Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus a livré 55 avions et reçu 23 commandes en septembre 2023
    Airbus a annoncé lundi avoir livré 55 avions à 34 clients et reçu 23 commandes brutes en septembre 2023. Au cours des 9 premiers mois de l'année 2023, Airbus a livré 488 avions à 78 clients. Lors de la présentation de ses résultats semestriels, en juillet dernier, Airbus avait confirmé son objectif de livrer environ 720 avions cette année (contre 661 unités en 2022).

    Les Echos Investir et Capital du 10 octobre
  • Industrie
    Focus sur Coriolis Composites, spécialiste des robots pour l'industrie du composite
    Coriolis Composites, entreprise basée en périphérie de Lorient, (Morbihan), spécialiste de la robotique appliquée aux matériaux composites, a retrouvé une activité d’avant crise sanitaire, « soit 25 M€ environ », selon sa présidente, Clémentine Gallet. L’entreprise étend sa stratégie à l'international, où elle réalise déjà 40 % de son chiffre d'affaires. La Chine, notamment, est un horizon important, indique Clémentine Gallet. Orientée à 98 % dans l'industrie aéronautique, le groupe entend diversifier son positionnement sectoriel, en convainquant les PME du nautisme de gagner en productivité grâce à la robotisation.

    Les Echos du 10 octobre
  • Industrie
    Pourquoi les compagnies aériennes multiplient les achats d’avions
    Les compagnies aériennes renouvellent leurs flottes et passent d’importantes commandes, relève Le Figaro : depuis le début de l’année, ce sont plus de 3 300 appareils neufs qui ont été achetés de façon ferme. Air France-KLM a acheté récemment 50 A350 pour succéder à ses B777-200 et A330, entre 2026 et 2030, avec une option sur 40 exemplaires supplémentaires. En Inde, IndiGo a signé avec Airbus un contrat historique portant sur 500 avions de la famille A320neo, sa concurrente Air India a confirmé l’acquisition de 470 appareils, répartis entre Boeing (220 avions) et Airbus (250). Aux Etats-Unis, United Airlines vient de signer une commande ferme portant sur 110 avions, répartis entre Airbus (60 A321neo) et Boeing (50 Dreamliner). Les besoins des compagnies occidentales s’ajoutent à ceux des transporteurs du reste du monde, en particulier en Asie, où une classe moyenne en expansion accède à l’avion. Le seul trafic intérieur devrait tripler en Chine et quintupler en Inde entre 2023 et 2042, selon Airbus. Face à cette forte demande, la stratégie d’achats d’avions neufs doit permettre aux compagnies de « sécuriser leur place dans la file d’attente des livraisons », observe Le Figaro.

    Le Figaro du 10 octobre

Défense
  • Défense
    Airbus lance la construction d’un nouveau centre de maintenance de l'A400M à Wunstorf (Allemagne)
    La cérémonie de pose de la première pierre, sur le site de la base aérienne de Wunstorf (Basse-Saxe), qui accueille les avions de transport militaire A400M de l'armée de l'Air allemande, a été organisée par Michael Schoellhorn, CEO d'Airbus Defence and Space, en présence de hauts représentants du monde politique et des forces armées allemandes. Dans le nouveau centre de maintenance, environ 300 employés assureront l'entretien et la maintenance des avions A400M à partir de la mi-2027. « L'A400M est utilisé de manière fiable par les forces armées allemandes depuis plus de 10 ans. Pour que cela continue, le nouveau centre de maintenance Airbus A400M de Wunstorf est une étape importante : ici, nous approfondirons la coopération avec les forces armées allemandes et améliorerons encore la disponibilité et la capacité opérationnelle de l'A400M. Le nouveau centre de maintenance renforcera durablement la coopération fructueuse entre l'industrie et l'armée de l'Air allemande », a déclaré Michael Schoellhorn.

