Synthèse de presse

Espace
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    Thales Alenia Space signe un contrat pour la 1ère mission lunaire turque
    Thales Alenia Space a annoncé mardi 21 novembre avoir signé un contrat avec l'institut turc de recherche en technologies spatiales, Tübitak Uzay, concernant la fourniture du transpondeur de communication qui équipera le vaisseau spatial Ayap-1, dans le cadre de la 1ère mission lunaire turque. Ce transpondeur recevra les ordres transmis par la station terrestre pour contrôler le vaisseau et renverra à cette dernière ses données de télémesure et son état. Dans le cadre du Programme de recherche lunaire AYAP, partie intégrante du programme spatial national dirigé par l'Agence spatiale turque, Tübitak Uzay assurera la conception, le développement, l'intégration, les tests, le lancement et les opérations du vaisseau spatial AYAP-1. Le montant du contrat signé avec Thales Alenia Space n'a pas été dévoilé.

    Ensemble de la presse du 22 novembre
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    Anywaves nomme Eric de Saintignon comme directeur général
    La startup toulousaine Anywaves vient de nommer Eric de Saintignon comme directeur général. Fondée en 2017 par Nicolas Capet, la société spécialiste des antennes muscle sa gouvernance en nommant celui qui a été directeur du site toulousain d'Airbus Defence & Space puis CEO de OneWeb Satellites France et qui a plus récemment dirigé la division Power d'Actia, depuis cédée par le groupe, et été nommé directeur des opérations de Comat en début d'année. Nicolas Capet prendra la direction de la stratégie de l'entreprise en plus de son rôle de président. En juillet 2022, la startup toulousaine a été choisie par Airbus pour équiper la future constellation de services partagés de Loft Orbital, un contrat portant sur plus de 70 antennes. Anywaves a également décroché une commande d’une centaine d’antennes et d’une cinquantaine d'équipements de test pour la constellation OneWeb.

    La Tribune du 22 novembre
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    La Corée du Nord lance un satellite espion en violation des résolutions de l’ONU
    La Corée du Nord vient de mettre sur orbite un satellite espion, le Malligyong-1. Selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA, une fusée a décollé, mardi 21 novembre, et a suivi la trajectoire prévue. Pour Pyongyang, « le lancement d’un satellite de reconnaissance est un droit légitime de la République populaire démocratique de Corée pour renforcer ses capacités d’autodéfense ». Le pays prévoit même de lancer rapidement d’autres satellites de ce type afin de renforcer ses capacités de surveillance de la Corée du Sud. Cette annonce intervient alors que Séoul doit aussi lancer un satellite espion prochainement via une fusée Space X. La Corée du Sud a immédiatement répliqué en annonçant la suspension partielle d’un accord militaire signé avec la Corée du Nord en 2018 pour réduire les tensions le long de la frontière intercoréenne. Ce lancement de satellite espion a également été condamné par les États-Unis, le Japon et les Nations Unies. La porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche a déclaré que ce tir était « une violation flagrante de multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, augmente les tensions et risque de déstabiliser la région et au-delà ». Ce lancement intervient dans un contexte géopolitique de fortes tensions. En septembre, le président russe Vladimir Poutine a suggéré, après une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, que son pays pourrait l’aider à construire des satellites. En échange, la Corée du Nord avait expédié des armes à la Russie pour le conflit en Ukraine.

    Ensemble de la presse du 22 novembre

Industrie
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    L’équipementier Figeac Aéro poursuit sa trajectoire de croissance
    Figeac Aéro a enregistré un chiffre d’affaires consolidé de 87,8 M€, en progression organique de 8,9%, au 2ème trimestre de son exercice fiscal 2023-2024. L’équipementier français poursuit ainsi sa trajectoire de croissance, soutenue par les activités aéronautiques en hausse de 10,5% en données organiques par rapport au 2ème trimestre de l’exercice fiscal précédent. En cumul sur les 6 premiers mois, Figeac Aéro a bénéficié d’un chiffre d’affaires de 181,2 M€, soit une progression organique de 24,9% par rapport au 1er semestre 2022-2023. Au 30 septembre 2023, l’équipementier aéronautique revendique un solide carnet de commandes de 3,7 Md€, contre 3,4 Md€ au 30 juin, un renforcement lié notamment à la hausse des cadences sur la majorité des programmes. Figeac Aéro se dit « en excellente position pour atteindre l’ensemble de ses objectifs 2023/24 », à savoir un chiffre d’affaires entre 375 et 390 M€, un EBITDA courant entre 48 et 53 M€, et des free cash-flows entre 16 et 20 M€.

