Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space mènera le projet EROSS IOD
    Thales Alenia Space (TAS) et ses partenaires ont été sélectionnés par la Commission européenne pour mener le programme EROSS IOD (European Robotic Orbital Support Services In Orbit Demonstrator), dédié aux services en orbite. EROSS IOD a pour objectif, au travers d’une première mission européenne de démonstration prévue d’ici à 2026, de valider les technologies nécessaires aux futures opérations robotisées d’assistance en orbite, telles que le rendez-vous, la capture, l’arrimage, le ravitaillement et l’échange de charges utiles d’un satellite. « Les véhicules spatiaux de service en orbite représentent un véritable changement de paradigme pour le secteur spatial : les futurs systèmes pourront être entretenus en orbite et continuer d’évoluer dans le temps. Les satellites du futur pourront ainsi être conçus d’une manière complètement différente », explique TAS. « Thales Alenia Space est un leader européen du concept d’On-Orbit Servicing, qui marque une nouvelle approche de l’exploration spatiale, avec des missions plus intelligentes et innovantes qui contribueront à un espace plus durable, conformément à la vision « Space for Life » de l’entreprise », précise le groupe.

    Boursorama du 21 septembre
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    IAC : les acteurs européens du spatial plaident pour des crédits en hausse de 25%
    Le Congrès international d'astronautique (IAC), qui se tient à Paris, témoigne de l'effervescence du secteur spatial. Regroupés sous une bannière nommée « SpaceEarth Initiative », les acteurs français du spatial (grands groupes, startups, équipementiers) plaident pour une hausse de 25% des budgets spatiaux à voter lors de la prochaine conférence interministérielle de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui doit se tenir fin novembre et définir les programmes pour la période 2023-2025. Le directeur de l'ESA, Josef Aschbacher, a évoqué une enveloppe de projets de 18,7 Md€. Soit une augmentation de 25% par rapport aux financements consentis lors de la dernière conférence de 2019. Parmi les nouveaux programmes à financer, la nouvelle constellation de connectivité souveraine portée par la Commission européenne, « Union Secure Connectivity ». Airbus souhaite quant à lui donner une suite à la mission Aeolus, qui mesure des vents à haute altitude, et compléter Galileo par des satellites de géolocalisation en orbite basse qui permettrait un positionnement de très haute précision. Il faut aussi poursuivre Ariane 6, discuter du futur de la station spatiale internationale (ISS), réadapter les missions martiennes après l'abandon des Russes sur Exomars, redéfinir la participation de l'Europe au programme lunaire américain, et se mettre d'accord pour un éventuel retour de l'Europe dans les vols habités. Cela passerait, notamment, par de premiers financements de développement pour « Susie », l'étage supérieur destiné à transporter des marchandises ou des astronautes, présenté à l'IAC par ArianeGroup.

    Les Echos du 21 septembre
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    Le CNES ouvre le port spatial de Kourou aux lanceurs privés
    La transformation du pas de tir historique de Kourou, Diamant 1, a démarré. Le CNES souhaite en faire un port spatial ouvert à plusieurs mini et microlanceurs. Après un appel à intérêt lancé fin 2021, le CNES a sélectionné sept opérateurs : Avio en Italie, Hympulse Technologies, Isar Aerospace et Rocket Factory en Allemagne, MaiaSpace et Latitude en France et PLD Space en Espagne. Une première tranche de travaux de 50 M€ est engagée. « Je crois qu'on dénombre 217 entreprises dans le monde qui souhaitent développer des petits lanceurs. Evidemment, tous les projets n'iront pas à terme, d'autant que pour le lancement de grandes constellations, il vaut mieux utiliser des lanceurs puissants comme Ariane 6, néanmoins je suis persuadé qu'il existe un segment de marché pour de petits lanceurs, réactifs, prêts à envoyer un satellite en orbite en quelques jours, ne serait-ce que pour les besoins militaires », explique Philippe Baptiste, Président du CNES, cité par Les Echos. Le CNES prévoit aussi de faire les tests sur Diamant 1 de son démonstrateur de premier étage de fusée réutilisable, le projet Callisto. La liste des travaux envisagés concerne aussi le verdissement du site, avec des centrales solaires ou à biomasse et des projets de production d'hydrogène vert. La base spatiale consomme 15% de l'énergie de Guyane, contre 35% il y a vingt ans, soulignent Les Echos.

