Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    China Airlines choisit Airbus pour la modernisation de la cabine de l’A350
    Airbus a signé une lettre d’intention avec la compagnie taïwanaise China Airlines pour moderniser les cabines de l’A350 de la compagnie, avec un nouvel aménagement et des équipements de pointe. Dans le cadre de cet accord, Airbus Services supervisera l’installation des derniers sièges Premium Business Class, Premium Economy Class et Economy Class de China Airlines sur sa flotte de 15 A350-900. La suite d’améliorations couvrant les sièges dans toutes les classes, les systèmes d’info-divertissement en vol et l’environnement des cabines « améliorera la compétitivité de China Airlines grâce à une expérience voyageur plus confortable et à un service de haute qualité », précise Airbus.

    Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 31 mai
  • Industrie
    1er vol du démonstrateur électrique Scaled Flight Demonstrator
    Le 2 mai 2024, le SFD (Scaled Flight Demonstrator ou Démonstrateur de vol à échelle réduite), version réduite d’un avion de transport commercial, équipé d’une propulsion électrique distribuée, a effectué le 1er vol d’une campagne d’essai visant à dérisquer cette nouvelle configuration propulsive. « D'autres vols suivront pour analyser plus finement son comportement dynamique en vol, afin de comprendre les avantages de cette technologie de propulsion électrique distribuée pour les avions commerciaux », est-il précisé. Financé dans le cadre du projet européen CleanSky, les partenaires de ce projet sont l’ONERA, Airbus, NLR, CIRA et TU Delft avec le soutien d'Orange Aerospace. L'objectif du projet est d’étudier la réduction de la consommation de carburant d’un avion grandeur nature en combinant une réduction de la vitesse de croisière, associée à l’amélioration du rendement propulsif par l'utilisation de la propulsion électrique distribuée et qui pourrait atteindre jusqu’à 20%.

    Air & Cosmos du 31 mai
  • Industrie
    Le Salon ILA de Berlin s’ouvre la semaine prochaine
    Le magazine Air & Cosmos consacre un dossier au Salon aéronautique international (ILA) de Berlin, qui se tiendra du 5 au 9 juin au Berlin ExpoCenter Airport à Schönefeld. Le magazine rappelle notamment que l’ONERA et le DLR (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt) célèbrent 25 ans d’échanges et de coopération. Lors d’ILA 2024, L’ONERA et le DLR signeront un nouvel accord. « Une relation riche dans les domaines tels que les hélicoptères, les avions de transport, la métallurgie, ou encore la décarbonation des systèmes de propulsion », souligne Air & Cosmos. D’autres articles sont consacrés à la coopération franco-allemande en matière de défense et de spatial.

    Air & Cosmos du 30 mai

Espace
  • Espace
    Agir face à la prolifération des débris spatiaux
    36 000 débris de plus de 10 cm encombrent actuellement l'espace, d'après l’ESA, une prolifération qui représente un risque majeur, alors que le nombre de satellites actifs en orbite basse devrait atteindre 40 000 en 2030 (contre près de 9 000 aujourd'hui). « Sur certaines orbites basses, à 800 km au-dessus de la Terre, on commence déjà à observer que le rythme de création de débris est plus rapide que le rythme naturel d'attrition », relève Matthieu Derrey, responsable de la durabilité des activités des systèmes spatiaux au sein d'Airbus. Par ailleurs, 150 millions de débris de plus d’1 mm sont en orbite. Airbus Defence and Space travaille sur des technologies pour capturer les déchets dans l'espace. Dès 2018, le groupe a testé, en partenariat avec des chercheurs britanniques, un filet déployé depuis un satellite. Thales Alenia Space mène quant à lui des travaux de recherche pour renforcer la résilience des satellites face aux impacts. « Nous [explorons] des matériaux plus résistants, plus absorbants, pour que les débris ne créent pas d'autres débris », indique Erwan Le Ho, responsable de la transformation de la durabilité au sein de Thales Alenia Space. La gestion de la fin de vie des satellites représente aussi un axe de travail : le satellite franco-américain SWOT, dont Thales Alenia Space était le principal partenaire industriel, est ainsi conçu pour effectuer une rentrée contrôlée dans l'atmosphère à la fin de sa mission. Les industriels et le CNES apportent également leur expertise, notamment auprès d’acteurs tels que les startups. Un consensus mondial sera toutefois nécessaire pour avoir un véritable impact sur la génération de débris. L’ESA, Airbus Defence and Space, OHB SE et Thales Alenia Space ont signé une charte zéro débris lors du dernier Salon du Bourget.

