Synthèse de presse

Défense
  • Défense
    Safran révèle la nouvelle configuration du drone tactique léger Penguin
    Safran Electronics & Defense et Edge Autonomy ont présenté, à l’occasion du salon Eurosatory, le Lanner, une nouvelle configuration du drone américain à décollage et atterrissage vertical Penguin. La configuration Lanner s’appuie sur le drone Penguin de l’américain Edge Autonomy. Elle a été spécifiquement conçue pour répondre aux exigences du programme SDTL (Système de Drone Tactique Léger) des Forces armées françaises. Dans cette configuration, le drone Penguin est capable de répondre à plusieurs missions et peut emporter 2 charges simultanément (des systèmes électro-optiques ou infrarouges, de guerre électronique, radar ou des munitions). Il peut ainsi effectuer des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance terrestres et maritimes.

    Aerobuzz du 21 juin
  • Défense
    Safran signe un contrat de fourniture pour les forces armées polonaises
    Safran Electronics & Defense et la société polonaise Wojskowe Zakłady Elektroniczne (WZE) ont signé un contrat lors du salon Eurosatory pour la fourniture de systèmes de navigation inertielle et de pointage Geonyx aux forces armées polonaises. Les Geonyx ont été sélectionnés pour les programmes de défense antiaérienne Pilica+ et Narew de la Pologne. Environ 200 équipements auraient été commandés. Ils fourniront des positions précises et fiables aux plateformes antiaériennes, même dans le cas où les signaux de navigation par satellite seraient indisponibles ou inaccessibles, ainsi que les références de cap aux différents radars. La signature du contrat inclut également le transfert de la production de ces centrales inertielles à WZE : Safran produira les principaux éléments et WZE effectuera leur assemblage et les contrôles nécessaires avant de livrer les Geonyx aux forces polonaises.

    Le Figaro du 21 juin

Industrie
  • Industrie
    Delair commercialise une station sol universelle pour drone
    Le fabricant de drones Delair a annoncé la commercialisation d'une station sol universelle pour le marché des drones. « Pas moins de 90 à 95% des drones présents sur le marché utilisent les standards de notre solution. Avec cette station sol universelle, l'ambition est d'apporter une réponse à la multitude de systèmes de commandes qui existent, avec même des interfaces spécifiques pour chaque constructeur », explique Bastien Mancini, CEO de Delair. En interne, l'entreprise toulousaine qui propose 3 types de drones aériens, dispose de la même interface pour sa gamme de produits. Sa solution sera également celle utilisée pour les 2 projets de munitions téléopérées, développées avec MBDA et KNDS notamment pour l'armée ukrainienne, ou encore pour un drone développé en collaboration avec Naval Group dédié à de l'inspection. Le lancement commercial de cette solution vient ponctuer un 1er semestre 2024 majeur pour Delair, fondée en 2011. Un chiffre d’affaires autour de 30 M€ est attendu pour l’année 2024 selon la direction. Les livraisons à l'Ukraine représentent 20 à 25% de son activité aujourd’hui. La société, qui emploie 110 collaborateurs dans ses locaux à Labège, en Haute-Garonne, prévoit de recruter 30 personnes dans les prochains mois. Dans le même temps, Delair souhaite revenir à une situation commerciale équilibrée à terme, avec une partie civile à part égale avec la partie militaire.

    La Tribune du 21 juin
  • Industrie
    Sabena technics fait l'acquisition d'Action Air Environnement
    Sabena technics annonce avoir fait l'acquisition de la société Action Air Environnement, spécialisée dans les technologies de renseignement et de surveillance. Action Air Environnement sera renommée Sabena technics ISR, marquant la naissance d'une division consacrée aux missions d'intelligence, de surveillance et de reconnaissance. Ce nouveau segment d'activités va lui permettre d'apporter, dans les centres de décision de ses clients, des informations de mission en temps réel. Cette acquisition va permettre à Sabena technics d'enrichir son offre de services avec le développement de services aéronautiques à forte valeur ajoutée. Basée à Cuers, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, mais effectuant régulièrement des missions de surveillance en France et en Afrique, notamment dans le golfe de Guinée, Action Air Environnement dispose d’une flotte d'une quinzaine d'avions bimoteurs spécialement aménagés pour effectuer des vols de télédétection aérienne et de renseignement.

