Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Airbus annonce près de 700 recrutements en Loire-Atlantique pour 2024
    Face aux montées en cadence des programmes Airbus, les 3 usines de Loire-Atlantique (Nantes, Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne) comptent recruter 700 personnes en 2024. Nommée à la tête de l’usine Airbus de Saint-Nazaire début octobre 2023, Florence Olivier a pour mission de confirmer le site comme centre d’excellence de la pièce élémentaire et de le préparer à l’accélération des programmes A320, A330 et A350. « Face à ce plan de commandes significatif, il faudra s’assurer des moyens humains et techniques », précise la directrice. Les 3 sites de Loire-Atlantique comptent donc rester sur la même dynamique qu’en 2023 : recruter 400 CDI et 300 intérimaires. « On incite les personnes en reconversion à venir taper à nos portes », explique la dirigeante qui mise beaucoup sur l’apprentissage et le parcours professionnel. Dans l’usine nazairienne, les femmes constituent 15% des salariés et « ça augmente constamment et c’est une volonté du groupe », indique Florence Olivier. En 2023, un recrutement sur cinq conduisait à l’embauche d’une salariée. « Il n’y a aucune raison que les femmes ne puissent pas aller vers nos métiers », insiste la directrice.

    Actu.fr du 8 décembre

Espace
  • Espace
    Le ministère des Armées prêt à lancer une nouvelle génération de satellites espions
    Alors que l'Espace est un théâtre d'opérations conflictuel de plus en plus intense, la Délégation générale de l'armement (DGA) doit envoyer prochainement le contrat portant sur la phase B d'IRIS (phase d'avant-projet) à Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space (TAS). Le programme IRIS (Instruments de renseignement et d'imagerie spatiale), lancé en juillet 2019, doit succéder aux satellites CSO (Composante Spatiale Optique) à l'horizon 2030. Les 2 constructeurs se partagent le programme des 2 satellites à parts égales : un 1er satellite (EHRmin), développé et fabriqué principalement par Airbus, devrait être mis en service en 2028 ou 2029, puis un second (EHRmax) développé par TAS arrivera en 2032. La notification de ce contrat de 40 M€ environ est attendue d'ici à la fin de l'année, selon des informations de La Tribune. En 2024, les industriels vont poursuivre les études technologiques de la phase de préparation d'IRIS tout en lançant les travaux de la phase B. Les armées ne peuvent plus se passer des capacités spatiales qui contribuent de façon décisive à l'autonomie d'appréciation, de décision et d'action de la France. La capacité à accéder aux nombreuses sources de données disponibles (patrimoniales, institutionnelles, commerciales et de coopération), ainsi que le traitement massif des données multi-sources recueillies, constitueront un enjeu technique et opérationnel majeur d'IRIS.

    La Tribune du 8 décembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    L'ONERA optimisera la gestion du trafic aérien grâce à l’IA
    Bruno Sainjon, PDG de l’ONERA, et Florian Guillermet, directeur des services de la Navigation aérienne (DSNA) de la direction générale de l’aviation civile (DGAC), ont officialisé, mercredi 6 décembre, la signature de l’accord pour le déploiement opérationnel de SINAPS, un outil d’Intelligence Artificielle (IA) d’aide à la décision pour optimiser la gestion du trafic aérien. SINAPS a été conçu dans le cadre du programme européen SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research). Ce moteur algorithmique a été développé par des ingénieurs de l’ONERA et fournit, aux opérationnels de la DSNA concernés, un support à la décision pour la gestion des configurations des secteurs de contrôle. L’accord entre l’ONERA et la DSNA concerne d’abord le déploiement opérationnel de SINAPS dans l’environnement des postes de travail des chefs de salle de contrôle aérien français, ensuite une analyse post-opérationnelle et une veille effectuée par l'ONERA et la DSNA, et enfin, des travaux communs pour améliorer la connaissance des métiers de la gestion du trafic aérien par l'ONERA et faciliter l’accès à des méthodes scientifiques d'IA par la DSNA. Historiquement évalué au sein du centre en route de la navigation aérienne (CRNA) de Bordeaux, dans le cadre d’expérimentations SESAR, SINAPS est désormais en expérimentation dans 4 CRNA et l’accord passé permettra sa mise en service opérationnelle.

