Synthèse de presse

Selon la presse, le Volocity de Volocopter devrait voler à Paris pendant les Jeux Olympiques, mais en n’emportant qu'un seul passage par vol et gratuitement. Le constructeur allemand espère par ailleurs décrocher la certification de l'Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) avant la fin de l'année. « Nous avons fait le nécessaire pour que les vertiports soient prêts et nous discutons actuellement avec la DGAC des conditions d'exploitation de ces premières liaisons », a déclaré Dirk Hoke, directeur général de Volocopter, en compagnie d’Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP, à l’occasion d'une rencontre organisée par l'Association de la presse aéronautique et spatiale (AJPAE). Sur les 5 vertiports initialement projetés par ADP, seul celui de Paris-Austerlitz, sur une barge amarrée sur la Seine, reste incertain. Ces vertiports devraient permettre d'assurer au moins 2 lignes sur les 3 prévues initialement, entre Roissy et Le Bourget, ainsi qu'entre Saint-Cyr et l'héliport d'Issy. Volocopter devra attendre l'entrée en service, vers 2027 ou 2028, de son modèle à 4 places, pour réduire les coûts et commencer à faire des profits. En attendant, la société s’attèle à une nouvelle levée de fonds, après avoir déjà collecté 250 M€ lui permettant d’aller jusqu’à la certification.

Ensemble de la presse du 5 avril

AutoFlight a livré officiellement son 1er Prosperity, marquant ainsi la 1ère livraison au monde d'un aéronef ADAVe (eVTOL) civil de la classe de la tonne. Ce Prosperity de 5 places a été remis à un client japonais, un opérateur pionnier qui élabore des plans pour des vols de démonstration à l'occasion de l'exposition universelle d'Osaka en 2025. De son côté le CarryAll d'AutoFlight, la variante cargo de Prosperity, a obtenu la Certification de Type (TC) de l'Administration de l'Aviation Civile de Chine (CAAC) le 22 mars 2024. Il s'agit du premier ADAVe de plus d'une tonne au monde à obtenir une certification de type. Le CarryAll, d'une masse maximale au décollage de 2 tonnes, fonctionne de manière autonome et à l'énergie électrique. Autoflight déclare avoir reçu plus de 200 commandes de cet appareil, dont 30 unités pour ZTO Express, une des plus grandes entreprises de logistique au monde.

Aerobuzz et Air & Cosmos du 5 avril

Avolon a annoncé un accord de vente et de cession-bail portant sur 4 A330neo neufs avec Cebu Pacific, compagnie aérienne low-cost des Philippines. La livraison du 1er appareil est prévue fin 2024 et la livraison finale est prévue en 2026. Ces nouveaux avions soutiendront l’expansion du réseau de Cebu Pacific en Asie et au Moyen-Orient. La compagnie est cliente d’Avolon depuis 2012 et compte 11 avions en location : 5 A320ceo, 3 A320neo et 3 A330neo. Lancée dès 1988, Cebu Pacific exploite actuellement une flotte de 69 appareils dont 14 A321neo, 22 A320ceo, 7 A321ceo, 17 A320neo, 1 A330ceo et 8 A330neo. Elle a également commandé 10 A321XLR. La compagnie aérienne philippine a par ailleurs récemment annoncé être en pourparlers avec Airbus et Boeing pour commander 100 à 150 monocouloirs.

Air Journal du 5 avril

La compagnie aérienne américaine Global Crossing Airlines (GlobalX) a opté pour la solution Skywise Health Monitoring (S.HM) d'Airbus pour surveiller l'ensemble de sa flotte. L'accord couvre la flotte actuelle et future d'A319, A320 et A321 de GlobalX, qui devrait atteindre 30 appareils d'ici la fin de l'année, contre 15 actuellement. Cette solution permettra la gestion en temps réel d’événements non planifiés et le dépannage, en venant soutenir les équipes de maintenance et d'ingénierie de la compagnie aérienne. L'adoption de S.HM soutient également une stratégie sans papier en offrant un accès numérique à toutes les données et archives nécessaires, telles que le Management Information System (MIS) et les rapports de vol, ainsi que le suivi des tâches de maintenance. GlobalX, lancée en 2020, rejoint plus de 120 compagnies aériennes dans le monde ayant choisi la solution S.HM d'Airbus.

