Synthèse de presse

Industrie
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    « La supply chain Airbus en ordre de marche face au ramp-up » : enquête d’Air & Cosmos
    A l’occasion de la Convention Aeromart Toulouse, qui a lieu du 29 novembre au 1er décembre, Air & Cosmos consacre un article à la supply chain d'Airbus, confrontée au challenge de la montée en cadence. Airbus envisage une reprise massive des volumes de production de ses avions commerciaux, avec l’objectif de sortir chaque mois de ses unités d'assemblage 75 appareils de la famille A320neo à l'horizon 2025. Une feuille de route maintenue lors de la présentation, le 28 octobre dernier, des résultats financiers des neuf premiers mois de l'année, par Guillaume Faury, président exécutif du groupe. Pour la supply chain, cette montée en cadence est un relais de croissance stratégique. Le groupe toulousain Satys a dépassé son niveau d'activité d'avant-crise. « Nous avons enregistré une croissance d'environ 45% cette année, dont la moitié en organique », se félicite Grégory Mayeur, directeur général. « Nous sommes en mesure d'établir des perspectives de croissance à deux chiffres pour les années à venir », ajoute-t-il. L'entreprise vise 250 M€ de chiffre d'affaires en 2025. Pascal Lannette, président du sous-traitant Derichebourg Aeronautics Services, filiale du groupe Derichebourg basée à Blagnac, souligne : « Airbus représente historiquement 80% de notre volume global d'activité. La montée en cadence nous amène à faire face aujourd'hui à des hausses d'activité comprises entre 15 et 25% ». Pour le spécialiste des systèmes d'air Liebherr-Aerospace Toulouse, la feuille de route annoncée est également « une très bonne nouvelle », se félicite François Lehmann, qui codirige la filiale du groupe Liebherr avec Sami Blal, Mathieu Tournier et Nathalie Duquesne. « Nous sommes présents sur la plupart des plateformes, dont l'A320neo, l'A220 et l'A330neo. Cela devrait nous permettre de retrouver notre niveau d'activité d'avant-Covid dès 2023 ». Pierre Barès, directeur général délégué du groupe Mecaprotec, expert du traitement de surface aéronautique, se réjouit également : « Cette année, nous allons enregistrer une croissance de 45%. Nous devrions retrouver notre trend d'avant-crise l'an prochain et visons 60 M€ de chiffre d'affaires en 2026 ». Le groupe Ségneré, spécialisé dans l'usinage, la tôlerie, l'outillage, l'assemblage et la fabrication additive, est aussi directement impacté : « Nous travaillons historiquement sur tous les programmes Airbus », explique Jean-Michel Ségneré, président du groupe. « La montée en cadence a un impact positif assez direct sur notre activité ». Le groupe devrait dépasser les 11 M€ de chiffre d’affaires cette année. Le groupe toulousain Airplane, spécialisé dans la peinture et la maintenance aéronautique, est également concerné : « Pour Airbus, nous peignons uniquement des appareils d'occasion », explique Alain Gaudon, directeur général du groupe. « Nous sommes outillés pour traiter des avions neufs. La montée en cadence pourrait nous faire réfléchir à certaines opportunités. Des réflexions sont en cours ». La supply chain doit toutefois faire face à de nombreux défis, en ce qui concerne la trésorerie, avec la hausse du coût des matières premières et la nécessité d’investir pour monter en capacité, ainsi que le recrutement.

