Synthèse de presse

Environnement
  • Environnement
    Premier vol hybride-électrique du démonstrateur EcoPulse
    EcoPulse, démonstrateur d'avion à propulsion hybride-électrique distribuée, développé conjointement par Airbus, Daher et Safran, a réalisé avec succès son 1er essai en vol en mode hybride-électrique. Basé sur une plateforme d'avion Daher TBM, EcoPulse est équipé de 6 propulseurs électriques intégrés ou ePropellers (fournis par Safran), répartis le long des ailes. Son système de propulsion intègre 2 sources d'énergie : un turbogénérateur, c'est-à-dire un générateur électrique entraîné par une turbine à gaz (fourni par Safran), et un pack batterie à haute densité énergétique (fourni par Airbus). Dévoilé au Salon du Bourget 2019, EcoPulse est l'un des projets collaboratifs majeurs en Europe dans le domaine de la décarbonation de l'aviation. Il est soutenu par le CORAC (Conseil de la Recherche Aéronautique Civile) et cofinancé par la DGAC (Direction générale de l'aviation civile française) à travers France Relance et NextGeneration EU. « Des projets comme EcoPulse sont essentiels pour accélérer les progrès dans le domaine des vols électriques et hybrides et constituent la pierre angulaire de notre objectif de décarboner l’industrie aéronautique dans son ensemble », a déclaré Sabine Klauke, CTO d'Airbus. « La campagne de vols qui démarre aujourd'hui fournira à Daher des données inestimables sur l'efficacité des systèmes embarqués, notamment la propulsion distribuée, les batteries haute tension et la propulsion hybride-électrique », a commenté Pascal Laguerre, CTO de Daher. « Les enseignements tirés des prochains essais en vol alimenteront notre feuille de route technologique et renforceront notre position de leader dans les futurs systèmes de propulsion tout-électrique et hybride-électrique », se félicite Eric Dalbiès, directeur général adjoint en charge de la stratégie et directeur de la technologie de Safran.

    Ensemble de la presse du 6 décembre
  • Environnement
    Climat : Bruno Le Maire annonce des investissements à hauteur de 110 Md€ par an à partir de 2030
    Le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a dévoilé ce mardi, à l'occasion des rendez-vous de Bercy consacrés à la transition écologique, des investissements massifs prenant en compte les investissements publics et privés. « La France doit devenir la première économie verte d'Europe en 2040 », a-t-il déclaré. « L'écologie n'est pas un choix politique. C'est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois à nos habitudes. C'est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu'il faut rompre. L'écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi. A la demande de Bruno Le Maire, la direction générale du trésor (DGT) a remis au gouvernement, mardi 5 décembre, un rapport intermédiaire, visant notamment à réaliser une évaluation du montant des investissements nécessaires pour atteindre les objectifs de la France d'ici 2050. Les économistes du ministère des Finances chiffrent les besoins d'investissements supplémentaires à 110 Md€ bruts par an à partir de 2030. Les détails de ce rapport devraient être rendus publics dans un document de travail à paraître l'année prochaine.

    La Tribune du 6 décembre
  • Environnement
    NAC, ATR et TotalEnergies s’engagent sur 6 % de SAF sur tous les vols de livraison
    Dans le cadre d’une initiative menée en collaboration avec le loueur d’avions NAC, un mélange de 30 % de SAF (carburant d’aviation durable) sera utilisé toutes les 5 livraisons d’ATR neufs à NAC, permettant ainsi une économie de 4 tonnes de CO2 tous les 5 avions. « Cela équivaut à un mélange de 6 % de SAF sur la 1ère étape de chaque vol de convoyage », précise ATR. AirSwift est la 1ère compagnie aérienne à bénéficier du programme, avec un ATR 72-600 issu d’une commande d’avions neufs de NAC. L’ATR 72-600 émet 45 % de CO2 de moins que les jets régionaux de même capacité. Déjà certifié pour voler avec un mélange de 50 % de SAF, ATR s’engage à rendre sa famille d’avions compatible 100 % SAF d’ici 2025. Le SAF utilisé est produit par TotalEnergies en France, à partir de déchets et de résidus tels que des huiles de cuisson usagées ou des graisses animales. Il est ensuite mélangé avec du carburant Jet A1 traditionnel à un taux de 30 %. Nathalie Tarnaud Laude, Présidente exécutive d’ATR, a déclaré : « Nous avons été les premiers à voler avec 100 % de carburant durable dans les 2 moteurs d’un avion commercial, et nous continuerons à pousser l’ensemble de l’écosystème pour accroître la disponibilité du SAF, convaincus que les carburants durables joueront un rôle crucial dans la décarbonation du transport aérien à court et à long terme ».

    Aerobuzz du 6 décembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 64 avions en novembre
    Airbus annonce avoir livré 64 avions et reçu 113 commandes brutes en novembre 2023. Au cours des 11 premiers mois de l'année, Airbus a livré un total de 623 avions à 82 clients. Le mois dernier, Airbus avait confirmé son objectif de livrer environ 720 avions en 2023, contre 661 unités en 2022.

