Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Au Salon du Bourget, la campagne L’Aero Recrute bat son plein
    Près de 180 000 visiteurs grand public sont attendus jusqu'à dimanche au salon du Bourget. L’occasion pour les entreprises de la filière de mettre en avant les grands besoins de recrutement dans les mois à venir (25 000 postes à pourvoir en 2023) et guider les étudiants vers les formations adéquates. « C'est un appel que nous lançons aux candidats et candidates à rejoindre la filière aéronautique », déclare Philippe Dujaric, directeur des Affaires sociales et de la Formation au GIFAS. « Le trafic aérien mondial est revenu à son niveau d'avant crise un peu plus tôt que prévu, les compagnies aériennes accélèrent le renouvellement de leur flotte pour des raisons économiques et il y a aussi le succès à l'exportation de matériel de défense et notamment du Rafale, produit 100% français avec derrière Safran, Thales et beaucoup d'équipementiers. Ce qui fait que le plan de charge de production va beaucoup augmenter dans les mois à venir. À cela s'ajoute un plan de charge technologique très ambitieux avec une aviation bas carbone qui fait appel aux compétences d'ingénierie. La maintenance fait également un fort appel de mécaniciens. Au global, nous prévoyons 25 000 embauches cette année dont 18 000 postes en CDI et 7 000 places en alternance », détaille Philippe Dujaric. Au Bourget, le GIFAS propose un avion des métiers et des formations. Dans un hall dédié de 3 000 m2, 17 métiers de la filière sont représentés (ingénieur propulsion, architecte système, ajusteur, soudeur, peinture, mécanicien...) ainsi qu'une quarantaine d'organismes de formation. Par ailleurs, jusqu'à dimanche, le Salon sera transformé aux couleurs de la campagne L'Aéro Recrute lancée par le GIFAS. Pendant trois jours, les demandeurs d'emploi et étudiants pourront déposer leur CV, échanger directement avec des recruteurs et se renseigner sur les 10 000 offres d'emplois de plus de 200 entreprises de la filière.

    La Tribune, AFP et Le Parisien du 23 juin

Industrie
  • Industrie
    Safran entend être le « premier au monde à certifier un avion électrique » – entretien avec Olivier Andriès
    Invité sur BFM Business, Olivier Andriès, directeur général de Safran, a présenté la stratégie du groupe pour accompagner la décarbonation de l'aviation. « Nous serons les premiers à certifier un moteur électrique, nous avons déjà cinq clients qui sont des acteurs de l'aviation générale ou des mobilités nouvelles. On a décidé de faire l'assemblage de ces moteurs à Niort en Charentes », déclare-t-il. Pour atteindre la neutralité carbone, selon le dirigeant, « 30% viendra de la technologie, 10% des opérations (trajectoires, manœuvres au sol...), et on pense que 50% viendra des carburants durables. Si on arrive à décarboner à hauteur de 90% on a déjà fait l'intégralité du chemin ». Olivier Andriès a évoqué le nouveau moteur, Rise, « non caréné, ce qui nous permet de doubler la taille de la soufflante (à l'avant du moteur) : on améliore alors drastiquement l'efficacité propulsive du moteur. Ce moteur permettra de faire une économie de carburant de 20% par rapport aux dernières générations de moteurs lancées il y a moins de 5 ans », se félicite Olivier Andriès. « On a annoncé un accord avec Airbus qui va mener des tests en vol avec un A380 en 2026/2027. On travaille avec eux pour l'intégration de ce moteur. On vise une entrée en service en 2035 chez Airbus ou Boeing », précise-t-il. L’intégralité de l’interview est à retrouver en ligne : https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/industries/safran-entend-etre-le-premier-acteur-au-monde-a-certifier-un-moteur-electrique-pour-l-aviation_AN-202306220774.html

