Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Thales va recruter plus de 12 000 personnes dont 5 500 en France en 2023
    Thales a annoncé, lundi 27 février, son intention d’embaucher 12 000 personnes dans le monde en 2023, dont 5 500 en France. La plupart de ses recrutements concerneront la recherche et le développement, tandis qu’une part moins importante relèvera de la partie industrielle (postes en chaîne d’approvisionnement, en production électronique etc.). En plus des 5 500 recrutements en France dans ses 3 principaux secteurs d’activité : aérospatial, défense et sécurité, et identité et sécurité numérique, Thales va engager 4 000 étudiants apprentis ou stagiaires. Ces contrats représentent pour les jeunes un « vrai tremplin vers l’emploi », selon l’industriel. Près de 40% des embauches se concentreront autour de la recherche et du développement sur des métiers d’ingénierie logicielle et système, de cybersécurité ou encore en lien avec l’intelligence artificielle. Ailleurs en Europe, ce sont 3 340 personnes qui seront embauchées (dont 1 050 au Royaume-Uni), contre 600 en Australie, 550 en Inde et 540 aux Etats-Unis. En 2022, le groupe indique dans un communiqué avoir recruté 11 500 personnes, soit 50% de plus qu’en 2021, dont 32% de femmes. Le groupe, qui dévoilera ses résultats pour l'année 2022 le 8 mars, visait à l'été 2022 une croissance organique de son chiffre d’affaires comprise entre 3,5 et 5,5%.

    Ensemble de la presse du 28 février

Environnement
  • Environnement
    La SCARA souhaite l’accélération de la filière SAF pour une décarbonation cohérente
    Suite à la publication le 15 février 2023 par la FNAM, le GIFAS et l’UAF d’une feuille de route de la décarbonation du transport aérien, le Syndicat des Compagnies AéRiennes Autonomes (SCARA), regroupant « 50% des compagnies aériennes françaises, basées en métropole et dans les territoires ultra-marins ainsi que des sociétés d’assistance aéroportuaire et de formation » propose à son tour 4 étapes indispensables à la décarbonation du transport aérien. Premièrement, le développement des carburants d’aviation durables pour lequel le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’un groupe de travail. Cette solution onéreuse nécessite, pour être mise en place, un soutien de l’État à la recherche et développement. Ensuite, la reconnaissance de la compensation comme une véritable décarbonation, même si elle n’est pas une réponse unique et définitive. Elle constitue aujourd’hui la solution la plus efficace en attendant des solutions de carburant synthétiques et la capacité industrielle de les fabriquer en quantité suffisante, avec de l’énergie verte. Également l’arrêt de l’empilement des taxes et des permis d’émission de gaz à effet de serre, qui nuisent aux objectifs écologiques recherchés et enchérissent inefficacement les véritables coûts de la décarbonation assumés par les acteurs du transport aérien. Enfin, le SCARA adhère aux déclarations de l’IATA qui, dès 2020, demandait aux autorités, aéroports et prestataires de services aéronautiques de s’abstenir d’appliquer ou de moduler des systèmes de redevances pour traiter les émissions de CO2, rappelant que « le défi mondial de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation doit être relevé dans le cadre d’une approche systématique coordonnée et d’un cadre politique cohérent ».

    Air Journal du 28 février

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    ADP poursuit sa croissance à l’international
    ADP poursuit sa métamorphose en premier groupe aéroportuaire mondial. Avec le rachat de 49% du groupe aéroportuaire indien, GMR Airports, pour 1,36 Md€, ADP a ajouté 87,4 millions de passagers à ses résultats 2022, soit un tiers du trafic global du groupe de 280,4 millions de passagers. 70% de son trafic provient désormais d'aéroports hors de France : essentiellement ceux de GMR Airports et du groupe turc TAV , dont ADP détient aussi 46%. « Nous sommes devenus le premier groupe aéroportuaire mondial, à égalité avec l'espagnol AENA », souligne le PDG d'ADP, Augustin de Romanet. « Aujourd'hui, 24 % de notre résultat opérationnel courant est déjà généré par l'international », souligne-t-il. « Avec les travaux déjà lancés par GMR Airports en Inde, nous allons ajouter une capacité supplémentaire de 50 millions de passagers, soit plus qu'Orly », précise le dirigeant. ADP mise aussi sur la Jordanie, où le groupe est en train de négocier une extension « de plusieurs années » de la concession de l'aéroport d'Amman, ainsi qu’au Chili, pour la concession de l'aéroport de Santiago. Concernant les aéroports parisiens, Augustin de Romanet prévient : « Orly pourrait être saturé d'ici à 10 ou 15 ans. Quant à Roissy, le trafic peut encore doubler, mais à raison d'une croissance de 3,5% par an, CDG aussi, sera plein d'ici à 20 à 30 ans ». Ce qui n’est pas une fatalité, estime le PDG d'ADP : « Il y aura encore beaucoup d'aéroports à une heure de TGV de Paris, où les passagers pourront aller prendre un vol long-courrier. Le trafic aérien international pourra donc continuer à se développer en métropole depuis ces aéroports secondaires ».