    Air & Cosmos du 24 novembre
  • Industrie
    « Les grands défis de la montée en cadence », entretien avec Olivier Renne (DREETS Occitanie)
    Olivier Renne, responsable du secteur aéronautique à la DREETS Occitanie (Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités), qui co-dirige le Comité stratégique de filière régional aéronautique (avec Didier Katzenmayer, directeur aux affaires industrielles d'Airbus Operations SAS, et aux côtés de la Région), accorde un entretien à Air & Cosmos. Il revient sur les perspectives ouvertes par la montée en cadence de la production annoncée par Airbus. « Nous constatons une dynamique de croissance, notable dans tous les segments de l'aéronautique. Les compagnies aériennes ont besoin d'avions. Pour autant, la situation n'est pas uniforme au sein de la supply chain régionale. Car certaines entreprises, positionnées notamment sur l'A350 et l'A330, n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'activité d'avant-crise, alors que d'autres, plutôt tournées vers les monocouloirs, devraient très directement bénéficier de la montée en cadence qui est annoncée par Airbus et commence d'ailleurs déjà se matérialiser », indique-t-il. Olivier Renne évoque également le besoin en fonds de roulement (BFR), sujet de discussions entre fournisseurs et donneurs d'ordre : « Les donneurs d'ordre, globalement, font leur part. On voit certaines entreprises qui ont ainsi pu négocier des hausses de prix liées à des surcoûts en matières premières ou en énergie ». En ce qui concerne le recrutement, il note : « je vois aujourd'hui apparaître une lueur d'espoir. Car jusqu'à présent, les entreprises nous disaient : “Je publie des offres et il n'y a pas de candidats”. Désormais, elles voient arriver sur le marché des personnes qui avaient été mises au chômage au moment de la crise sanitaire et qui peuvent se laisser séduire par un secteur aéronautique dont l'image s’est améliorée ».

    Air & Cosmos du 24 novembre
  • Industrie
    Air France accueille son vingtième Airbus A350
    Le vingtième A350-900 d’Air France a été livré le 25 novembre. Baptisé « Angers », l’appareil est affecté aux liaisons long-courrier de la compagnie. Il a effectué son premier vol commercial vers Lima, au Pérou. La compagnie a commandé un total de 38 exemplaires de l'A350-900, dont les livraisons se poursuivront jusqu'en 2025.

    Air & Cosmos et Air Journal du 26 novembre
  • Industrie
    A Bercy, une journée découverte des métiers de l’industrie pour les collégiens et lycéens
    Jeudi 24 novembre, dans le cadre de la 11ème semaine de l’Industrie, le ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique a ouvert ses portes à près de 1 000 collégiens et lycéens lors de la journée « Bercy fait son industrie ». L’événement s’est déroulé en présence de Roland Lescure, ministre délégué chargé de l’Industrie, et de Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. « Il n'y a pas assez de filles dans l'industrie », a insisté Pap Ndiaye. « Il est temps qu'on fasse entrer l'industrie dans l'école et l'école dans l'industrie », a déclaré de son côté Roland Lescure. « Il faut que les usines s'ouvrent aux jeunes et que les jeunes s'ouvrent à l'usine, pour réindustrialiser le pays », a-t-il souligné. « L'industrie, en plus, ça paie bien ! Si vous voulez fabriquer des choses, être bien payé, voyager, vous éclater, allez dans l'industrie ». A cette occasion, Pap Ndiaye a également fait part de son intention de « rénover le stage de 3ème ».

    Les Echos du 28 novembre

Environnement
  • Environnement
    Interdiction de l'avion sur les trajets desservis par le train en moins de 2h30 : la décision de Bruxelles attendue prochainement
    Après un an de tractations avec le gouvernement français, la Commission européenne va se prononcer sur l'interdiction de l'avion sur les trajets desservis par le train en moins de 2h30. Selon Olivier Jankovec, le directeur général de l'association des aéroports européens (ACI Europe), qui avait porté plainte contre la décision française aux côtés de l'Union des aéroports français (UAF) et du SCARA (association de compagnies aériennes françaises), la décision de la Commission pourrait être annoncée dans la première semaine de décembre. Il est probable que la règle des 2h30, qui concernait potentiellement quatre liaisons intérieures (Paris-Bordeaux, Paris-Nantes, Paris-Lyon et Lyon-Marseille), devra être limitée dans le temps, et non pas définitive comme le prévoyait le texte initial. La réglementation européenne stipule en effet que toute limitation ou interdiction d'exercer des droits de trafic, pour remédier « à des problèmes graves d'environnement », ne peuvent durer plus de trois ans.

