Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    La Belgique choisit le H145M pour ses forces armées et sa police fédérale
    La Belgique va acquérir 15 hélicoptères multirôles H145M pour l'armée et 2 hélicoptères plus 3 options pour la police fédérale. Le contrat a été signé entre l'Agence OTAN de soutien et d'acquisition (NSPA), au nom de la Belgique, et Airbus Helicopters. « Nous sommes fiers que la Belgique rejoigne la communauté croissante des utilisateurs du H145M », a déclaré Bruno Even, PDG d'Airbus Helicopters. « En Europe, ce robuste hélicoptère multirôle devient la référence en matière de capacité de transport aérien tactique, d'opérations spéciales et de missions d'évacuation médicale. Nous sommes convaincus que le H145M deviendra rapidement un atout majeur dans le portefeuille de défense et de sécurité de la Belgique ». Le H145M « offre un large éventail de capacités de mission. En quelques minutes, l'hélicoptère peut être reconfiguré pour passer d'un rôle d'attaque légère, avec des armes balistiques et guidées axiales et un système d'autoprotection de pointe, à une version d'opérations spéciales, comprenant un équipement de descente en rappel rapide », souligne Airbus. Le H145M comprend de plus des options pour les futures capacités de mission, notamment des liaisons de données, des systèmes de communication supplémentaires et la numérisation des capacités de mission.

    Ensemble de la presse du 18 juin
  • Défense
    Eurosatory 2024 : focus sur Roxel, NAE, Expleo et Sodern
    A l’occasion du Salon Eurosatory, Air & Cosmos consacre plusieurs articles à différents acteurs français de la Défense. Roxel, leader européen des systèmes de propulsion de missiles, connaît une croissance exponentielle. Son activité devrait tripler au cours de la période 2021-2027, portant à cette échéance son chiffre d’affaires à 300 M€. Détenue à parts égales par MBDA et par Safran, l’entreprise vient de lancer le plus important programme d’investissement de son histoire, à plus de 200 M€. Le cluster normand NAE présente à Eurosatory les dernières avancées réalisées dans le cadre de son projet DEMOTECH (DEMOnstrateurs TECHnologiques). La thématique choisie concerne les innovations et la collaboration Homme-Machine pour équiper le combattant télépilote du futur. Samuel Cutullic, directeur général adjoint de NAE, souligne que « ces briques technologiques nous permettent de nous positionner sur le programme COHOMA (COllaboration HOmme MAchine) lancé par le Battle LAB Terre (laboratoire d’innovation de l’armée de Terre). Nous en espérons des retombées à partir de 2025 ». Les équipes Défense du groupe d'ingénierie et de conseil Expleo présentent leurs solutions technologiques dans le domaine de la numérisation du champ de bataille, avec ExpleoCassie (Collaborative and Autonomous System for Surveillance and Intervention on Emergency), un essaim de drones collaboratif et autonome, capables de communiquer entre eux, ou ExpleoLissa (Launchpad for Innovative Software-defined Satellite Applications) pour les charges utiles spatiales. Sodern, spécialiste mondial des viseurs d’étoiles, présente une version optimisée de son viseur stellaire diurne pour les applications sol.

    Air & Cosmos du 18 juin
  • Défense
    Thales lance sa solution OpenDRobotics
    A l’occasion du salon Eurosatory 2024, Thales lance OpenDRobotics, « une solution révolutionnaire fédérant les capacités robotiques et des drones aéroterrestres dans un système de mission centré sur l’humain ». Le système, fruit d’une collaboration étroite avec les forces armées, s’appuie sur l’intelligence artificielle, « qui transforme le combat collaboratif en intégrant des systèmes multi-drones et multi-robots, augmentant leur autonomie et réduisant la charge cognitive des soldats ». « Une offre complète qui va permettre d’accélérer l’intégration des drones et des robots dans le combat terrestre », souligne Arnaud Lacaze, vice-président des Systèmes de Commandement de Défense de Thales. S’appuyant sur les standards ROS (Robot Operating System) et STANAG 4586, largement utilisés par l’OTAN, qui lui permettent d’intégrer facilement des drones et robots issus de partenaires et d’autres sociétés, la solution OpenDRobotics « apporte notamment des fonctions de Command and Control (C2) et de combat collaboratif étendu ».