    La Tribune du 31 mai
  • Espace
    Le télescope spatial James Webb détecte la plus lointaine des galaxies jamais découverte
    La NASA a annoncé jeudi 30 mai que le télescope spatial James Webb a détecté la plus lointaine galaxie jamais découverte. Nommée JADES-GS-z14-0, cette galaxie, qui existait déjà environ 290 millions d’années après le Big Bang, présente des particularités ayant de « profondes implications » pour notre compréhension des 1ers âges de l’univers, a expliqué l’agence spatiale. Cette découverte représente un nouveau record pour le télescope spatial. La lumière de cette nouvelle galaxie a mis plus de 13,5 milliards d’années à nous parvenir. Selon la NASA, elle est « exceptionnellement brillante compte tenu de sa distance ». Sa masse est estimée à plusieurs centaines de millions de fois celle du Soleil.

    Le Monde du 31 mai

Défense
  • Défense
    La vente de Preligens témoigne du difficile financement d’une startup d’IA de défense en France et en Europe
    Preligens, spécialiste de l’analyse par IA d’images satellites militaires, cherche un repreneur industriel. La startup ne peut pas, en effet, lever de l’argent auprès d’un fonds dit « de croissance » pour son développement. « Il n’y a pas en Europe de fonds qui ont la taille nécessaire et qui s’intéressent à la défense », indique Jean-Yves Courtois, CEO de Preligens. Or, pour une entreprise stratégique, recourir à des fonds non européens est impossible, souligne le dirigeant. Un acheteur industriel pourrait apporter « des synergies » et ses agréments pour passer des contrats avec les Etats-Unis, notamment. Safran et le groupe franco-italien Telespazio (coentreprise entre Leonardo et Thales) sont cités, ainsi que le groupe de technologies suédois Hexagon AB.

    Les Echos du 31 mai
  • Défense
    Missiles longue portée : vers davantage de coopération européenne et d’investissement ?
    À l’issue du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité, qui a conclu la visite d’État du président de la République, Emmanuel Macron, en Allemagne, l’Élysée a publié une déclaration commune selon laquelle Paris et Berlin ont annoncé qu’ils engageraient, « avec leurs partenaires », une « coopération générale et inclusive à long terme dans le domaine des frappes à longue portée », ce qui « suppose de renforcer la base industrielle et de défense européenne pour améliorer leurs capacités militaires ». Afin de renforcer leur dissuasion, les Etats européens doivent réaliser un très important effort d'investissement, notamment dans le secteur des frappes à longue portée, observent Les Echos. Actuellement, les missiles Storm Shadow et Scalp, envoyés par Paris et Londres à Kiev, peuvent atteindre des cibles jusqu'à 500 km mais sont plus efficaces à quelque 300 km. Le Taurus, que l'Allemagne n’entend pas livrer à l’Ukraine, possède une portée théorique de 600 km. « Ces missiles sont produits par petites dizaines, quand la Russie a engagé en Ukraine plus d'un millier de missiles de croisière ou balistique et de drones, dont la portée dépasse 1 000 km », relève le quotidien, qui note que MBDA souhaite une relance d'urgence des programmes de recherche et développement sur les missiles de croisière, incluant le Royaume-Uni, partenaire traditionnel de la France dans ce domaine.