    Air Journal du 22 novembre
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    Comment se déroule la phase de livraison de l’A350 à Toulouse ?
    La phase de livraison d’un A350 s’étale sur une semaine environ et se déroule au centre de livraison Henri Ziegler à Colomiers. Le bâtiment central et ses 4 satellites peuvent accueillir jusqu'à 8 A350 simultanément. Plusieurs livraisons peuvent donc intervenir le même jour. Une équipe d'inspecteurs de la compagnie aérienne cliente se rend sur place pour comparer l'état de l'avion avec les exigences contractuelles. Accompagnés par des représentants d'Airbus, ces inspecteurs déroulent leur liste de vérifications. Si des éléments non conformes sont détectés, des retouches peuvent être apportées. Les réacteurs sont notamment mis en route pour s’assurer de leur bon fonctionnement. L’appareil est ensuite testé en vol. Des pilotes et ingénieurs de la compagnie aérienne et d'Airbus réalisent un vol d'essai de réception, ou un vol d’acceptation client. Au cours du vol, les représentants de la compagnie vérifient les systèmes de l'avion et les principales fonctionnalités de vol. Ils contrôlent également les fonctionnalités de la cabine. Ce vol, d’une durée de 4 ou 5 h, se termine par l’acceptation technique (TAC) de l’avion par la compagnie aérienne. Enfin, le prix d’un avion se paie par tranches : un pourcentage au moment de la commande, ainsi que des tranches supplémentaires jusqu'au jour du transfert de titre (TOT). Une fois le solde réglé, Airbus signe le titre de propriété de l’avion, et le client devient alors officiellement propriétaire de l’appareil. Airbus et la compagnie aérienne organisent parfois à cette occasion une cérémonie de livraison avant le départ de l'appareil. Entre le début de l’assemblage jusqu’à la livraison, il faut compter environ 5 mois de travail. L’an dernier, 60 A350 ont été livrés depuis Toulouse.

    La Dépêche du 22 novembre
  • Industrie
    Robin Aircraft en liquidation judiciaire
    Le fabricant de petits avions de tourisme, Robin Aircraft, cesse son activité à la suite de sa liquidation judiciaire. Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire de Robin Aircraft avec cessation immédiate d'activité, le 16 novembre dernier. L'administrateur judiciaire parisien, la SCP Abitbol-Rousselet, qui accompagnait ce constructeur d'avions de tourisme en bois basé à Darois, près de Dijon, depuis son placement sous redressement judiciaire, en septembre, avait lancé une recherche de repreneurs. 3 candidats se seraient manifestés, mais les juges n'ont finalement retenu aucun des plans de relance présentés. Robin Aircraft est l’un des constructeurs les plus représentés dans les aéro-clubs en France avec ses DR-400, notamment. Le fabricant, fondé dans les années 50 par Pierre Robin, avait déjà connu une liquidation judiciaire en 2008, quand les avions étaient fabriqués par les sociétés Apex. Robin Aircraft s'était depuis relancée, mais des problèmes de fabrication (défaut de collage sur ses longerons) et un marché relativement déprimé ont provoqué sa rechute. Le liquidateur doit maintenant s'occuper des 28 salariés de Robin Aircraft et de ses 2 avions qui étaient en cours de montage.