    Air & Cosmos et Le Journal de l’Aviation du 8 décembre
  • Aviation Commerciale
    L’espace aérien transfrontalier à route libre effectif H24 dans le Bénélux et en Allemagne
    Eurocontrol, gestionnaire du réseau européen, a indiqué que depuis le 30 novembre 2023, les exploitants d’avions bénéficiaient des avantages des opérations aériennes transfrontalières à route libre H24 dans l’espace aérien supérieur de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas et de l’Allemagne. La mise en œuvre d’un espace aérien transfrontalier à route libre par le centre de contrôle de la zone supérieure de Maastricht (MUAC), d’Eurocontrol et par le centre de contrôle de la zone supérieure de Karlsruhe (KUAC) de DFS Deutsche Flugsicherung (2 des principaux fournisseurs de services de navigation aérienne d’Europe), a ouvert des milliers de nouvelles options de route, explique Eurocontrol. Les utilisateurs de l’espace aérien pourront explorer des options supplémentaires de planification de vol, y compris de longues routes directes transfrontalières reliant le Royaume-Uni à la Pologne, par exemple, sur un seul tronçon sans avoir à planifier le long de points intermédiaires dans l’espace aérien MUAC/KUAC. L’objectif de l’espace aérien à route libre est de permettre aux utilisateurs de planifier leurs itinéraires plus étroitement en fonction des profils de vol souhaités. Cela se traduit par une plus grande rentabilité et réduit l’impact de l’aviation sur l’environnement, en abaissant la consommation de carburant. Simultanément, cela permet de maintenir ou d’améliorer les niveaux de sécurité et de capacité les plus élevés. « Cette étape opérationnelle est un élément essentiel pour une gestion uniforme du trafic aérien dans les pays du Benelux et en Allemagne, une partie du continent qui accueille environ 35% du trafic européen et abrite également certains des plus grands aéroports d’Europe », a déclaré John Santurbano, directeur de MUAC.

    Air Journal du 8 décembre
  • Aviation Commerciale
    L'ancienne ministre des Armées, Florence Parly, future présidente d'Air France-KLM
    Le groupe Air France-KLM a annoncé la nomination de Florence Parly au sein du conseil d'administration en tant qu'administratrice, en remplacement d'Isabelle Parize. « Cette nomination s'inscrit dans la perspective de la succession d'Anne-Marie Couderc en qualité de Présidente du conseil d'administration, au plus tard à l'issue de l'Assemblée générale 2025 statuant sur les comptes de l'année 2024 », a indiqué le groupe dans un communiqué. Cette cooptation sera soumise à la ratification de la prochaine Assemblée générale d'Air France-KLM. Florence Parly connaît bien le groupe pour y avoir travaillé 8 ans, à différents postes clefs. Elle a d'abord été directrice de la stratégie d'investissement, puis directrice générale adjointe en charge du Cargo, devenant ainsi membre du comité exécutif, et enfin directrice générale adjointe en charge de l'activité passagers à Orly et des escales France. Elle formera donc un nouveau tandem à la tête d'Air France-KLM, avec Benjamin Smith, directeur général depuis 2018.

    La Tribune du 8 décembre

Innovation
  • Innovation
    Airbus fait voler un hélicoptère à partir d’une tablette
    Airbus a testé avec succès une nouvelle interface homme-machine dans le cadre du projet Vertex, permettant de piloter un hélicoptère avec une tablette. Ces technologies, développées par Airbus UpNext, visent à simplifier la préparation et la gestion des missions, à réduire la charge de travail des pilotes d’hélicoptères et à accroître la sécurité. La période d’essais en vol s’est déroulée du 27 octobre au 22 novembre sur le site d’Airbus Helicopters à Marignane. Le « FlightLab » est ainsi capable de voler de manière entièrement automatisée du roulage à l’atterrissage. Y compris durant les phases de croisière et d’approche, en suivant un itinéraire prédéfini, pendant 1h. Au cours du vol, le pilote surveille le système, capable de détecter les obstacles imprévus et de recalculer automatiquement une trajectoire de vol sûre. Chaque fois que cela est nécessaire, le pilote peut reprendre les commandes, via la tablette, et poursuivre la mission par la suite.

    Aerobuzz du 8 décembre

Environnement
  • Environnement
    TotalEnergies et Masdar mettent en avant le SAF produit à partir de méthanol à la COP28
    Dans le cadre de la COP28, TotalEnergies et Masdar ont fait voler un hélicoptère alimenté avec du SAF produit à partir de méthanol. Le 1er vol d'essai, qui a eu lieu à Dubaï, visait à démontrer le potentiel de conversion du méthanol en SAF. Cette 1ère a impliqué Masdar, TotalEnergies, la direction émirienne de l’aviation civile, Airbus, Falcon Aviation Services et le bailleur de licences technologiques Axens. Si la voie dite ATJ-SPK (kérosène paraffinique synthétique obtenu à partir d’alcool) a été certifiée en 2016 comme étant conforme aux normes internationales pour la production de jet, le méthanol ne figure pas dans la liste des alcools éligibles. « Le vol, qui a utilisé un mélange de carburant fabriqué à partir d’oléfines, contribuera à la certification de cette nouvelle voie de production de SAF à partir de méthanol », assure TotalEnergies dans un communiqué de presse. Basée sur l’utilisation d’électricité renouvelable, elle pourrait permettre la production d’eSAF, un levier qui apparaît essentiel pour relever le défi de la production de carburant aérien durable et décarboner le secteur de l’aviation.