    BFM Business du 22 juin
  • Industrie
    Aura Aero, Ascendance Flight Technologies, AutoFlight… au Bourget, vitalité de l’aéronautique, succès des startups et des « taxis volants »
    Au Salon du Bourget, cette année, au côté des constructeurs établis qui ont renoué avec la croissance, plusieurs startups se sont fait une place. Ce sont notamment des sociétés qui ont développé des petits appareils hybrides ou électriques régionaux ainsi que des « taxis volants », des appareils à décollage et atterrissage verticaux (VTOL), à retrouver sur l’exposition du Paris Air Mobility. « Nous cumulons 555 intentions d’achat pour notre aéronef, baptisé Atea, après avoir signé 310 nouvelles lettres d’intention pendant le salon », indique Jean-Christophe Lambert, PDG d’Ascendance Flight Technologies. Celle-ci a noué un partenariat sur l’avion électrique avec Daher, constructeur des appareils TBM et Kodiak. Aura Aero, sur le marché des avions régionaux électriques et hybrides, a signé des lettres d’intention pour son aéronef de 19 places, baptisé ERA, notamment avec Elit’Avia, compagnie maltaise d’aviation privée, et avec Asian Aerospace, basée aux Philippines. ERA cumule plus de 300 engagements d’achat. Ces nouveaux appareils très bas carbone ou zéro émission de CO2 doivent être certifiés avant d’être livrés à horizon 2027-2030. À cet effet, Aura Aero a signé un partenariat avec l’américain Alpine Air Express, afin de certifier ERA aux États-Unis. Par ailleurs, après un accord avec Volocopter, le Groupe ADP a noué un partenariat avec la startup AutoFlight, afin d’expérimenter ses taxis volants depuis le « vertiport » de Pontoise lors des JO de Paris en 2024.

    Le Figaro du 23 juin
  • Industrie
    La Normandie veut faire connaître et développer sa filière aéronautique
    Normandie AeroEspace (NAE) lance un plan d'actions pour accompagner la croissance de la filière aéronautique et spatiale normande et la faire mieux connaître. L'association compte 167 adhérents – dont des grands groupes tels que Safran, Thales, ArianeGroup, et 100 PME et ETI. « L'aéronautique et le spatial représentent 21% du PIB de la région », explique Philippe Eudeline, président de NAE. Au Bourget, le pavillon NAE accueille les visiteurs sur 820 m2 afin de présenter ses 46 exposants, leurs métiers et des offres d'emploi (la filière régionale compte recruter environ 1 800 personnes cette année). « Nous sommes présents au salon depuis 2009. À l’époque, nous étions 9 entreprises, aujourd'hui c'est près de 50 », commente Philippe Eudeline. Le plan d’actions comporte cinq volets. D'abord, l'emploi, la formation et l'orientation des jeunes pour aider les entreprises à recruter et aller à la rencontre des collégiens. Ensuite, des aides ciblées sur les petites entreprises (PME, ETI et startups) afin de les accompagner sur les aspects techniques, financiers, commerciaux et s'exposer dans les salons internationaux. Puis, un volet compétitivité avec un accent mis sur la numérisation et la cybersécurité. « Les donneurs d'ordre exigent de leur partenaire qu'ils soient cyber-sécurisés. C'est devenu un critère majeur », insiste Philippe Eudeline. Le plan comporte aussi un volet communication à destination des jeunes. Enfin, dernier axe de travail, la RTI (recherche, technologie et innovation). « La NAE a structuré une feuille de route New Space et décarbonation et lancé, avec le soutien de l'État, l'initiative DemoTech. Il s'agit d'inciter les entreprises à travailler ensemble pour développer des démonstrateurs afin de tester et faire mûrir leurs innovations technologiques », explique Samuel Cutullic, délégué général de NAE.

    Le Figaro du 23 juin
  • Industrie
    Salon du Bourget : les numéros spéciaux d’Air & Cosmos et Paris Match
    Le magazine Air & Cosmos propose cette semaine un numéro « Spécial Bourget ». L’occasion de plonger en détail dans les enjeux du Salon, à travers des dossiers passant en revue la défense, l’avion décarboné, l’espace et les régions. Des interviews de nombreux dirigeants et personnalités sont à consulter. Paris Match consacre aussi cette semaine une édition spéciale au Salon du Bourget, qui présente les enjeux de la décarbonation. Bruno Even, président du Comité de pilotage du CORAC, s’exprime notamment. « La mobilisation pour atteindre la neutralité carbone en 2050 est totale », insiste-t-il. Au Salon du Bourget, le Paris Air Lab, espace dédié de 1 000 m², permet de comprendre et découvrir les enjeux et les avancées technologiques en faveur de l’aviation durable.

