Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Les difficultés de la chaîne d'approvisionnement française commencent à s'atténuer
    Les fournisseurs français s'apprêtent à vivre une nouvelle année difficile, mais, selon Aviation Week, des signes d'amélioration de leur situation apparaissent sur au moins 2 fronts : les prix de l'énergie et la trésorerie. En 2023, les difficultés de la chaîne d'approvisionnement et les problèmes d'embauche de l'ensemble de l'industrie resteront les thèmes dominants, selon Guillaume Faury, Président du GIFAS et PDG d'Airbus. Le secteur aéronautique et spatial a été confronté au défi permanent de recruter suffisamment de travailleurs qualifiés et de spécialistes dans divers domaines. « Les fournisseurs bénéficient d'une forte demande et doivent faire face à des vents contraires. Notre rôle est de faire en sorte que la chaîne d'approvisionnement soit résiliente », explique Martin Sion, Président du GEAD (Groupe des Equipementiers Aéronautiques et de Défense) du GIFAS. Par ailleurs, l’action du gouvernement face à l’augmentation des prix de l’énergie commence à se révéler efficace. « Depuis que le dispositif du gouvernement est en place, on voit les 1ers résultats » déclare Clémentine Gallet, Présidente du Comité Aero-PME du GIFAS. Les entreprises qui connaissent des problèmes temporaires de trésorerie peuvent bénéficier du soutien d’un fonds, créé en 2020 et dirigé par Tikehau ACE Capital, pour les aider à augmenter leur capital. Au total, 50 à 60 opérations de recapitalisation ont été menées, selon les chiffres du GIFAS. Sur les 750 M€ levés, environ 600 M€ ont été utilisés, indique Pierre Bourlot, Délégué général du GIFAS. L'attente initiale était que le fonds atteigne 1 Md€. « Au bout d'un certain temps, cela n'a plus de sens d'augmenter le capital du fonds, donc nous restons proches des 750 M€ » conclut Guillaume Faury. Un signe que les problèmes de trésorerie de la chaine d’approvisionnement française sont en passe d'être jugulés.

    Aviation Week du 10 janvier

Industrie
  • Industrie
    Trescal annonce 5 nouvelles acquisitions dans le monde
    Trescal a annoncé l’acquisition de Standard Calibration Technology Institute (SCTI) en Corée, Nordic Service Group (NSG) en Scandinavie, Delta-P Monitoring Technology en Irlande, ASG X-Technologies en Australie et Integrajaya Calibration Technologies (ICT) en Malaisie. Ces acquisitions, qui représentent un chiffre d’affaires supplémentaire de 25M€, sont les 1ères acquisitions depuis qu’EQT Infrastructure, le groupe suédois, est entré en négociations exclusives pour reprendre une participation majoritaire dans Trescal. La société coréenne SCTI, qui emploie 100 personnes, effectue plus de 200 000 étalonnages par an. Son expertise en spectrophotométrie complète les domaines de compétence de Trescal en Corée. L’acquisition de NSG, présent au Danemark, en Suède, en Norvège et en Finlande, qui propose des services adaptés au secteur de la santé, permettra à Trescal de pénétrer le marché finlandais et de renforcer sa présence en Scandinavie. Également spécialisé dans le secteur de la santé, Delta-P comprend dans son offre la qualification de salles blanches et la maintenance des systèmes de climatisation, ventilation, chauffage et réfrigération. Le laboratoire australien ASG X, basé à Melbourne, possède quant à lui des compétences d’étalonnage dans les domaines de la pression, l’électricité, les fréquences et l’anémométrie.

    Actutem du 10 janvier
  • Industrie
    Thales pérennise et diversifie l'activité de son site de Pont-Audemer
    Thales a annoncé lundi 9 janvier qu'il allait produire des cartes électroniques à haute valeur ajoutée sur son site de Pont-Audemer dans l’Eure. Le groupe de Défense et de technologies avait annoncé en 2020 un plan de « gestion active de l'emploi » et invoquait un « changement structurel » du marché de la carte SIM. Ce nouvel investissement de 30 M€ permettra à Thales de « renforcer la maîtrise de sa chaîne d'approvisionnement, de renforcer ses capacités de production et de contribuer à la souveraineté nationale de grands programmes de Défense », détaille le groupe dans un communiqué. Outre les cartes SIM, l'usine normande produira et assemblera en 2025 des cartes électroniques intégrées (cartes de circuits imprimés dites « PCBA »), qui se retrouvent notamment dans la majorité des dispositifs électroniques embarqués des avions et sur lesquelles son site de Cholet dans le Maine-et-Loire travaille déjà.