Le Journal de l’Aviation du 5 avril

A l’occasion des journées « Connecting Europe », organisées à Bruxelles du 2 au 5 avril, la Commission européenne fait le point sur les grands projets engagés durant la dernière mandature, de 2019 à 2024, tous modes de transports confondus. L’un d’eux, lourd de conséquences pour le transport aérien, concerne l'obligation pour les Etats membres de doter tous les grands aéroports européens d'une connexion au réseau ferré transeuropéen. D'ici à 2040, tous les aéroports européens de 12 millions de passagers par an devront ainsi offrir aux voyageurs, une possibilité de correspondance avec les trains grandes lignes, si possible à grande vitesse. Le projet s'inscrit dans un plan plus global de renforcement du réseau de transport intra-européen, connu sous le sigle « TEN-T » (Trans-European transports network). Il vise à faciliter l'accès aux grands aéroports internationaux, mais aussi à offrir une alternative ferroviaire aux acheminements par avion ou par la route. Ce qui permettrait de réduire le nombre des vols court-courriers d'alimentation des hubs, pour réattribuer les créneaux horaires dans les aéroports saturés à des lignes plus rentables. La Commission n'a pas chiffré le coût précis, mais le montant global des investissements nécessaires pour la réalisation du plan TEN-T, sur les 15 prochaines années, est estimé à quelque 845 Md€.

Les Echos du 4 avril

Daher et le lycée Jean Dupuy se sont entendus sur un partenariat pour l’insertion professionnelle des jeunes et pour les besoins de l’entreprise. La signature du nouveau partenariat a été formalisé par la visite des lycéens du site de Louey. La moitié des élèves de la classe présents ce jour-là va effectuer son stage chez Daher. L’entreprise accueille chaque année près d’une centaine de stagiaires provenant du lycée Jean Dupuy, labellisé métiers de l’industrie.

La Dépêche du 5 avril

Le salon de l’emploi Synergie.aero revient à La Rochelle le mardi 9 avril. Pour cette nouvelle édition, ce sont plus de 600 offres d’emploi en CDI, CDD, intérim ou CDI intérimaire qui seront proposées au cours de la journée. Une trentaine d’entreprises en période de recrutement seront présentes : Airbus, Safran, Satys Aerospace, etc. Des tables rondes dédiées à chaque secteur sont prévues autour d’un thème commun : la féminisation des emplois dans l’industrie. Sébastien Debien, DRH d’Airbus Atlantic, interviendra sur celle dédiée à l’aéronautique aux côtés de France Travail et de l’organisme de formation AFPI. Des témoignages de femmes travaillant dans l’industrie sont également programmées et des ateliers sur la sécurité au travail (Synergie) et sur la Méthode de recrutement par simulation (MRS, France Travail) seront organisés toute la journée.

Placeco du 5 avril

L'aéroport Toulouse-Blagnac s’associe avec TotalEnergies pour s'alimenter en carburant d'aviation durable (CAD). Depuis le début du mois de mars, le 4ème aéroport régional français achemine 2 fois par semaine depuis la raffinerie de Bassens, en Gironde, un biocarburant produit à partir d'huiles de cuisson usagées et mélangé à hauteur de 30% avec du carburant traditionnel (JET-A1). Le carburant est transporté par camion à raison de 2 chargements de 40 m3 par semaine. L’aéroport se fait livrer 2 000 m2 par semaine, ce qui représente 4% de l’avitaillement total de la plateforme, soit 2 fois plus que ce qu'exigent les mandats européens en 2025. A terme, l'aéroport aimerait acheminer du biocarburant pur (non dilué dans du kérosène) et réaliser le mélange au plus près de l'aéroport. Outre l'arrivée des CAD, l'aéroport Toulouse-Blagnac souhaite atteindre zéro émission nette d'ici 2029 sur les émissions directes liées à la combustion d'énergies fossiles sur l'aéroport, mais aussi les émissions directes liées à sa consommation. 2 centrales photovoltaïques en ombrières vont être construites cette année sur les parcs éco et entreront en service en 2025. La première servira à la consommation de l'aéroport et fournira plus de 25% de ses besoins d'électricité. La seconde va réinjecter l'électricité produite sur le réseau. Près de 17 M€ seront investis pour la construction de ces centrales.

La Tribune du 5 avril