    Les Echos du 21 septembre
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    Comment Safran veut devenir un grand équipementier du secteur spatial
    Safran a créé, en 2021, une direction spatiale, rappelle l’Usine Nouvelle. Etablie au sein de sa division Electronics & Defense, cette nouvelle direction représente environ 1 200 personnes, réparties sur 9 sites de production en France et 3 filiales internationales (Etats-Unis, en Norvège et en Inde). Le groupe entend optimiser les synergies commerciales entre ses différentes activités d’équipementier ciblant les agences spatiales, les fabricants de satellites et de lanceurs. Il détient un savoir-faire de haute technologie reconnu. Via sa filiale Reosc, située à Saint-Pierre-du-Perray dans l’Essonne, Safran a fourni des miroirs du télescope spatial James Webb avec une précision de polissage au milliardième de mètre. Via sa filiale Data Systems, située à La Teste-de-Buch en Gironde, il fournit des stations sol pour le suivi des satellites de la NASA. L’armée de l’Air et de l’Espace fait appel à son service Wetrack pour protéger ses satellites des nouvelles menaces spatiales. « L’Espace est synonyme pour Safran de souveraineté, ce qui est très important pour le groupe. C’est également un secteur en croissance. Dans 10, 20 ans ou 30 ans, nos activités spatiales seront plus significatives qu’elles ne le sont aujourd’hui en comparaison des activités aéronautiques et de Défense du groupe », explique Jean-Marie Bétermier, Directeur Espace au sein de Safran Electronics & Defense.

    L’Usine Nouvelle du 21 septembre
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    Bill Nelson (NASA) : « La Chine est le premier concurrent des Etats-Unis dans l’Espace »
    En marge du Congrès IAC, Bill Nelson, administrateur de la NASA, a accordé un entretien à des journalistes français. Il a évoqué les ambitions spatiales nouvelles des Etats-Unis. Le 26 septembre devrait être utilisée pour la première fois la sonde Dart (Double asteroid redirect test) de la NASA, qui doit expérimenter une méthode permettant de dévier un astéroïde susceptible de s'écraser sur la Terre. Le 27 septembre pourrait voir le premier vol d’essai du programme Artemis, qui vise un retour sur la Lune d’ici à 2025. « L’ambition du programme Apollo était de rester quelques heures ou au mieux deux-trois jours sur la Lune. Là, on y retourne pour rester jusqu'à six semaines, pour y vivre, y travailler et apprendre comment survivre dans cet environnement », a-t-il souligné. Il a évoqué aussi les nouvelles rivalités avec la Chine, qui « semble avoir développé un programme ambitieux. C’est le deuxième pays au monde, après nous, à avoir réussi à poser un rover sur Mars, même s’il est plus petit que le nôtre. Je la vois comme un concurrent dans la course vers la Lune et ce n’est pas sans me rappeler ce que l’on a connu il y a soixante ans ».

    L’Opinion du 21 septembre
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    Elon Musk veut proposer les services de Starlink en Iran
    Elon Musk, le fondateur de Space X, compte proposer son service de connexion à internet par satellite en Iran. Le milliardaire américain a indiqué sur Twitter que des exemptions aux sanctions visant l’Iran allaient être demandées auprès de l'administration américaine. L'entreprise prévoit de lancer jusqu'à 42 000 satellites afin d'offrir une connexion haut débit depuis l'espace. Lancé fin 2020, le service Starlink permet d'accéder à internet notamment dans les zones mal desservies par les réseaux fixes et mobiles terrestres.