    Les Echos Investir du 6 décembre
  • Industrie
    BFM Awards 2023 : Benjamin Smith reçoit le prix du Manager de l’année
    Benjamin Smith, le directeur d'Air France-KLM, est lauréat du prix du Manager de l'année aux BFM Awards 2023, remis par Guillaume Faury, CEO d’Airbus. Après la crise de la Covid qui a entraîné 10 Md€ de pertes cumulées, Air France-KLM est sorti de l'été 2023 particulièrement renforcé. Au 3ème trimestre 2023, le groupe a dégagé des revenus de 8,66 Md€, en hausse de 8,9%, et une marge à 15,5%, en hausse de 3 points sur un an, un record absolu pour le groupe.

    BFMTV du 6 décembre
  • Industrie
    Anne-Charlotte Fredenucci, présidente d’Ametra Group, reçoit le BFM Award 2023 de la Transmission familiale
    La cérémonie des BFM Awards, organisée par BFM Business, « célèbre les managers et les entreprises qui symbolisent le meilleur de l'économie française ». Le BFM Award de la Transmission familiale a été remis à Anne-Charlotte Fredenucci, présidente d’Ametra Group. Ametra Group connaît depuis plusieurs années une croissance à 2 chiffres et a réalisé un chiffre d’affaires de 55 M€ en 2022.

    BFMTV du 5 décembre
  • Industrie
    Safran prêt à contester en justice le veto de l’Italie sur le rachat de Microtecnica
    Le directeur général de Safran, Olivier Andriès, a annoncé mardi 5 décembre, en marge d'un déplacement au Maroc, que Safran était « prêt à déposer un recours auprès des tribunaux italiens pour contester le veto mis par le gouvernement Meloni au rachat de Microtecnica, dans le cadre de l'acquisition des activités commandes de vol de Collins Aerospace ». L'été dernier, Safran avait annoncé avoir trouvé un accord avec le groupe américain Raytheon Technologies, maison mère de Microtecnica, pour lui racheter, pour 1,8 Md€, ses activités dans les commandes de vol. Le 17 novembre dernier, le gouvernement italien a mis son veto à la reprise de Microtecnica avec ses 3 usines, en exerçant sa « golden share », une action spécifique, qui lui permet de bloquer cette cession. Le recours en justice est « un des 3 scénarios sur la table : un recours en justice, une ouverture politique dans quelques jours, ou une renégociation avec Collins Aerospace de l'acquisition, qui, cette fois exclurait du deal » Microtecnica, indique Olivier Andriès. « Les activités italiennes ne représentent que 15 % des revenus des actifs que nous souhaitons racheter », précise-t-il.

    Le Figaro et l’Usine Nouvelle du 6 décembre

Défense
  • Défense
    Entretien avec Eric Trappier sur BFM Business
    Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation et Président de l’UIMM, était l’invité, mardi 5 décembre, de « La Grande Interview » sur Good Evening Business (BFM Business). Le dirigeant a notamment évoqué les excellentes perspectives pour le Rafale. Ce ne sont pas les périodes d’intensification des conflits qui favorisent les prises de commandes, a-t-il observé ; l’avion de combat est un équipement de dissuasion : il « sert la Défense des pays. Les pays les plus vulnérables sont plus susceptibles d’être attaqués ». Eric Trappier indique que Dassault Aviation est « en discussion avec les forces saoudiennes pour l’acquisition de 54 Rafale ». Avec la Marine indienne, « la compétition a été remportée, sont en discussion des clauses du contrat », pour l’acquisition de 26 avions de combat. Dassault Aviation devrait atteindre les 500 Rafale vendus d’ici la fin de l’année, avec 453 contrats signés à ce jour (dont 261 à l’export et 192 pour l’armée française), auxquels s’ajouteront les 42 commandes supplémentaires prévues par la LPM, et l’entrée en vigueur d’une nouvelle tranche de 18 Rafale commandés par l’Indonésie. En ce qui concerne le SCAF, la phase d’étude d’un démonstrateur suit son cours, sur le site de Dassault Aviation à Saint-Cloud. Le 1er vol de ce démonstrateur est prévu en 2029. Le Falcon 6X, dont l’entrée en service commercial vient d’être annoncée, « a déjà enregistré des commandes », se félicite Eric Trappier. En tant que Président de l’UIMM, le dirigeant se dit « inquiet » en ce qui concerne la compétitivité des entreprises françaises et le taux d’emploi. « Il manque 25 000 emplois pour subvenir aux besoins de l’UIMM », rappelle-t-il.