    Air & Cosmos du 15 juin et Paris Match du 19 juin

Environnement
  • Environnement
    « Décarboner le ciel » : le secteur aérien fait feu de tout bois
    Dans son supplément du mois de juin, L’Opinion consacre un article à la décarbonation du transport aérien. « Le transport aérien a fait le pari, qui marche plutôt bien jusque-là, de multiplier les mesures, à tous les niveaux de la chaîne, pour réduire son impact […] si le transport aérien ne cesse de croître sur la planète, la part des émissions de CO₂ du secteur ne connaît pas la même croissance et reste stable en pourcentage », explique Paul Chiambaretto, directeur de la chaire Pégase, dédiée à l'économie du transport aérien et de l’aérospatiale, à la Montpellier Business School. Les nouvelles générations d’avions, équipés de moteurs plus économes en carburant et plus performants, permettent de réduire les émissions de 20 % à 25 % immédiatement. Les pilotes sont désormais formés à l'écopilotage, l'équivalent aérien de l'écoconduite : trajectoires plus rectilignes calculées par Intelligence artificielle, routes tenant compte des vents porteurs, descentes sans palier, roulages à demi puissance… Air France estime ainsi réaliser 2 à 3% d'économies supplémentaires d’émissions de CO₂, avec l’objectif d’atteindre 10% en 2030. Les carburants d’aviation durables (SAF), produits à base de déchets forestiers ou agricoles, émettent quant à eux 80% de CO₂ en moins que les carburants classiques. « Nos clients peuvent, à l’achat du billet ou à l’enregistrement, souscrire une option environnement pour soutenir cette consommation », indique Air France.

    ‘O₂ (L’Opinion) du 23 juin
  • Environnement
    SAF : Airbus signe un protocole d’accord avec LanzaJet
    Airbus et LanzaJet ont annoncé, jeudi 22 juin, la signature d'un protocole d'accord pour la production de carburant d'aviation durable (SAF). Aux termes du partenariat, les deux groupes comptent explorer la faisabilité de la construction de sites de production de SAF à partir du procédé « Alcohol-to-Jet » (ATJ) de LanzaJet, qui permet de convertir de l'alcool en carburéacteur. L'objectif est de parvenir, d'ici à la fin de la décennie, à une technologie qui permettrait à Airbus de faire fonctionner l'intégralité de ses avions au SAF, sans besoin de modifier l'infrastructure de ses appareils.

    Zone-Bourse.com du 23 juin
  • Environnement
    Airbus Flight Academy Europe et Aura Aero collaborent sur un projet de décarbonation pour la formation des pilotes
    Airbus Flight Academy Europe, filiale d'Airbus qui fournit des services de formation aux pilotes et élèves-officiers des Forces armées françaises, annonce avoir signé un protocole d'accord (MoU) avec Aura Aero. Ce partenariat vise à aborder conjointement la décarbonation de la formation des pilotes, en introduisant des avions à propulsion électrique pour la formation des pilotes commerciaux et militaires. Airbus Flight Academy Europe collaborera au développement initial d'Integral E, un avion d'entraînement biplace entièrement électrique, doté d'une heure d'autonomie de vol et « parfaitement adapté aux premières étapes de la formation des pilotes », est-il précisé.

    BFM Bourse du 23 juin
  • Environnement
    Salon du Bourget : 4CAD Group et Aura Aero coopèrent pour contribuer à la décarbonation du secteur aéronautique
    4CAD Group, distributeur et intégrateur de solutions logicielles pour les industriels, et Aura Aero, spécialisé dans l’aviation régionale décarbonée, signent un partenariat stratégique, afin d’optimiser les processus Supply & Production par l'utilisation d'outils numériques « performants et adaptés aux besoins spécifiques du secteur aéronautique ». Jérémy Caussade, cofondateur et Président d’Aura Aero, commente : « Un industriel moderne ne peut envisager efficacement son avenir et sa croissance qu’en étant digital. Se doter de moyens à la fois performants, agiles et évolutifs, tels que les propose 4CAD Group, nous paraît être une bonne solution pour contribuer ensemble à la décarbonation de l’aviation ». Jérémy Caussade accorde par ailleurs un entretien au magazine Air & Cosmos, dans l’édition « Spécial Bourget ». Il y détaille la stratégie de développement d’Aura Aero.