    Le Journal de l’Aviation du 21 juin

Espace
  • Espace
    Le satellite de Thales ASTRA 1P lancé avec succès
    Le satellite de télécommunications ASTRA 1P a été lancé avec succès à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX, depuis la base de lancement de Cap Canaveral, en Floride. Thales Alenia Space a assuré la conception, la fabrication, la campagne d'assemblage, d'intégration et de tests du satellite, ainsi que la supervision de la campagne de lancement. Basé sur la puissante plateforme Spacebus NEO de Thales Alenia Space, ASTRA 1P permettra la diffusion de contenus vidéo privés et publics en Europe avec un haut niveau de qualité d'image. Commandé par l’opérateur de télécommunication par satellite SES, ASTRA 1P fera partie des satellites de la flotte SES qui desserviront conjointement 119 millions de foyers équipés de TV en Europe, tout en assurant la continuité des services de SES jusqu'en 2040. D'une masse au lancement de 5 tonnes et doté d'une puissante charge utile, ASTRA 1P sera l'un des satellites les plus performants en orbite géostationnaire et le plus puissant opérant depuis la position orbitale 19.2° Est.

    Zonebourse du 21 juin
  • Espace
    Mise en orbite réussie des 1ers nanosatellites de la constellation Kinéis
    Les 1ers nanosatellites de la constellation Kinéis dédiée aux objets connectés ont été mis sur orbite avec succès par la petite fusée Electron, 6 ans après la création de la startup française. Le mini lanceur de Rocket Lab, dont c'était le 50ème vol, a décollé de son pas de tir en Nouvelle-Zélande comme prévu à 18h13 GMT. Les 5 nanosatellites de 30 kg et d'une durée de vie de 8 ans ont ensuite été déployés à 635 km d'altitude, un peu plus d’une heure plus tard. 4 autres lancements de la fusée Electron sont prévus d'ici début 2025 pour déployer la totalité des 25 satellites que comptera la constellation.

    Ensemble de la presse du 21 juin
  • Espace
    Focus sur Sirius Space Services, fabriquant de mini-lanceurs réutilisables près de Paris
    Sirius Space Services construit à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, des mini-lanceurs réutilisables qu’elle compte envoyer bientôt dans l’espace à une cadence élevée. Certains éléments des lanceurs totalement réutilisables de la société, comme les moteurs, sont conçus à l'aide de la fabrication additive métallique. La société continue de s’équiper avec de nouvelles machines en cours d’installation et parfait la conception du moteur qui propulsera les étages de la fusée. Selon les plans, le 1er étage atterrit doucement grâce à des parachutes. Le 2ème supporte sa descente dans les parties chaudes de l’atmosphère grâce à une protection gonflable. Quant aux 2 demi-coiffes qui s’ouvrent comme une corolle pour libérer les satellites, elles seront récupérées après avoir été localisées par GPS. Un 1er vol est prévu par Sirius pour le 1er semestre 2026. L’objectif est de pouvoir lancer une fusée par mois à terme. La société, qui emploie 60 personnes actuellement, estime compter 100 à 130 salariés dès la fin de l’année, avec comme ambition d’être 300 à l’horizon 2027.

    Le Parisien du 21 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France-KLM contribue à hauteur de 70 Md€ par an aux économies française et néerlandaise
    Le Groupe Air France-KLM a dévoilé les résultats d’une étude d’impact visant à quantifier et analyser les retombées socio-économiques engendrées par son activité en France et aux Pays-Bas. L’étude, réalisée par le professeur Herbert Castéran, enseignant-chercheur, Directeur de l’Institut Mines Télécom Business School, couvre les 3 métiers du groupe : l’activité passager, le cargo et la maintenance aéronautique. Les conclusions de l’étude mettent en évidence le rôle majeur que joue le Groupe Air France-KLM dans la dynamique économique de la France et des Pays-Bas. Au cours de l’exercice 2023, Air France-KLM a généré un résultat net de 0,9 Md€, son impact économique total est estimé à 48,9 Md€ en France et 21,9 Md€ aux Pays-Bas, soit 723 € par an et par habitant en France et 1 228 € par an et par habitant aux Pays-Bas. L’étude conclut aussi que pour 1 € investi, le groupe Air France-KLM génère 3,6 € dans l'économie française, et 3,4 € dans l’économie néerlandaise. L’étude d’impact a également estimé que 552 570 emplois en France et 267 996 emplois aux Pays-Bas dépendaient de son activité.