    BFM Business du 5 décembre
  • Défense
    Dassault Aviation : « l’aviation de combat, une affaire de temps long »
    Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, s’est exprimé lors d'une rencontre avec l'Association des Journalistes de Défense (AJD), mardi 5 décembre, à Paris. Alors que les 1ers Rafale au standard F4.1 ont été livrés au printemps à l’armée de l’Air et de l’Espace, Dassault Aviation travaille sur l’avenir du combat aérien, notamment le standard F5 qui devra être livré « après 2030 » et à plus longue échéance le New Generation Fighter (NGF) qui sera au cœur du SCAF (Système de combat aérien du futur). « L’aviation de combat est une affaire de temps long. Il faut savoir anticiper les besoins des forces armées à une échéance qui n’est pas celle d’aujourd’hui mais qui est de 20 ou 30 ans », a-t-il souligné. En ce qui concerne le NGF, « les études sont en cours », a précisé Éric Trappier. Pour « traiter » les menaces, « le couple avion de combat - drone de combat pourrait être efficace », a-t-il indiqué, faisant référence au projet d'associer au futur standard F5 du Rafale un drone de combat dérivé de l'actuel drone nEUROn, mais de fabrication strictement française. « Les drones ne remplacent pas l’avion de chasse », a-t-il toutefois prévenu. Eric Trappier a confirmé des discussions en cours avec l’Arabie saoudite pour l’achat de Rafale. Concernant le SCAF, le dirigeant insiste sur la nécessité de perspectives à l’export, qui pourraient être entravées par les règles d’exportation allemandes.

    Ensemble de la presse du 6 décembre
  • Défense
    Airbus modernise le kit prototype de l'A400M Firefighter
    Airbus Defence and Space a mené une nouvelle campagne d'essais en vol du kit prototype de lutte contre les incendies Roll-on/Roll-off de l'A400M. Pendant 2 semaines, l'A400M a mené une campagne d'essais au sol et en vol dans le sud-ouest et le centre de l'Espagne, comprenant 6 largages, dont 3 avec du retardant de couleur rouge et 3 avec de l'eau. « Nous avons testé une nouvelle version du kit, qui améliore l'efficacité du largage et réduit le temps de déchargement de plus de 30 % par rapport à l'année dernière, tout en assurant un déploiement rapide et une installation facile sur l'A400M », a déclaré Jean-Brice Dumont, responsable des systèmes aériens militaires chez Airbus Defence and Space. « Nous continuons à mettre au point de nouvelles solutions et capacités pour notre flotte d'A400M, dans ce cas-ci pour protéger les populations et les environnements naturels contre les incendies ».

    La Dépêche du Midi du 6 décembre
  • Défense
    Washington et Stockholm signent un accord de coopération en matière de Défense
    Les États-Unis et la Suède ont conclu, mardi 5 décembre, un accord de coopération en matière de Défense pour renforcer leurs liens militaires et permettre la tenue d'exercices bilatéraux, a annoncé Washington. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a signé l'accord avec son homologue suédois, Pal Jonson. Le pacte de Défense établira « les conditions (permettant aux) forces américaines d'opérer en Suède », notamment en ce qui concerne « le statut légal du personnel militaire américain, l'accès aux zones de déploiement » et « le pré positionnement de matériel militaire », indique le Pentagone. La Suède est encore en attente de son intégration à l’OTAN.

    Le Figaro du 6 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    A Toulouse, ouverture de la 1ère station européenne d'hydrogène décarboné dans un aéroport
    La 1ère station de production d'hydrogène décarboné dans un aéroport en Europe vient d'être inaugurée sur la plateforme de Toulouse-Blagnac, par la société Hyport, détenue à 51 % par Engie Solutions et à 49 % par l'Agence régionale énergie climat de la région Occitanie. Un investissement qui s’élève à 7,2 M€ répartis entre la Région, Engie Solutions et l'Ademe. La station comprend un électrolyseur, d'une puissance d'1 mégawatt, fourni par le grenoblois McPhy, qui peut produire 430 kg d'hydrogène par jour, et des cuves de stockage de même capacité. Il est alimenté par de l'électricité renouvelable produite par Engie dans une centrale photovoltaïque à Fanjeaux (Aude) et 2 barrages hydroélectriques dans les Pyrénées. La station pourra alimenter 20 autobus ou 200 voitures par jour. Hyport, Airbus, Engie, Teréga Solutions et l'aéroport de Toulouse-Blagnac ont signé en juin 2023 un accord de partenariat pour développer les usages de l'hydrogène dans la logistique aéroportuaire et les tracteurs d'avions, rappellent les Echos.

    Les Echos du 6 décembre
  • Aviation Commerciale
    Air New Zealand veut faire voler un avion électrique cargo dès 2026
    La compagnie Air New Zealand a annoncé ce mercredi 6 décembre son objectif d'être la 1ère à faire voler un avion électrique, en intégrant un avion alimenté par batterie à sa flotte dès 2026 pour le transport de fret. La compagnie a commandé un avion électrique Alia au constructeur américain Beta Technologies. L’appareil devrait permettre de livrer des colis et des lettres à travers la Nouvelle-Zélande.

    La Tribune du 6 décembre