    Le Figaro du 10 janvier
  • Industrie
    Safran Aero Booster se prépare à construire sa nouvelle usine d’ailettes en titane en Belgique
    Safran Aero Booster a déposé le permis pour la construction de sa nouvelle usine à Marchin, qui sera ensuite soumis à une enquête publique. Safran Aero Booster, basé à Milmort, avait choisi de s’agrandir en créant une nouvelle usine sur le site TDM à Marchin afin d’y fabriquer ses ailettes en titane. Cet investissement de 50 M€ doit permettre d'assurer sa chaine logistique mais aussi de pouvoir rester indépendante dans la conception du compresseur des futurs moteurs à faibles émissions. À l'horizon 2026, cette usine de haute technologie devrait produire près de 2 000 aubes de compresseur pour moteurs aéronautiques par jour.

    Today in Liège du 9 janvier
  • Industrie
    Stellantis va produire en série l’eVTOL d’Archer Aviation
    Stellantis et Archer Aviation se sont accordés sur un élargissement significatif de leur partenariat via la production conjointe de l’eVTOL Midnight d’Archer. Depuis 2021, Archer a mis à profit l’expertise de Stellantis en matière de production, de chaîne d’approvisionnement et de conception pour soutenir ses propres efforts d’ingénierie, de développement et de commercialisation de son aéronef eVTOL. L’objectif du groupe automobile et de la startup créée en 2020 est de démarrer la production en 2024. Stellantis, qui apporte également jusqu’à 150 M$ en fonds propres à Archer, prévoit d’accroître sa participation stratégique via l’acquisition ultérieure de titres Archer en open market. Ce partenariat devrait permettre de respecter les plans de commercialisation d’Archer, tout en consolidant la mise sur le marché de son appareil en lui permettant plusieurs centaines de millions de dollars d’économies lors de la montée en puissance de la production. Avec une charge utile estimée à plus de 450 kg, le Midnight est conçu pour transporter 4 passagers en plus du pilote. Affichant une autonomie de 160 km, sur le papier, il est optimisé pour des courts trajets consécutifs d’environ 30 km avec un temps de recharge d’environ 10 minutes entre chaque trajet.

    Ensemble de la presse du 10 janvier

Espace
  • Espace
    Airbus Defence and Space soutiendra le projet de station privée Starlab
    Airbus Defence and Space a annoncé, le 4 janvier, apporter son soutien et son expertise en matière de conception technique au projet de station orbitale privée Starlab. La station, qui doit être placée en 2028 sur orbite terrestre basse, ambitionne de devenir la 1ère station commerciale en vol libre du monde. Toutes sortes d’expériences en micropesanteur pourront y être menées, pour aider la NASA, les agences spatiales et les chercheurs du monde entier, après l’arrêt de la Station spatiale internationale (ISS). Ce partenariat devrait permettre à terme au projet Starlab de devenir supra-américain alors que le projet a été présenté en octobre dernier par les sociétés américaines Lockheed Martin, Nanoracks et Voyager Space, une startup fondée en 2019 à Denver. « Ce partenariat avec Voyager Space est la 1ère étape vers la mise en service de la prochaine génération de stations spatiales destinées aux astronautes internationaux », a déclaré Jean-Marc Nasr, Directeur des activités spatiales d’Airbus. « Cette collaboration est une étape importante pour faire de Starlab une réalité, en fournissant les bases d'un leadership européen et américain durable dans l'Espace », a-t-il ajouté.