    ITRNews et Air & Cosmos du 23 juin

Défense
  • Défense
    Safran fournira des systèmes pour les hélicoptères Tigre modernisés
    Dans le cadre du programme de modernisation de l’hélicoptère d’attaque Tigre, Airbus Helicopters a sélectionné Safran Electronics & Defense pour la fourniture des équipements clés participant au pilotage et à la navigation des aéronefs destinés aux armées française et espagnole. Il s’agit de la centrale de navigation SkyNaute - un système de navigation inertielle hybride basé sur une technologie brevetée Safran, le HRG (Gyroscope à Résonateur Hémisphérique) Crystal -, de la centrale de cap et d’attitude APIRS – qui fournit les données essentielles au pilotage de l'hélicoptère - et des actionneurs TRIM de Safran. Ces produits « permettront aux équipages du Tigre de mener à bien l’ensemble de leurs missions sur les théâtres d’opérations les plus exigeants, quelles que soient les conditions », précise Safran.

    Air & Cosmos du 23 juin
  • Défense
    Le système d’observation et de désignation Euroflir 410D de Safran équipera les avions de renseignement VADOR de l’armée de l’Air et de l’Espace
    Le système électro-optique Euroflir 410D de Safran Electronics & Defense a été sélectionné par la Direction Générale de l’Armement (DGA) pour équiper les Beechcraft Super King Air 350, Vecteurs Aéroportés de Désignation, d’Observation et de Reconnaissance (VADOR) destinés à l’armée de l’Air et de l’Espace. Capables de détecter et d’identifier des menaces à plusieurs dizaines de kilomètres, les Euroflir 410D « permettront aux forces françaises de mener en toute discrétion les missions d’identification, de surveillance et de reconnaissance (ISR) dévolues aux VADOR, de jour comme de nuit, y compris dans des conditions météorologiques très fortement dégradées », précise Safran.

    Zone-Bourse.com du 23 juin
  • Défense
    Thales : le groupe prend la tête du projet de recherche européen EPIIC – L‘Estonie s'équipe du radar GM400a
    Thales prend la tête du projet de recherche européen EPIIC (Enhanced Pilot Interfaces & Interactions for fighters Cockpit) pour concevoir les technologies du futur cockpit militaire. Financé par la Commission Européenne via le Fonds Européen de Défense à hauteur de 75 M€, EPIIC réunit 27 acteurs majeurs de l'industrie et de la recherche européennes. Piloté par Thales, le projet vise à « relever le défi du combat aérien du futur en identifiant, développant et évaluant les technologies de rupture et les nouvelles interfaces homme-machine destinées à être intégrées dans les cockpits des prochains avions de chasse », détaille Thales. Ces technologies soutiendront un pilote « devenu un véritable stratège du combat collaboratif », en créant un environnement immersif au service de la mission. Par ailleurs, à l’occasion du Salon du Bourget, l’Estonie a acheté deux radars GM400 Alpha de dernière génération auprès de ThalesRaytheonSystems. L’Estonie devient le deuxième client de ce système radar durant le salon du Bourget, après l’Indonésie qui a acheté 13 de ces radars le 19 juin.

    Air & Cosmos et Boursier.com du 23 juin

Espace
  • Espace
    Thales Alenia Space signe avec ArianeGroup un contrat pour la télémétrie d’Ariane 6
    Thales Alenia Space annonce la signature d'un contrat avec ArianeGroup pour la production du transmetteur de télémétrie pour Ariane 6. Dans un premier temps, ce contrat couvrira jusqu'au 15ème lancement d'un programme qui doit s'étendre sur 30 ans. Il s'agira de livrer 30 équipements d'ici l'automne 2025, et permettre ainsi de préparer la montée en cadence pour la phase d'exploitation. « La fonction principale des deux transmetteurs de télémétrie est de transférer vers le sol les données émises par le lanceur durant toute la durée de la mission de lancement et ainsi de réaliser les analyses après chaque vol », indique Thales Alenia Space. « L’émetteur de 30W, extrêmement performant, a été intégralement conçu et réalisé par Thales Alenia Space en Espagne, créant ainsi la possibilité d’une ligne de produits d’émetteurs numériques spatiaux », indique le groupe.