    Ensemble de la presse du 22 novembre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les compagnies aériennes confrontées à un manque croissant de pilotes
    L’Association internationale du transport aérien (IATA) sonne l’alerte alors qu’il faudra recruter de 500 000 à 600 000 pilotes dans les 20 prochaines années. D’ici à 2044, le nombre d’appareils doit doubler selon les chiffres de Boeing et Airbus. Cette augmentation continue du nombre d’avions commerciaux provoque déjà des tensions sur le recrutement des pilotes. Un début de pénurie s’est même déclenché depuis la relance du long-courrier après la crise du Covid-19. Or les dessertes des destinations lointaines sont gourmandes en équipages. Quand il faut, selon Alexandre Blanc, directeur général adjoint des opérations aériennes d’Air France, « 5 équipages, c’est-à-dire 10 pilotes, pour prendre les commandes d’un appareil moyen-courrier, il en faut 20 à 24 pour un long-courrier ». A Toulouse, 23 élèves au total sortent chaque année de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), mais le nombre ne devrait pas évoluer. De son côté, les cadets d’Air France forment 150 à 200 pilotes par an, ce qui ne répond pas suffisamment aux besoins de la compagnie. Le manque de navigants se fera surtout ressentir dans les zones où il s’achète le plus d’avions, en Asie et dans le Golfe. La technologie, comme avec le Single Pilot Operation préparé par Airbus et Boeing, pourrait être une réponse aux besoins de pilotes dans le futur. Pour cela, la réglementation devra évoluer et la technologie devra être acceptée par les pilotes et les passagers.

    Le Monde du 22 novembre
  • Aviation Commerciale
    Le 1er avion de la nouvelle compagnie régionale Celeste bientôt opérationnel
    Avec l’achèvement de ses opérations de maintenance, le 1er avion de la compagnie aérienne bretonne Celeste vient d’atterrir à Dinard pour rejoindre les ateliers de Sabena technics. L’avion, un jet Bombardier CRJ1000 de 100 places, en ressortira prochainement avec sa toute nouvelle livrée. Cette séquence marque de manière symbolique la 1ère étape de l’appareil en Bretagne, avant de rejoindre sa base brestoise au cours du mois de décembre. Celeste se fixe pour objectif d’être opérationnelle d’ici à la fin de l’année 2023. Fondée en 2021, la nouvelle petite compagnie régionale bretonne avait obtenu le 14 décembre 2022 du COHOR (Association pour la coordination des horaires) un petit pool de créneaux horaires. Elle avait ainsi prévu de lancer, dès avril 2023, 12 fréquences hebdomadaires entre Paris-Orly et Brest. Son lancement retardé, la compagnie a obtenu son certificat de transport aérien en mars 2023 et a bouclé son tour de table en septembre, avec notamment certains acteurs locaux comme Morlaix Communauté et la Chambre de Commerce et d'Industrie métropolitaine Bretagne Ouest (CCIMBO). Elle n'attend plus désormais que sa licence d'exploitation pour pouvoir commencer à commercialiser ses vols et débuter ses activités.

    Air & Cosmos du 22 novembre

Environnement
  • Environnement
    1er vol transatlantique en jet d'affaires avec 100% de SAF
    Gulfstream Aerospace a annoncé la réussite du 1er vol transatlantique utilisant du carburant aviation 100% durable (SAF). Réalisé le 19 novembre, le vol s'est déroulé à bord d'un jet d'affaires biréacteur Gulfstream G600, qui a quitté le siège de la société à Savannah pour atterrir 6 heures et 56 minutes plus tard à l'aéroport de Farnborough en Angleterre. Propulsé par des moteurs Pratt & Whitney PW815GA, les données recueillies lors de ce vol d'endurance aideront Gulfstream et ses principaux fournisseurs à évaluer la compatibilité des avions avec les futurs carburants renouvelables à faible teneur en aromatiques, en particulier par temps froid et pendant de longues durées de vol. Le carburant SAF utilisé pour le vol a été produit par World Energy et livré par World Fuel Services. Il était composé à 100% d'esters et d'acides gras hydrotraités (HEFA pur), dont les émissions de CO2 sur l'ensemble du cycle de vie sont inférieures d'au moins 70% à celles du carburéacteur d'origine fossile, ce qui contribue à réduire l'impact de l'aviation sur le climat. Ce carburant sans aromatiques ajoutés a également un impact réduit sur la qualité de l'air local et une très faible teneur en soufre, ce qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre autres que le CO2.

    Air & Cosmos du 22 novembre