    Air & Cosmos et Air Journal du 21 juin
  • Aviation Commerciale
    Embraer pourrait chercher à concurrencer le duopole Airbus-Boeing
    Alors que la demande en avions neufs n'a jamais été aussi forte et les retards de livraison, ou les immobilisations, n'ont jamais été aussi importants, provoquant un sentiment de frustration sans précédent chez les grandes compagnies aériennes, John Kirby, PDG de United Airlines, a plaidé pour l'émergence d'un 3ème acteur, parmi les avionneurs mondiaux, citant le fabricant brésilien Embraer, et plus globalement, pour une concurrence accrue dans le secteur. Le PDG d'Embraer, Francisco Gomes Neto a indiqué en retour que son entreprise serait une « excellente solution ». Tout en soulignant que rien n'est prévu à court terme, les obstacles pour développer un nouvel avion restant nombreux. Embraer, numéro 3 mondial, ne fabrique aujourd’hui que des avions régionaux embarquant 90 à 120 passagers, sous la gamme des moyens-longs courriers d'Airbus et Boeing de plus de 150 sièges. Sur ce segment très prisé, une piste à court terme est celle du chinois Comac. Le constructeur d'Etat commercialise le C919, le 1er avion de ligne de conception et de fabrication chinoise qui vise à concurrencer le 737 Max de Boeing et la famille des A320 d'Airbus. L’appareil n'est cependant pas encore certifié par la FAA et l'EASA (les agences américaines et européennes de régulation aérienne) et ne peut donc pas voler dans ces régions. Comac suscite par ailleurs une certaine méfiance. John Kirby a ainsi jugé peu probable que Comac compense à court terme les difficultés d'Airbus et Boeing.

    Ensemble de la presse du 20 juin

Environnement
  • Environnement
    Un projet d’usine de e-kérosène dans les Landes
    À Tartas, dans les Landes, le groupe américain Ryam prévoit de développer une nouvelle filière de production d’e-kérosène. Le site industriel produit de la cellulose depuis près de 80 ans. Moyennant un investissement de 35 M€, une unité destinée à récupérer les sucres résiduels extraits lors du processus de fabrication de la cellulose a été construite. Ces sucres, un coproduit longtemps restés inutilisés, sont désormais transformés en bioéthanol. L’usine de Tartas a commencé la production de bioéthanol en avril 2024 et dispose d’une capacité de 21 millions de litres par an. La prochaine étape vise à produire un carburant renouvelable de synthèse, le e-SAF. L’usine émet 450 000 tonnes de CO2 biogénique par an. Avec verso Energy, son partenaire, Ryam veut mettre en place un processus de captation de CO₂ en sortie de cheminée. Une fois capté et épuré, il sera combiné avec de l’hydrogène pour produire 80 000 tonnes d’e-SAF par an. L’hydrogène devra lui aussi d’être « vert », c’est-à-dire issu d’un électrolyseur alimenté par de l’électricité renouvelable (éolienne, photovoltaïque, hydraulique) ou bas carbone (nucléaire). La nouvelle unité pourrait entrer en production avant la fin de la décennie. La décision finale d’investissement, autour de 1 Md€, devrait être prise en 2026.

    Le Figaro du 21 juin
  • Environnement
    Safran développe le solaire pour réduire sa facture d'électricité
    Pour réduire sa factue d'électricité, le groupe Safran déploie 17 centrales solaires en France. La dernière en date va fournir 25% des besoins de l'usine de Safran Ventilation Systems à Toulouse. Cette filiale de la branche Safran Cabin regroupe 350 salariés à Blagnac pour produire les systèmes d'air des avions. Le site industriel a inauguré le 14 juin dernier une centrale solaire de 2 500 m2. Les ombrières photovoltaïques qui équipent le parking de 150 places vont générer 540 MWh par an, soit l'équivalent de 25% des besoins de l'usine. Pour Safran, l'installation de ces centrales solaires va contribuer à son engagement de réduire ses émissions directes et indirectes liées à la consommation d'énergie de ses opérations de moitié d'ici 2030 par rapport à l'année de référence 2018. En parallèle, Safran travaille sur la réduction de l'empreinte carbone de ses produits. Dans cette optique, le site de Safran Ventilation Systems s’est doté de 2 nouvelles lignes de production pour accompagner le passage à l'électrique des compresseurs et des moteurs non propulsifs des futurs avions décarbonés.

    La Tribune du 21 juin

Innovation
  • Innovation
    Les taxis volants de Volocopter testés sans clients à Paris cet été
    La société allemande Volocopter, qui développe un e-VTOL, a reçu l’aval pour tester son Volocity dès le mois prochain. Un « vertiport », sous l’aspect d’une plate-forme flottante de 760 m2, où doivent décoller et atterrir à la verticale les appareils, a été amarré à cet effet il y a quelques semaines quai d’Austerlitz à Paris. Afin d’obtenir l’accréditation pour des vols commerciaux, Volocopter devra d’abord tester ses appareils depuis l’embarcadère. Les vols du Volocity effectués cet été n'auront valeur que de tests techniques, aucun passager payant ne sera accepté comme prévu au départ. La certification pour les vols commerciaux n’ayant pas été délivrée à temps pour les Jeux Olympiques. Le nombre de vols expérimentaux, ainsi que le calendrier, reste à déterminer. En Île-de-France, 4 sites vertiports sont prévus, dont l’un à l’aéroport de Roissy. La certification finale des appareils par l’Agence européenne de sécurité aérienne (EASA) devrait intervenir à l’automne, espère de son côté ADP, également porteur du projet.

    Le Parisien du 21 juin