    La Tribune et Capital du 10 octobre

Espace
  • Espace
    L'Inde et la France renforcent leur collaboration dans le domaine spatial : l’ISpA et le GIFAS signent un protocole d’accord
    L'Association spatiale indienne (ISpA) et le GIFAS ont signé un protocole d'accord visant à stimuler la synergie de l'industrie spatiale entre l'Inde et la France. L’accord intervient à l'occasion de la deuxième édition de l'Indian Space Conclave, qui se tient à New Delhi du 9 au 11 octobre. Cette collaboration favorisera la croissance durable, l'innovation et l'adoption de nouvelles technologies dans les industries spatiales des deux pays. Il devrait permettre d'améliorer la qualité des programmes d'éducation et de formation. La contribution de la France à la mission indienne Gaganyaan, la première mission spatiale habitée de l'Inde, et son engagement à participer à la prochaine mission de l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) sur Vénus en 2025 témoignent de l'approfondissement de la collaboration entre la France et l’Inde.

    Financial Express et Telecom.com du 10 octobre
  • Espace
    Le Centre Spatial Guyanais vise un objectif de 30 lancements en 2030
    La Tribune a rencontré Marie-Anne Clair, directrice du Centre spatial guyanais (CSG). Le CSG est en train de configurer sa base spatiale pour effectuer 6 à 7 tirs Ariane 6 par an et 3 à 4 vols Vega à partir de 2024/2025. A l'horizon 2030, le CSG vise 10 à 12 lancements Ariane 6 et 5 à 6 lancements Vega, plus les vols effectués par les 4 micro-lanceurs installés sur le site historique du Diamant. « Si la montée en cadence se confirme, y compris du côté d'Ariane 6 avec le lancement de la constellation Kuiper, on pourrait passer à 12 ou 13 lancements Ariane 6 par an », indique Marie-Anne Clair. Le CSG a lancé un plan de modernisation ambitieux (250 M€, financés à 55% par l’Etat) de la base spatiale, comprenant la mise à niveau de plusieurs infrastructures critiques, la digitalisation, et la décarbonation. « Nous visons 90% d'énergie verte à horizon 2030 », souligne la dirigeante. Pour atteindre cet objectif, le CNES a lancé un programme de construction de centrales photovoltaïques et biomasses au sein du CSG.

    La Tribune du 10 octobre
  • Espace
    Orbital Matter veut imprimer en 3D dans l'Espace
    La startup allemande Orbital Matter développe un vaisseau spatial doté d'une imprimante 3D pour fabriquer depuis l'Espace des morceaux de satellites ou des modules de stations spatiales. La startup est accompagnée par le Space Business Catalyst de Thales Alenia Space (TAS), à Toulouse. La collaboration entre TAS et Orbital Matter porte notamment sur le développement d'antennes novatrices. Orbital Matter pourra aussi bénéficier de l'expertise de Thales Alenia Space pour fabriquer un prototype de sa technologie d'impression 3D à destination des satellites. « Nous voulons démontrer notre premier produit commercial en orbite d'ici fin 2025 et commencer à le commercialiser à partir de 2026 », annonce Jakub Stojek, cofondateur de la startup. A partir de 2030, la startup entend fabriquer de grands éléments d'infrastructure spatiale. L'Agence spatiale européenne (ESA) a confié il y a quelques mois à Thales Alenia Space la réalisation d'une étude de faisabilité d'une centrale solaire dans l'Espace, rappelle La Tribune.