    Air & Cosmos du 10 janvier
  • Espace
    Selon le Directeur de l’ESA, Joseph Aschbacher, l’accès indépendant de l’Europe à l’Espace est menacé
    L'accès indépendant de l'Europe à l'Espace sera menacé si le développement des services de lancement de satellites ne fait pas l'objet d'une réforme radicale, a averti le directeur de l'Agence spatiale européenne (ESA), Josef Aschbacher. Il estime qu’une approche axée sur le marché était nécessaire pour garantir que la région continue de disposer de capacités de lancement souveraines et compétitives. « Nous sommes confrontés à une crise dans le secteur des lanceurs », a déclaré Joseph Aschbacher. « Le moment est venu d'examiner réellement la manière dont nous voulons construire le système de lanceurs à l'avenir ». L'Europe n'a pas réussi à développer des services de lancement « entièrement commerciaux » dans le cadre du modèle traditionnel, ce qui limite la capacité de l'industrie à répartir le développement et la production. Il souhaite ainsi que son agence adopte une réforme de type NASA, dans laquelle elle achèterait des services définis au lieu de gérer le développement de systèmes qui sont ensuite commercialisés par Arianespace. « Nous devons faire en sorte que le secteur commercial, par le biais d'un processus concurrentiel, fournisse des solutions de lanceurs dont l'ESA est le client », a-t-il détaillé. « Comme la NASA, l'agence pourrait toujours fournir un soutien technologique. Mais elle agirait en tant que client d'ancrage pour les entreprises du secteur privé ».

    Financial Times du 10 janvier
  • Espace
    Le Royaume-Uni échoue à placer des satellites en orbite depuis son site de Newquay
    Le 1er tir de la mission « Start me up », pilotée par Virgin Orbit, a eu lieu lundi 9 janvier depuis le site de Newquay. La mission, issue d'une coopération entre l'Agence spatiale du Royaume-Uni (UKSA), le Conseil de Cornwall, la Royal Air Force et pilotée par Virgin Orbit, société spatiale codétenue par le milliardaire Richard Branson, devait lancer 9 petits satellites en orbite basse pour le compte de 7 clients privés et gouvernementaux. La 1ère fusée jamais lancée dans l'Espace depuis le sol britannique n'a, pour une raison qui n'a pas été rendue publique immédiatement, pas atteint l'orbite voulue. Le système de lancement, associant un avion et une fusée, avait été testé en 2017 outre-Atlantique. Le Boeing 747 modifié, baptisé « Cosmic Girl », a bien décollé lundi soir avec, fixé sous une de ses ailes, la fusée Launcher One. Une fois les 35 000 pieds atteints comme prévu, soit 10,5 km, l'appareil semble bien avoir été en mesure de larguer la fusée qui, à ce moment précis, devait allumer ses moteurs pour s'arracher à l'attraction terrestre et atteindre l'orbite basse pour déployer les satellites installés sous sa coiffe. Cette dernière étape a semble-t-il échouée. Le succès de la mission était censé crédibiliser les ambitions du port spatial de Newquay de devenir le QG des lancements express de petits satellites commerciaux mais aussi militaires, servant ainsi d'infrastructure dédiée à ce que les armées appellent : le « responsive launch », soit un lancement réactif face à une situation d'urgence.

    Le Figaro du 10 janvier

Défense
  • Défense
    SCAF : « Un démonstrateur doit voler dès 2029 » selon Eric Trappier
    Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, était interrogé au micro d'Europe 1 lundi 9 janvier, où il est notamment revenu sur la bonne année de son groupe. « L'année 2022 a été une année record », explique-t-il, « Le contrat avec les Émirats arabes unis de 80 Rafale, des compléments pour la Grèce, un début de contrat avec l'Indonésie... 2022 aura été une très belle année pour le Rafale ». Le dirigeant souligne aussi la bonne santé du Falcon, qui continue d’avoir une belle carrière avec 61 commandes. L’année passée a également été celle du conflit ukrainien et la relance des projets d’une Europe de la Défense. « C'est un long défi. Mais on travaille par exemple avec les Grecs et les Allemands pour préparer le futur », déclare Eric Trappier. Sur le plan industriel, avec le Système de combat aérien du futur (SCAF), un projet piloté par la France, l'Allemagne et l'Espagne, un accord a été trouvé le 18 novembre dernier entre Dassault Aviation et Airbus, pour répartir les tâches de la construction. « On espère que si les règles restent les mêmes, on arrivera à faire voler un démonstrateur avant 2030, dès 2029 exactement, et qui démontrera justement les capacités d'un avion de combat », a-t-il annoncé. Les premiers appareils devraient entrer en service à l’horizon 2040.