    Ensemble de la presse du 21 septembre

Industrie
  • Industrie
    Pour Éric Trappier, « La France doit garder sa culture industrielle forte »
    Éric Trappier, Président de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et PDG de Dassault Aviation, s’exprime dans Le Figaro. Il indique craindre une récession en 2023. « Il faut prendre les sujets énergétiques au sérieux. On doit maîtriser la hausse des prix et j’espère que nos centrales nucléaires, dont beaucoup sont à l’arrêt pour maintenance, se remettront en marche et fourniront l’électricité décarbonée dont la France a besoin y compris pour réussir sa transition environnementale », déclare-t-il. Il souligne les efforts que l’industrie est prête à fournir cet hiver pour réduire sa consommation énergétique : « Le mot sobriété est accepté par les entreprises s’il ne se traduit pas par une baisse de production, donc de l’offre. Je suis inquiet que certaines entreprises, victimes de l’explosion de leur facture énergétique, soient acculées à fermer leurs portes », alerte-t-il. « Nous avons vécu une longue période de désindustrialisation, dont chacun a pris conscience, avec la crise du Covid. On s’est rendu compte que l’industrie était un enjeu de souveraineté et de développement. Beaucoup a été fait lors du premier quinquennat, des priorités sur les secteurs de demain ont été fixées dans le cadre du programme France 2030, notamment là où nous sommes déjà bons, comme dans l’aéronautique. Mais il y a de quoi à nouveau être inquiet si nous perdons l’avantage compétitif que l’énergie nucléaire nous procurait par rapport à nos voisins et concurrents. La France doit garder sa culture industrielle forte ».

    Le Figaro du 21 septembre
  • Industrie
    Airbus étend sa collaboration avec Ecocopter pour des services de mobilité aérienne urbaine au Chili, en Équateur et au Pérou
    Airbus et le chilien Ecocopter ont signé un protocole d'accord pour commencer à collaborer au lancement de services de mobilité aérienne urbaine (UAM, pour Urban Air Mobility) dans différents pays d'Amérique latine. « Il s'agit d'une étape majeure vers la cocréation d'un écosystème fonctionnel dans la région », souligne le groupe. Grâce à cet accord, les partenaires vont explorer et définir des scénarios de lancement d'opérations de mobilité aérienne, notamment en Équateur, au Chili et au Pérou. L’accord comprend des activités conjointes visant à développer les opérations UAM sur le continent, ainsi que des moyens de cibler les premiers cas d'utilisation et les villes et régions pilotes. Ce partenariat s'inscrit dans le prolongement des relations étroites entre Airbus et Ecocopter, qui exploite une flotte principalement composée d'hélicoptères Airbus pour des missions de travail aérien dans divers secteurs industriels.

    Capital et BFM Bourse du 21 septembre
  • Industrie
    Safran sélectionné par Philippine Airlines pour les opérations MRO des trains de ses familles d’A330 et A320
    Safran Landing Systems a été sélectionné par Philippine Airlines (PAL) pour effectuer les opérations de Maintenance, Réparation et Révision (MRO) sur les trains d’atterrissage d'une trentaine d'Airbus A330 et A320. Le contrat, qui prendra effet cette année, s’étendra jusqu’en 2024 pour 8 avions gros porteurs A330 et jusqu’en 2025 pour 20 avions A320 et A321 de la flotte de la compagnie philippine. Ces opérations de maintenance seront effectuées dans l’atelier de Singapour de Safran, une joint-venture avec SIAEC (Singapore Airlines Engineering Company). Bruno Chiarelli, Directeur de la Division MRO de Safran Landing Systems, a souligné : « Ce nouveau partenariat perpétue la relation de confiance de longue date qui nous lie, de même qu’il renforce notre présence dans la région Asie-Pacifique, où Safran Landing Systems effectue plus de 500 révisions de trains d’atterrissage par an ».

    Bourse Direct du 21 septembre
  • Industrie
    Safran Nacelles remporte deux contrats de services avec Cathay Pacific pour sa flotte d’Airbus
    La compagnie Cathay Pacific a renouvelé son contrat de services avec Safran Nacelles, portant sur le support des inverseurs de poussée de ses 51 A330ceo. Safran Nacelles a également été sélectionné par Cathay Pacific et sa filiale HK Express pour le support des nacelles de leurs 32 A321neo équipés de moteurs LEAP-1A de CFM International. Ces deux contrats, dont le montant n'a pas été précisé, ont été signés pour une durée de cinq ans.