    Air & Cosmos du 18 juin
  • Défense
    Au salon Eurosatory, le ministre des Armées annonce contrats et ruptures technologiques
    Dans son discours inaugural au salon Eurosatory, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé la signature prochaine de contrats pour les canons Caesar et les missiles Mistral. « Certaines armées de Terre européennes vont signer cette semaine des contrats d’acquisition du canon Caesar », a-t-il indiqué. Des contrats concernant le missile Mistral de MBDA ou encore le radar longue portée GM 200 de Thales devraient également être annoncés. Par ailleurs, le 17 juin, Thales a annoncé un contrat pour la fourniture de 6 000 radios logicielles à l’armée irlandaise. Les premières livraisons interviendront dès cette année. Sébastien Lecornu a promis également des ruptures technologiques, tirées des enseignements de la guerre en Ukraine. « Augmenter les rythmes de production pour perdre du terrain sur l’innovation n’aurait pas de sens », a-t-il souligné. Le ministre a évoqué 3 domaines prioritaires : les drones, l’intelligence artificielle et la défense sol-air.

    L’Usine Nouvelle du 18 juin
  • Défense
    Au salon Eurosatory, le drone de combat est mis en avant
    Un grand nombre de nouveaux modèles de drones sont exposés au salon Eurosatory. Fin mai, lors de sa Journée des industriels des drones aériens de contact (JIDAC), Thales avait présenté les enjeux capacitaires auxquels il entend répondre en rassemblant des partenaires (startups, PME) afin de fournir des solutions pérennes pour le combat aéroterrestre et naval : le « Drone Warfare ». Les projets d’Hexadrone, Elistair, E-Os, Aviation Design, Aeromapper, ont été mis à l’honneur. Safran mise de son côté sur son drone tactique léger Lanner à décollage vertical. Développé avec Edge Autonomy, il affiche une dizaine d'heures d'autonomie à des vitesses supérieures à 100 km/h. Le groupe présente aussi un nouveau programme de lutte antidrones, SkyJacker, une solution de leurrage qui permet d'altérer la trajectoire d'un drone, qui sera déployée pour les Jeux olympiques de Paris. Safran travaille aussi sur les communications optiques laser, pour lutter contre le brouillage de l'environnement radiofréquences. Dans un rapport, les industriels du secteur s’adressent au ministère des Armées pour adapter la conduite des programmes d'armements et faire émerger une filière solide. Les professionnels demandent au ministère de ne pas faire « l'impasse sur un segment de la technologie de défense, les drones et munitions télé-opérées de moins de 150 kg, dont l'importance ne va faire que croître à l'avenir ». « L'industrie a assez de technologies pour développer sur fonds propres des produits valables sur étagères et faire émerger une filière française du drone », souligne Bastien Mancini, CEO de Delair, cité par Les Echos. « Nous aimerions voir naître un pacte drones défense entre le ministère et la filière pour qu'un vrai pilotage s'instaure entre les acteurs étatiques et les industriels ».

    Les Echos du 18 juin
  • Défense
    Paris Air Forum : l’hélicoptère reste essentiel sur les champs de bataille
    A l’occasion du Paris Air Forum organisé la semaine dernière par La Tribune, le général Pierre Meyer, commandant de l'ALAT (Aviation légère de l'armée de Terre), et Bruno Even, PDG d’Airbus Helicopters, ont souligné que le drone n’est pas amené à remplacer, mais à appuyer l'hélicoptère dans les nouveaux conflits. Bruno Even a mis en garde contre le risque de généraliser les représentations issues du conflit en Ukraine : « On utilise le drone par manque d'hélicoptère ». L'hélicoptère permet des missions complexes avec un vol au plus près des menaces. Le général Meyer a souligné la pertinence de la flotte actuelle de l'ALAT, qui va passer à 3 types : Tigre, Caïman (NH90) et Guépard (H160). Il a rappelé les projets de l'OTAN avec le NGRC (Next-Generation Rotorcraft Capability). Pour Bruno Even, la connectivité et l'autonomie, ainsi que la grande vitesse, sont des points importants. Le dirigeant a souligné par ailleurs que les Américains ont garanti la capacité des Apache et des Black Hawk jusqu'en 2060.

    La Tribune du 18 juin
  • Défense
    Selon Jens Stoltenberg, 23 pays vont dépenser 2% de leur PIB dans la Défense cette année
    Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, en visite à Washington, a déclaré lundi que « 23 (pays) alliés allaient cette année dépenser 2% ou plus de leur PIB pour la défense », soit le seuil minimum fixé par l'Alliance, qui compte 32 membres. En 2014, seuls 3 pays avaient atteint cet objectif. Jens Stoltenberg a aussi indiqué que les pays membres de l'OTAN « augmentaient cette année leurs dépenses militaires de 18%. C'est la plus forte augmentation depuis des décennies ». « Un record », a salué le président américain, Joe Biden.