    Ensemble de la presse du 28 février
  • Aviation Commerciale
    EgyptAir devient le 1er exploitant africain de l’A321neo
    EgyptAir a pris livraison de son 1er A321neo le 24 février à Finkenwerder, à Hambourg. Il s'agit du 1er des 7 exemplaires que le transporteur doit réceptionner en leasing auprès d'AerCap, en vertu du contrat signé en novembre 2019 lors du salon Dubai Airshow. Un second exemplaire est attendu au mois de mars. La compagnie égyptienne devient de fait le 1er opérateur africain de l'A321neo. À l'horizon 2027, EgyptAir souhaite atteindre une flotte de 100 avions avec un âge moyen inférieur à 5 ans, contre 72 appareils d'une moyenne de 9 ans actuellement.

    Le Journal de l’Aviation du 28 février

Industrie
  • Industrie
    Airbus affiche ses ambitions dans la région pacifique
    Airbus a dévoilé, lundi 27 février, ses ambitions dans la zone Pacifique, où il prévoit la livraison de 920 nouveaux appareils au cours des 20 prochaines années. En préambule du salon aéronautique Avalon de Melbourne, Stephen Forshaw, « Airbus Chief Representative Australia », a déclaré s'attendre à une croissance moyenne d'au moins 3,2% par an du trafic passagers dans la région. Airbus explique considérer la région comme un marché clé, étant donné que 170 de ses appareils sont actuellement exploités en Australie, aux Fidji, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande et dans les îles Salomon. Son carnet de commandes dans la région totalise 166 appareils, ce qui représente 75% du total des commandes en cours dans la région à l’heure actuelle. Le groupe y prévoit la livraison de 750 monocouloirs, tels que l'A220 ou l'A320, et de 170 avions de plus grande taille, comme l'A330neo ou l’A350. Ces appareils sont destinés, dans 45% des cas, au remplacement de modèles vieillissants, et pour les 55% restants à des projets de croissance de la flotte.

    Easybourse du 28 février

Défense
  • Défense
    NSE remporte le marché MERCURE de la SIMMT pour le ministère des Armées
    Le groupe NSE, basé à Nizerolles dans l’Allier, a remporté le marché MERCURE de la Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels terrestres (SIMMT). Spécialiste dans la conception, la fabrication et la maintenance d’équipements électroniques de haute technologie plus particulièrement destinés à la Défense, l’aéronautique civile, l’informatique, le médical et le ferroviaire, NSE agira au sein du Groupement momentané d’entreprises (GME), qui réunit Safran Electronics & Defense, Sofema et Thales. « Ce marché porte sur la fourniture d’une large gamme de matériels, pièces de rechange, accessoires et prestations associées pour l’équipement du combattant, majoritairement via un nouveau système de catalogue électronique, qui facilitera grandement le processus de commande », précise NSE. D’une valeur maximum de près de 300 M€ HT sur une durée de 7 ans, ce contrat permettra au ministère des Armées de répondre aux problématiques de gestion de la grande diversité de ses besoins en matière d’équipements des forces armées et de la nécessité de procéder à l’acquisition de matériels de manière réactive et flexible. La part qui reviendrait à NSE sur ce marché pourrait se situer entre 20 et 25% de l’enveloppe globale en fonction de la nature des commandes. NSE dispose de 8 sites industriels en France et de 6 filiales à l’international (Inde, Canada, Maroc, Brésil) et emploie plus de 700 personnes, dont 450 en France et 250 à l’international.