    Zone-Bourse.com du 21 septembre

Emploi
  • Emploi
    AéroForum : les défis de la filière aéronautique
    La Tribune a organisé la neuvième édition de l’« AéroForum », vendredi 16 septembre, à Toulouse. Ce rassemblement annuel dédié à l'industrie aéronautique a permis d'aborder différents défis de la filière, notamment les questions de sobriété énergétique et ses conséquences, de l'attractivité des métiers en tension auprès des jeunes et de la consolidation des compagnies aériennes. Ludovic Asquini, président de Nexteam Group et vice-président du Comité Aéro-PME au sein du GIFAS, a appelé les jeunes gens à s'intéresser à la filière aéronautique pour la changer de l'intérieur sur la question de l'environnement : « Nous sommes en train d'évoluer et quoi de plus intéressant et opportun que de faire partie de cette filière pour faire partie du changement ? On ne peut pas toujours dire que c'est de la faute de l'autre, alors rentrez-y et faites changer les choses ». Il a évoqué les milliers d'emplois à pourvoir dans tous les métiers du secteur, confronté à une remontée des cadences de production et au challenge de l'avion bas carbone. Le GIFAS a lancé l’opération « L'Aéro Recrute » pour centraliser et communiquer sur les besoins des entreprises de la filière, rappelle La Tribune.

    La Tribune du 21 septembre

Environnement
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    Laurence Monnoyer-Smith (CNES) : « Plus de la moitié des variables climatiques essentielles sur lesquelles se base le GIEC émanent d'agences spatiales »
    Les Echos consacrent un portrait à Laurence Monnoyer-Smith, directrice du développement durable du CNES, également en charge de l'Observatoire spatial du climat (SCO). Elle dévoilera les conclusions de cette alliance entre 36 pays lors du 73ème Congrès international d'astronautique (IAC), qui se tient à Paris jusqu'à jeudi. « Plus de la moitié des variables climatiques essentielles sur lesquelles se base le GIEC émanent d'agences spatiales, preuve de la nécessité de partager cette donnée afin de favoriser la transition écologique », souligne la dirigeante. Le SCO, alliance internationale lancée en 2019 à l'initiative du CNES, rassemble les agences spatiales de 36 pays, dont « les plus gros émetteurs de CO2, tels la Chine, les Etats-Unis, l'Inde ou encore le Brésil », précise-t-elle. 57 projets opérationnels sont en cours. « Ces travaux impliquent tous des entreprises », note la dirigeante, citant, pour la France, le spécialiste des balises Argos, CLS, ou encore la startup GlobEO (Global Earth Observation), à l'origine d'une solution de suivi en temps réel de la déforestation tropicale.

    Les Echos du 21 septembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Transavia poursuit le renforcement de sa flotte
    Transavia, la filiale low-cost d'Air France, poursuit son développement. Invitée ce mardi sur BFM Business, la PDG de la filiale, Nathalie Stubler, a annoncé l'arrivée de « 10 nouveaux avions à l'été 2023 », ce qui portera la flotte de la compagnie à 71 appareils. L'été prochain sera ainsi marqué par la livraison des premiers A320neo, moins consommateurs de carburant. Transavia maintient donc le rythme d'une dizaine d'appareils en plus chaque année, qui doit conduire au doublement de la flotte entre 2020 et 2025. Le groupe Air France-KLM s'est engagé sur 100 A320neo et A321neo fermes, et 60 options pour remplacer les 150 Boeing 737 de KLM, Transavia Holland et Transavia France ; la répartition entre les compagnies n'a pas été dévoilée, rappelle La Tribune.

    BFM Business du 20 septembre et La Tribune du 21 septembre
  • Aviation Commerciale
    Le transport aérien entre endettement et nécessité d’investir
    Si la pandémie de Covid-19 touche à sa fin, avec la remontée considérable du trafic, la dette des acteurs du transport aérien a été accrue durant l'épidémie. Selon les chiffres du cabinet Arthur D. Little, la dette cumulée d'un panel de 42 compagnies aériennes est passée de 294,7 Md$ en 2019 à 452,47 Md$ en 2021. La hausse est de 30% pour le panel d'aéroports, à 62,94 Md$, et de 63% pour les principaux loueurs d'avions, à 59,8 Md$. Or les besoins de financements pour les prochaines années s'annoncent immenses. « La crise a accru l'endettement mais elle a aussi accéléré la transition énergétique et les investissements nécessaires », souligne Yann Sonnallier, responsable du financement aéronautique de la Société Générale. Face à un possible effet de ciseau, entre dette et nécessité d’investissement, « Il faut un changement de paradigme, qui passe d'abord par un renchérissement du prix des billets d'avion et un moins grand nombre d'acteurs sur le marché, par la consolidation », estime Yan Derocles, analyste chez Oddo.

    Les Echos du 21 septembre