    Europe 1 du 9 janvier
  • Défense
    Le Canada confirme sa commande de 88 avions F-35 à Lockheed Martin
    Le gouvernement de Justin Trudeau a confirmé lundi 9 janvier l'achat de 88 chasseurs américains F-35 pour remplacer sa flotte vieillissante de CF-18, pour un montant de 19 Md$ canadiens (13,2 M€). Cette commande, qui avait été annoncée en mars dernier, est le plus important investissement canadien dans la flotte de son aviation royale en 30 ans. Selon l'entente conclue avec Washington et les sociétés américaines Lockheed Martin et Pratt & Whitney, les premiers avions devraient être livrés en 2026 et l'ensemble de la flotte entre 2032 et 2034. Le Canada a souvent acheté, dans le passé, du matériel militaire américain, lui permettant facilement d'être au diapason de ses alliés de l'OTAN et de la NORAD, l'organisation de Défense nord-américaine. Pourtant, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait promis en arrivant au pouvoir en 2015 de ne pas acheter le F-35 du constructeur américain, jugé trop cher.

    Ensemble de la presse du 10 janvier

Compétitivité
  • Compétitivité
    Le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni, soutient l'idée d'un fonds souverain européen industriel
    Paolo Gentiloni, commissaire européen à l'Economie, interrogé dans Les Echos, a souligné que les dernières semaines ont apporté des nouvelles encourageantes sur la conjoncture économique. « La perspective est celle d'une contraction légère de l'économie européenne au cours des mois d'hiver, mais peut-être pas une récession profonde, si nous savons mettre en place les bonnes politiques », a-t-il déclaré. En plus du contexte énergétique actuel, difficile pour les entreprises européennes, les Etats-Unis ont adopté un plan massif de soutien aux industries vertes, l'Inflation Reduction Act (IRA), qui a un « impact asymétrique sur les entreprises européennes ». « Il nous faut répondre avec une stratégie à deux niveaux. A l'échelon national, il convient d'assouplir les règles relatives aux aides d'Etat », explique le commissaire européen. La vice-Présidente exécutive de la Commission, Margrethe Vestager, mène justement des consultations sur le sujet. « Cela peut aller vite, et sans remettre en cause notre modèle économique basé sur la concurrence ». A l’échelon européen, Paolo Gentiloni soutient par ailleurs fortement le projet de fonds souverain proposé par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, même si la question de sa structure et de son financement reste pour lui encore en suspens.

    Les Echos du 10 janvier

Environnement
  • Environnement
    L’aéroport de Toulon-Hyères propose désormais du SAF à ses opérateurs
    VINCI Airports, l’opérateur de l’aéroport de Toulon-Hyères, et WFS, titulaire du contrat d’avitaillement de l’aéroport, ont lancé un service de biocarburants aériens durables (SAF) disponibles aux compagnies d’aviation commerciale et d’affaires opérant à l’aéroport. Les carburants seront distribués en mélange à hauteur de 30% avec du kérosène conventionnel, produits à partir d’huiles de cuisson usagées. Les SAF permettent de « réduire d’environ 80% les émissions de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie en comparaison au kérosène fossile ». L’avitaillement des avions sera de plus réalisé avec un camion 100% électrique (propulsion et distribution du carburant), « maximisant l’impact positif de ce nouveau service » détaille un communiqué. Les compagnies utilisant des SAF bénéficieront en outre de l’éco-modulation des redevances d’atterrissage mise en place par le gestionnaire d’aéroports. Ce système de modulation « en fonction des émissions de CO2 des aéronefs permettra aux compagnies utilisant des SAF d’émettre moins de CO2 et ainsi de bénéficier d’une baisse sur leur redevance d’atterrissage ».

    Ensemble de la presse du 10 janvier