    Les Echos et La Tribune du 28 novembre
  • Environnement
    HyLight, une startup française qui conçoit des dirigeables à hydrogène
    Les Echos consacrent un article à la startup HyLight, qui conçoit des dirigeables à hydrogène dédiés à l'imagerie aérienne. Grâce à leurs moteurs à hydrogène, ces dirigeables peuvent voler jusqu'à 20 heures et parcourir 600 km. Ils peuvent aussi embarquer une charge utile de 10 kg, ce qui permet d’employer des caméras haute définition et des capteurs (thermique, infrarouge, matières chimiques, CO2, etc.). Les dirigeables d'HyLight se présentent comme une solution alternative aux drones, hélicoptères et satellites pour répondre aux nouveaux besoins des industriels utilisant la prise de vues (notamment les opérateurs d'infrastructure : lignes électriques de haute tension, pipelines, routes, etc.). La startup a reçu 140 000 € de subventions de la part de Bpifrance.

    Les Echos du 28 novembre

Espace
  • Espace
    Mars : la mission InSight a 4 ans
    La mission InSight de la NASA a atteint le 26 novembre son quatrième et dernier anniversaire. Une demande d'extension de mission pour une année martienne (équivalente à deux années terrestres) supplémentaire avait été accordée début 2021 pour la sonde, dont les panneaux solaires sont progressivement recouverts de poussière rouge. La prolongation a permis d’enregistrer une série d'impacts de météorites et de « marsquakes ». « Nous avons comptabilisé en tout plus de 1 300 événements, répartis en quatre familles d'intensité décroissante (A, B, C et D). Mais, si l'on ne retient que les plus beaux signaux, correspondant sans ambiguïté à d'authentiques séismes […], nous en sommes à 14, celui de mai 2022 étant le dernier et le plus intense », explique le géologue Eric Beucler, professeur à Nantes Université et cosignataire des articles scientifiques dans lesquels sont détaillés ces événements.

    Les Echos du 28 novembre
  • Espace
    Thales Alenia Space et la révolution du satellite quantique
    Thales Alenia Space a signé en septembre un partenariat avec le singapourien SpeQtral, qui entend lancer un satellite de communications quantiques en 2024, rappelle L’Usine Nouvelle. L’entreprise vise la création d’un réseau internet quantique de bout en bout d’ici à 2035. Cette collaboration va lui permettre de tester ses stations au sol avant le lancement de son propre satellite quantique. Thales Alenia Space va équiper l’Observatoire de la Côte d’Azur, à Nice, avec le matériel nécessaire pour échanger de l’information quantique avec l’orbite, « notamment un télescope capable d’envoyer et de recevoir des photons », précise le magazine. Ses chercheurs espèrent avoir démontré la faisabilité de telles communications et déployé une seconde station au sol d’ici à cinq ans.

    L’Usine Nouvelle du 28 novembre

Défense
  • Défense
    L’Alouette III part à la retraite
    L’hélicoptère léger multimission Alouette III va être retiré du service actif. Une cérémonie sera organisée à cette occasion le 9 décembre prochain depuis la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic (Finistère). Développé par Sud Aviation puis modernisé par l’Aérospatiale, l’Alouette III a débuté sa carrière en 1961. Comme le Lynx, retiré du service en 2020, l’Alouette III sera remplacé par le H160 « Guépard », conçu par Airbus Helicopters. Fin 2021, le ministère des Armées a commandé 169 H160. Le premier appareil a été livré à la Marine en septembre 2022.

    Le Figaro du 26 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le ministère italien de l'Economie étudie l'option de vendre la majorité d’ITA Airways à Lufthansa
    Le ministère italien de l'Economie étudie l'option de vendre la majorité d'ITA Airways à un consortium formé par Lufthansa et le groupe public italien des chemins de fer, Ferrovie dello Stato (FS), a rapporté jeudi le quotidien Corriere della Sera. Selon le schéma à l'étude, Lufthansa pourrait acquérir 51% d'ITA Airways pour un montant de 250 M€ et FS prendrait 29%, laissant au ministère de l'Economie 20%, détaille le Corriere della Sera, citant des sources gouvernementales. Contactés par l'AFP, Ferrovie dello Stato et le ministère italien de l'Economie n'ont pas fait de commentaire.

    Ensemble de la presse du 26 novembre