe. Figeac Aéro a également trouvé un accord pour le remboursement des ORNANEs 2022 (obligation remboursable en numéraire et en actions nouvelles et existantes). « Cet accord global marque une nouvelle étape dans le développement du Groupe qui renforce ses fonds propres, adapte le rythme de remboursement de sa dette à un niveau en adéquation avec la mise en œuvre du plan stratégique Route 25 et conforte sa position de liquidité. Doté d’un nouvel actionnaire de référence et conforté financièrement, Figeac Aéro sécurise son avenir industriel. Je remercie l’ensemble des créanciers et des parties prenantes qui nous permettent de donner un nouveau souffle au Groupe et de poursuivre avec ambition son développement créateur de valeur », déclare Jean-Claude Maillard, PDG de Figeac Aéro.

    La Tribune et Les Echos du 6 avril
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    Optima Aero se lance dans le recyclage d’hélicoptères en France
    La société canadienne Optima Aero s’implante au Pays basque, à Anglet, où elle espère construire une usine d’ici à deux ans, afin de démonter de vieux hélicoptères pour recycler ou revendre leurs pièces remises en état. « Nous proposons de prolonger la durée de vie des hélicoptères avec des pièces de seconde main, permettant à leurs propriétaires de faire des économies et à l’industrie de baisser son empreinte carbone en réduisant les volumes de pièces neuves », détaille Toby Gauld, fondateur et PDG d’Optima Aero.

    Le Figaro du 6 avril
  • Industrie
    PGE : le remboursement déjà bien avancé
    Deux ans après l’octroi des premiers prêts garantis par l’Etat (PGE), destinés à aider les entreprises confrontées aux conséquences de la pandémie de Covid-19, la Banque de France indique que le remboursement se déroule sans inquiétude. « Il n’y a pas de problème général de non-remboursement des prêts garantis par l’Etat », assure Frédéric Visnovsky, médiateur du crédit à la Banque de France. Entre 2020 et 2021, l’Etat a accordé quelque 145 Md€ de prêts garantis à 700 000 entreprises ; environ 9% de cet encours total, soit 131 Md€, doivent commencer à être remboursés en ce printemps 2022, compte tenu des différés accordés. « Environ 16% de cet encours a d’ores et déjà été remboursé en 2021. Et pour 32% de l’encours, le remboursement a commencé », indique Frédéric Visnovsky. Pour le reste des sommes prêtées, soit 52% de l’encours, le remboursement va commencer à partir d’avril ou de mai 2022. Le risque de défaillance des emprunteurs est jugé faible. Compte tenu des scénarios macroéconomiques, la « perte finale potentielle pour l’Etat serait de 3,1% des encours, soit 4,6 Md€ », indique Frédéric Visnovsky.

    Le Monde du 6 avril

Sécurité
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    Thales lance un nouveau centre de cybersécurité au Maroc
    Thales ouvre un nouveau centre opérationnel de cybersécurité (SOC) au Maroc, le sixième au sein de son réseau international. Ce nouveau centre va permettre de bénéficier d'une protection en temps réel contre les cyberattaques dans le pays, mais aussi sur l'ensemble du continent africain. Les six SOC du groupe, situés au Canada, en France, à Hong-Kong, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, et au Maroc, accompagnent plus d'une centaine de clients en continu dans le monde. « La transformation numérique des sociétés africaines, illustrée par la généralisation du paiement mobile sur le continent, et l'augmentation du télétravail, conséquence de la crise sanitaire, ont considérablement augmenté la vulnérabilité de l'Afrique face aux cyberattaques », indique Thales.

    La Tribune et Bourse Direct du 6 avril

Défense
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    Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie vont développer des missiles hypersoniques
    Le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l'Australie ont annoncé mardi qu'ils allaient développer ensemble des armes hypersoniques dans le cadre de leur pacte de sécurité Aukus, qui vise à contrer l'influence croissante de la Chine dans la région Pacifique. « Nous nous engageons aujourd'hui à commencer une nouvelle coopération trilatérale en matière de moyens de guerre hypersoniques, contre-hypersoniques et électroniques », ont indiqué les dirigeants Joe Biden, Boris Johnson et Scott Morrison. Ils sont également convenus « d'étendre le partage d'informations et d'approfondir la coopération en matière d'innovation dans la défense ». L'armée américaine a par ailleurs annoncé avoir testé pour la deuxième fois avec succès un missile hypersonique. Un premier essai probant avait déjà eu lieu en octobre 2021.

    Ensemble de la presse du 6 avril

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Eurocontrol fait tester de nouvelles routes par des compagnies aériennes
    87 opérateurs européens ainsi que des services de la navigation aérienne ont accepté de participer à la campagne « Initiative Client » proposée par Eurocontrol, un projet qui a consisté à tester de nouveaux services pour optimiser les trajectoires des avions. La campagne de test en conditions réelles s’est déroulée du 15 septembre au 15 novembre 2021 avec le concours de compagnies aériennes, de l’aéroport de Londres Heathrow et de sept agences de navigation aériennes au sein du FABEC (ciel unique européen). Dans les espaces aériens de la Belgique, de l’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la France, de la Suisse et du Royaume-Uni, les participants ont étudié et appliqué des « changements de routes exceptionnels et des ajustements tactiques » dans la planification de leurs vols. Sur deux mois, 1 686 vols commerciaux ont été impliqués pour tester de nouveaux services opérationnels. Sur les deux mois d’essais, Eurocontrol fait état de 556 t d’émissions de CO2 en moins, et 9 778 minutes de vols optimisées, soit une économie de 977 000 €.

    Aerobuzz du 6 avril