    Aerobuzz du 8 décembre
  • Environnement
    L'Union européenne avance dans la protection de son industrie verte
    Les 27 ministres de l'Industrie, réunis pour un Conseil de compétitivité jeudi 7 décembre, ont validé la loi qui doit accroître l'attractivité de l'Europe pour y produire les technologies indispensables à sa décarbonation. Il s'agit du Net Zero Industry Act, proposé par la Commission européenne en mars dernier afin de contrer l'Inflation Reduction Act américain. Pour y parvenir, ce texte définit une liste de technologies dites stratégiques qui vont pouvoir bénéficier de procédures accélérées pour obtenir des permis nécessaires, par exemple, à la construction de nouvelles usines. « Le but est d'introduire un guichet unique dans chaque pays et de se fixer des délais d'octroi des permis très stricts, de 9 à 12 mois maximum », explique le ministère de l'Industrie français. La version finale du Net Zero Industry Act doit encore faire l'objet d'un accord en « trilogue » (Parlement, Conseil et Commission). Et contrairement à l'Inflation Reduction Act américain, qui permet aux industriels de bénéficier de crédit d'impôts parfois très généreux, ce Net Zero Industry Act n'évoque pas le sujet des financements qui seront octroyés pour booster ces technologies stratégiques. Autrement dit, il ne prévoit pas de moyens supplémentaires pour attirer de nouveaux investissements ou résorber les écarts de compétitivité, en matière de coûts de l'énergie par exemple, entre l'Europe et le reste du monde. « Chaque Etat membre déploie ses propres plans d'investissements, pour la France il s'agit du programme France 2030 », poursuit le ministère de l’Industrie.

    Les Echos du 8 décembre

Industrie
  • Industrie
    Airbus décroche la certification canadienne de son hélicoptère H160
    Le H160 d'Airbus Helicopters a franchi une nouvelle étape avec l'obtention de sa certification de Transports Canada Aviation Civile (TCAC). Cette approbation réglementaire permet au nouvel hélicoptère biturbine multirôle de moyen tonnage d'étendre sa présence sur le marché nord-américain, ouvrant de nouvelles perspectives commerciales pour Airbus. Le constructeur européen précise que le H160 compte désormais des clients dans tous les segments de marché, que ce soit dans l'industrie de l'énergie, l'aviation privée et d'affaires, les services médicaux d'urgence, la recherche et le sauvetage, la police et évidemment la Défense. La flotte mondiale de H160 a déjà accumulé plus de 2 800 heures de vol. Le H160 est entré en service en décembre 2021 au Japon. Il a décroché son certificat de type auprès de la Federal Aviation Administration (FAA) américaine en juillet dernier.

    Le Journal de l’Aviation du 8 décembre
  • Industrie
    Boeing livre 46 B737 en novembre et s’approche de son objectif révisé pour 2023
    Boeing a livré 46 B737 en novembre, laissant le groupe espérer livrer entre 375 et 400 avions cette année. Le total du mois dernier porte les livraisons de monocouloirs de Boeing à 351 appareils pour l’année 2023. Les livraisons de B737 du mois dernier comprenaient 45 avions MAX et 1 B737NG de patrouille maritime P-8. Boeing a revu à la baisse son objectif initial de livraison de 400 à 450 avions pour le programme B737 en octobre après qu’un défaut de fabrication du fournisseur de fuselage Spirit AeroSystems a contraint le constructeur à inspecter les avions. Le groupe n’avait alors livré que 19 B737 en octobre et 15 en septembre.

    Air Journal du 8 décembre
  • Industrie
    Les entreprises font le bilan de France 2030
    Les témoignages des entreprises qui ont présenté des projets au programme national France 2030 sont globalement positifs sur cette source de financement de 54 Md€, mais le processus reste lourd pour les PME. « Les moyens sont incomparables à ce que l'on a connu ces dernières années. Mais le processus est comme souvent lent et fastidieux, même si un dispositif fast-track existe pour certains dossiers », observe Florence Naillat, déléguée générale adjointe du METI. S’il faut en moyenne une année de traitement, le dispositif de sélection de France 2030 est cependant plus simple que la moyenne européenne. La Direction générale des entreprises réunit tous les 2 mois en moyenne les acteurs d'une même filière, en présence de sous-préfets dédiés au plan pour faire le lien entre les services de l'Etat et les entreprises afin de faciliter les démarches. La startup Limatech, qui produit une batterie Lithium-ion pour les avions à Grenoble en partenariat avec Airbus, a bénéficié de financement de France 2030 pour 2 projets. Au total, 3,2 M€ de subventions sur un total de 8,5 M€ nécessaires à son projet. Un vrai coup de pouce, mais « aller chercher les investisseurs s'est fait dans la douleur pour compléter notre investissement », témoigne Aurélien Gibert, responsable de la stratégie et de la collecte de fonds chez Limatech. « Les Anglo-Saxons ne comprennent pas toujours les subventions et s'en méfient. Ils veulent des preuves de marchés et l'obtention de commandes publiques nous serait précieuse », regrette-t-il. Les régimes d'aides se sont démultipliés avec des taux d'assiette différents selon qu'il s'agit d'une politique de décarbonation, d'innovation, liée à la guerre en Ukraine, etc. Les guichets d'aides se sont aussi dédoublés dans les conseils régionaux. Les projets de moins de 1 M€ sont fléchés vers les régions et les plus gros vers Bpifrance ou l'Ademe. Finalement, les aides nationales s'avèrent plus attractives qu'avant.

    Les Echos du 8 décembre