    News Auvergne du 28 février
  • Défense
    « Orion », l'exercice de l'armée française pour se préparer à un conflit majeur
    L'exercice « Orion », imaginé en 2021 et qui se déroule actuellement dans le sud-ouest de la France, doit préparer toutes les composantes de l'armée à ce scénario crédible d'affrontement contre une force égale. « L'enjeu, c'est la réappropriation du niveau opératif, qui est le niveau où se conduit la guerre », c'est-à-dire la combinaison des combats tactiques sur plusieurs champs de bataille, sur terre, sur mer et dans les airs, mais aussi désormais au niveau cyber, spatial ou informationnel. « Il faut maîtriser cette complexité », souligne le général Métayer, qui commande la « division emploi des forces ». «Orion» s'inspire d'un scénario d'exercice de l'OTAN, qui simule une crise internationale entre 2 pays fictifs, Mercure et Arnland, le premier cherchant à établir son influence sur le second, en recourant à des milices puis à des forces conventionnelles. La France décide de venir en aide à Arnland, avant de devoir entrer en guerre contre Mercure. L’exercice est d'une ampleur inédite, l'armée n'avait pas mené d'exercice de ce niveau depuis plus de 20 ans. Ce week-end, après une longue phase de planification, jusqu'à 600 parachutistes ont été largués dans le ciel de Castres, suivi par une séquence amphibie. Au total, 7 000 soldats sont mobilisés avec pour objectif d'installer une tête de pont dans un territoire contrôlé par l'ennemi. En avril, après la simulation d'une crise à dimension interministérielle, l'exercice militaire se poursuivra en Champagne, pour entraîner l'artillerie, la cavalerie et l'infanterie, appuyés par l'armée de l'Air et de l’Espace, à un combat du niveau divisionnaire. 12 000 soldats seront mobilisés. « Orion », qui s'achèvera en mai, aura mis en œuvre 2 300 véhicules dont 400 de combat, 40 hélicoptères, 100 drones de l'armée de Terre, 30 bâtiments de la marine nationale, dont le porte-avions Charles de Gaulle et 2 porte-hélicoptères amphibies, 80 aéronefs, 2 drones MALE, 6 systèmes de défense sol air, 20 capteurs spatiaux.

    Ensemble de la presse du 27 février

Compétitivité
  • Compétitivité
    La France a confirmé son attractivité record en 2022
    Malgré la crise énergétique, les décisions d'investissement des entreprises étrangères dans l'Hexagone ont progressé de 7% l'an dernier, selon les chiffres publiés lundi 27 février par Business France. L'agence publique a recensé un total de 1 725 projets, avec une traduction complète pour le pays : 58 810 emplois ont été créés ou maintenus, dont 20% de CDI intérimaires. « L'attractivité, ce n'est pas un examen, c'est un concours. Et dans cette compétition mondiale, la France ne ressort pas affaiblie », affirme Laurent Saint-Martin, Directeur général de Business France. Les créations de sites nouveaux en France ont été aussi nombreuses que les extensions. Les groupes étrangers y ont d'abord implanté ou développé des activités de production, soit un quart des décisions d'investissement (457 projets) et 30% des emplois recensés. Pour attirer les investisseurs internationaux, le pays doit encore rassurer sur la stabilité du paysage fiscal et réglementaire, et sur la poursuite des réformes. « Un zigzag sur le plan de la fiscalité serait l'ennemi de l'attractivité », avertit Laurent Saint-Martin, vigilant sur une évolution éventuelle du crédit impôt recherche (CIR), un « outil fiscal très regardé » à l'étranger. Malgré l’Inflation Reduction Act (IRA) américain, source de nouvelles incertitudes, le directeur de Business France reste convaincu que l'Hexagone a des atouts en main, notamment l'accompagnement public pour soutenir l'investissement privé avec le plan France 2030, qui accompagne des filières d'avenir, et qui va être complété au début de l'été par la loi sur l'industrie verte : « C'est le trio gagnant pour garder notre capacité à attirer les investissements et il conserve encore beaucoup de puissance », assure-t-il.

    Les Echos et Le Figaro du 28 février

Espace
  • Espace
    Le vol habité de SpaceX vers l'ISS reporté au dernier moment
    Le décollage d’une fusée SpaceX, prévu lundi 27 février, depuis la Floride, n’a pas eu lieu. Le vol en direction de la Station spatiale internationale (ISS) a été annulé au dernier moment en raison d’un problème des systèmes au sol, selon la NASA. Les 4 membres d'équipage de la Crew-6 Mission, deux Américains, un Russe et un astronaute des Emirats arabes unis (EAU), ont entre-temps quitté la fusée. La capsule Dragon devait s’amarrer à l’ISS après un trajet d’environ une journée. Mais le décollage a été annulé deux minutes avant l’heure prévue. Le vol, originellement prévu ce dimanche et déjà reporté de 24 heures, sera planifié à une date ultérieure. Crew-6 viendra remplacer les 4 membres de Crew-5 (deux Américains, une Russe et un Japonais) arrivés en octobre 2022. A bord de l’ISS se trouvent également 3 autres passagers (deux Russes et un Américain), arrivés à bord d’un vaisseau russe Soyouz. Ce dernier a subi en décembre 2022 une fuite, qui a rendu dangereux pour ces passagers de revenir sur Terre à son bord. L’agence spatiale russe Roscomos a donc envoyé un vaisseau de secours, qui s’est amarré sans encombre à l’ISS, samedi 25 février.

    Ensemble de la presse du 28 février