    La Tribune du 18 juin

Industrie
  • Industrie
    « Thales recrute beaucoup » : entretien avec Patrice Caine
    Patrice Caine, PDG de Thales, était invité sur France Info le 17 juin. Il a rappelé la montée en puissance opérée par le groupe depuis le déclenchement du conflit en Ukraine : « en investissant beaucoup, on a presque doublé nos montants d'investissement, passant de plus de 300 M€ en 2020 à plus de 700 M€ cette année ». Le groupe a « quasi triplé les cadences de production de [ses] radars en France ». Quant à la production de munitions de 120 mm, Thales est passé « de 20 000 à plus de 80 000 d'ici 2 ou 3 ans ». L’embauche est massive : « On aura recruté 50 000 jeunes ces 5 dernières années au niveau mondial, [dont] environ 40% pour la France. On va encore embaucher plus de 3 500 personnes en France cette année, 7 000 au niveau mondial, encore 3 500 l'année prochaine aussi », détaille Patrice Caine. Il évoque les révolutions technologiques provoquées par l’IA et le quantique : « Les performances que vont nous apporter les senseurs quantiques seront augmentées d'un facteur 100 ou 1 000. Dans l'industrie, quand vous vous améliorez d'une génération à l'autre, on parle de 10 à 30% d'amélioration. Là, c'est 100 fois mieux, 1 000 fois mieux. C'est ça que j'appelle changer d'échelle et de fait, on a du mal à imaginer ce que pourront être des applications qui seront 1 000 fois plus performantes ». Quant à l’IA, Patrice Caine préfère parler « d'intelligence assistée plutôt que d'intelligence artificielle. On aide nos capteurs de senseurs à être encore plus pertinents pour l'humain qui derrière doit prendre la décision ».

    France Info du 17 juin

Environnement
  • Environnement
    Restreindre l’usage des PFAS dans la filière aéronautique
    Alors que la France entend restreindre la fabrication et la vente de produits contenant des polluants éternels (PFAS) d'ici à 2026, les industriels s’organisent pour trouver des alternatives à ces substances très utilisées dans l'aéronautique. A Toulouse, l'IRT Saint-Exupéry pilote un projet, baptisé Grinhelec (GReen INsulation for High power ELECtrical harnesses), qui vise à rendre possible l'utilisation d'un isolant bio-sourcé, d'origine végétale, développé par Arkema. L’objectif est de remplacer les isolants fluorés pour les câbles des futurs avions électriques. Le projet, qui implique notamment Airbus et Safran, doit durer jusqu'à fin 2026. Hélène Ierno-Rochais, experte Risques chimiques chez Safran, informe que le groupe a lancé, début 2023, un chantier d'inventaire des usages de PFAS. « Nous ne sommes pas fabricants de câbles aéronautiques donc nous devons absolument travailler avec nos fournisseurs pour aligner nos besoins techniques, notamment en résistance aux températures, et la réglementation », souligne-t-elle. Michelin travaille également sur ce sujet. Les polluants éternels « ne font pas partie des composants de nos pneus mais nous en retrouvons sur nos machines de fabrication », précise Aurélie Clair, experte Matériaux/traitement de surface/usure au sein du groupe.

    La Tribune du 18 juin
  • Environnement
    L'aviation d'affaires, fer de lance de la décarbonation du secteur aérien ?
    Lors du Paris Air Forum, le rôle de l’aviation d’affaires dans la décarbonation de l’aviation a été évoqué. Côté aéroport, le Bourget, premier aéroport d'affaires en Europe, s'est donné pour objectif de parvenir au « zéro émission nette au sol » d'ici 2025 et fait office de « laboratoire » pour les autres plateformes aéroportuaires du groupe ADP, Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly. « L'aviation d'affaires peut et doit se décarboner avant l'aviation commerciale », affirme le directeur de l’aéroport, Sébastien Couturier. Les groupes pétroliers présents au Bourget offrent des taux d'incorporation de 35% de SAF, soit le maximum qu'il est possible de commercialiser aujourd'hui, et les volumes sont en augmentation, de 500 000 litres en juin 2021 à 3,2 millions de litres fin 2023. VoltAero, qui développe le Cassio, un avion à propulsion électrique-hybride de 5 à 12 places selon les versions, indique travailler sur l’usage de biocarburants de pointe. Selon Jean Botti, son fondateur, un biocarburant fourni par TotalEnergies à partir de résidus de grappe de raisin a permis, sur 1h de vol, d'obtenir 80% de réduction d'émissions.

    La Tribune du 18 juin