    Les Echos et Zone-Militaire.com du 31 mai

Ukraine
  • Ukraine
    La France souhaiterait constituer une coalition européenne d’instructeurs militaires sur le sol d’Ukraine
    Selon la presse, les autorités françaises chercheraient à mettre sur pied une coalition de pays volontaires pour former sur place les forces ukrainiennes. Des consultations seraient en cours en vue d’une éventuelle annonce lors de la venue en France du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à l’occasion des 80 ans du débarquement en Normandie, les 6 et 7 juin. Une telle initiative s’inscrirait dans la continuité du programme European Union Military Assistance Mission Ukraine (EUMAM), lancé à l’automne 2022 par l’Union européenne pour entraîner les soldats ukrainiens en Europe, qui compte 24 pays membres participants, plus la Norvège. Ce programme a déjà permis de former 52 000 militaires ukrainiens. La France a assuré l’entraînement de plus de 12 000 hommes, selon l’état-major des armées. Former les soldats ukrainiens sur leur sol permettrait de gagner en efficacité, et de limiter les risques liés aux déplacements, est-il précisé.

    Ensemble de la presse du 31 mai
  • Ukraine
    Les Etats-Unis autorisent l’Ukraine à frapper le sol russe, sous conditions
    Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a accepté que l’Ukraine frappe des cibles sur le sol russe avec des armes américaines, afin de protéger la région de Kharkiv, a indiqué jeudi un responsable américain. « Le président a donné pour mission à son équipe de faire en sorte que l'Ukraine puisse utiliser des armes américaines afin de contre-attaquer dans la région de Kharkiv, de manière à riposter lorsque les forces russes les attaquent ou se préparent à les attaquer », a indiqué cette source, sous couvert d’anonymat. Les Etats-Unis continuent toutefois à s'opposer à des frappes ukrainiennes en profondeur sur le territoire russe : « Notre position d'interdiction de l'utilisation d'ATACMS (missiles de longue portée pouvant aller jusqu'à 300 km de distance) ou de frappes en profondeur à l'intérieur de la Russie n'a pas changé », a indiqué cette source. Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken avait laissé entendre mercredi que les Etats-Unis avaient modifié leur position quant aux frappes ukrainiennes sur le sol russe. L'OTAN incite les alliés occidentaux à lever les restrictions qui « lient les mains dans le dos des Ukrainiens », selon son secrétaire général, Jens Stoltenberg. Mardi, le président français, Emmanuel Macron, avait déclaré, lors d'une conférence de presse aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz, « On doit permettre [à l’Ukraine] de neutraliser les sites militaires d'où sont tirés les missiles (...), les sites militaires depuis lesquels l'Ukraine est agressée ».

    Ensemble de la presse du 31 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France utilise l’intelligence artificielle (IA) pour optimiser ses activités
    Air France fait part de l’état de ses travaux sur l’utilisation de l’intelligence artificielle générative, qui concernent environ 80 projets à différents stades de maturité. La maintenance des avions fait partie des cas d’usages les plus prometteurs, avec une mise en œuvre de l’IA prévue avant la fin de l’année. « L’intelligence artificielle générative peut permettre d’accéder plus rapidement aux documents techniques liés à une pièce dans le cadre d’une opération de maintenance », précise Julie Pozzi, responsable data et IA chez Air-France KLM. « Cette aide à la recherche documentaire pourrait s’avérer précieuse alors que nombre de ces opérations sont menées entre 2 vols, avec un temps très limité ». Le projet « Pamelia », en phase de test à Paris-CDG, consiste quant à lui en un outil accessible aux agents en aéroport afin de mieux répondre aux questions des passagers. En raison des erreurs dont elle peut faire preuve, les clients ne sont toutefois pas directement confrontés à l’IA.

    L’Usine Nouvelle du 31 mai