    BFM Bourse du 23 juin
  • Espace
    Entretien avec Philippe Baptiste : « Où vont voler Thomas Pesquet, Sophie Adenot et les autres astronautes européens ? »
    Philippe Baptiste, président du CNES, accorde un entretien au Figaro. Pour lui, l’Europe ne peut rester dépendante des Américains pour envoyer ses propres astronautes dans l’espace. A ses yeux, « Le rôle du CNES, aujourd’hui, c’est à la fois de soutenir nos grands champions, comme Airbus Defense & Space et Thales Alenia Space dans le domaine des satellites, mais aussi d’aider les nouveaux acteurs qui arrivent avec des idées nouvelles, en mettant à leur disposition des technologies, des moyens d’essais, dont ils ont besoin », précise-t-il. Concernant l’accès à l’espace, « Je pense que l’Europe ne peut pas se contenter de rester un « junior partner » de nos amis américains sur ce sujet », alerte le dirigeant. « Il faut qu’on développe une certaine autonomie sur certains segments. À la fin de cette décennie, ce sera la fin de l’ISS. Où vont voler Thomas Pesquet, Sophie Adenot et les autres astronautes européens ? Nos astronautes, et particulièrement Thomas, incarnent aujourd’hui une confiance dans l’avenir, une confiance dans les sciences et les technologies dont nous avons grandement besoin aujourd’hui. Si ne faisons rien, nous devrons nous appuyer sur des opérateurs privés américains qui sont en train de lancer des projets de stations spatiales ».

    Le Figaro du 23 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Entretien avec Campbell Wilson, à la tête d’Air India qui vient de commander 500 avions à Airbus et Boeing
    Campbell Wilson, à la tête d’Air India, accorde un entretien aux Echos. Il présente le plan de transformation en 5 ans de la compagnie aérienne, baptisé « Vihaan » ou « Aube d'une nouvelle ère » en sanscrit. « La première phase de ce plan consiste à fusionner les quatre compagnies aériennes détenues par le groupe Tata (Air India, Air India Express, Vistara et AirAsia India), pour former une compagnie low cost moyen-courrier sous la marque Air India Express, et une compagnie long-courrier internationale sous la marque Air India », explique-t-il. Le groupe compte grossir à l'international. Air India mise sur ses nouveaux avions, dont les livraisons devraient débuter avant la fin de l'année. Les A350 et les B777X et B787 permettront notamment de desservir presque toutes les grandes métropoles américaines en vol sans escale, depuis Delhi et Mumbaï. La compagnie indienne a l’intention « de tripler de tailler d'ici 5 ans », selon son dirigeant, et atteindre une taille comparable à celle d'Air France-KLM ou du groupe Lufthansa. « L'Inde est un vaste pays, avec une grosse population très mobile, pour qui l'avion est parfois le seul moyen de se déplacer, mais aussi une diaspora importante à travers le monde, explique le patron d'Air India. Tout cela génère un fort désir de voyages en avion. Mais jusqu'à présent, l'absence de compagnie indienne puissante à l'international réduisait le choix des Indiens. C'est en train de changer », prévient-il.

    Les Echos du 23 juin

Innovation
  • Innovation
    Au Bourget, l’ONERA présente deux avions du futur, Espadon et Gullhyver
    Lors du Salon du Bourget, l’ONERA a dévoilé le projet Espadon, qui vise à mettre au point un avion supersonique. Ce projet s'appuie sur l'expertise acquise par l'ONERA dans le domaine du vol hypersonique aérobie, depuis les années 1950, et en particulier sur ses compétences en matière d'aérodynamique, de propulsion, de matériaux, de thermique ainsi que de furtivité. L’objectif est d'identifier les briques technologiques à maîtriser et de proposer des feuilles de route technologiques. Le projet constitue aussi un cas d'étude permettant d'imaginer les contextes d'emploi, les missions ainsi que les capacités probables d'un tel système. Au Bourget, l’ONERA présente également la maquette d'un avion de ligne de nouvelle génération à hydrogène. Baptisé Gullhyver, l'appareil est équipé de moteurs à hélices non carénées et d'une aile plus étroite et de plus grande envergure que les voilures des avions actuels, afin d'augmenter son efficacité aérodynamique.

    Le Figaro du 23 juin