    La Tribune du 10 octobre
  • Espace
    Ion-X propose une nouvelle solution de propulsion aux constellations spatiales
    Créée en 2021, la startup francilienne Ion-X est positionnée sur le marché des moteurs pour mini-satellites. Elle propose une technologie de propulsion ionique qui permet d’accroître la poussée, le rendement et l’efficacité des moteurs. « Notre technologie basée sur la science nanoélectronique nous permet de développer un moteur qui fournira une forte poussée tout en minimisant la consommation électrique prélevée au satellite », explique Thomas Hiriart, PDG d’Ion-X. Hébergée au centre des nanosciences et de nanotechnologies du CNRS à Palaiseau (Essonne), Ion-X a pu s’appuyer, notamment, sur l’expertise du CNES et d’Airbus Defence and Space pour adapter sa technologie aux exigences de la propulsion spatiale. 2 exemplaires du moteur devront être testés en orbite entre mi 2024 et mi 2025 avec 2 fabricants de minisatellites, le bulgare Endurosat, et le danois Space Inventor dans le cadre d’une expérimentation avec l’agence spatiale européenne (ESA). Ion-X prévoit de disposer d’une ligne de production opérationnelle début 2025.

    L’Usine Nouvelle du 10 octobre
  • Espace
    Fuite sur l’ISS, sans danger pour l’équipage selon la Russie
    L’agence spatiale russe Roscosmos a déclaré, lundi 9 octobre, sur Telegram, que « le module Nauka du segment russe de l’ISS a subi une fuite de liquide de refroidissement du circuit du radiateur externe [de secours], qui a été livré en 2012 ». Selon l’agence spatiale, l’équipage de la Station spatiale internationale (ISS) ne serait pas en danger. « Le circuit principal de contrôle thermique du module fonctionne normalement et assure des conditions confortables dans la zone de vie du module », a-t-elle précisé. 7 personnes se trouvent actuellement à bord de l’ISS : 3 Russes, 2 Américaines, 1 Danois et 1 Japonais. Il s’agit du troisième incident de ce genre en moins d’un an.

    Le Monde du 10 octobre

Environnement
  • Environnement
    EasyJet signe un contrat avec Airbus pour la captation du carbone dans l'air
    EasyJet devient la première compagnie aérienne au monde à signer un contrat avec Airbus pour son initiative de réduction des émissions par le captage direct et le stockage du carbone dans l'air (DACCS). La technologie DACCS « offre aux compagnies aériennes du monde entier des crédits d'élimination du carbone pour les aider à atteindre leurs objectifs de décarbonation », indique Airbus. Cette technologie capte le CO2 dans l'air à l'aide de ventilateurs d'extraction, avant de le stocker dans des réservoirs souterrains. Les émissions de CO2 des opérations aériennes ne peuvent pas être éliminées directement à la source, mais grâce à la technologie DACCS, une quantité équivalente peut être extraite de l'air, indique Airbus. Cette technologie est complémentaire d'autres technologies de réduction des émissions de carbone, telles que l'utilisation de carburant aviation durable (SAF). Le contrat avec easyJet fait suite à une lettre d'intention signée lors du salon de Farnborough, en juillet 2022, durant lequel Airbus a annoncé des discussions commerciales avec plusieurs compagnies aériennes pour cette solution. Outre easyJet, Air Canada, Air France-KLM, International Airlines Group (IAG), le groupe Latam Airlines, le groupe Lufthansa et Virgin Atlantic ont ainsi signé des lettres d'intentions.

    La Tribune du 10 octobre
  • Environnement
    Vote d'une législation européenne visant à doubler les énergies renouvelables
    Lundi 9 octobre, les Etats membres ont entériné un texte de loi qui prévoit de doubler la part des renouvelables dans la consommation énergétique de l'UE d'ici 2030. Cette législation avait déjà été adoptée par les eurodéputés mi-septembre, mais le feu vert du Conseil de l'UE ouvre la voie à son entrée en vigueur. Le texte fixe l'objectif contraignant d'au moins 42,5% d'énergies renouvelables dans la consommation européenne d'ici 2030, contre un niveau actuel d'environ 22%. Dans les transports, les Etats devront, d'ici 2030, soit réduire de 14,5% l'intensité des gaz à effet de serre grâce aux renouvelables, soit atteindre 29% de renouvelables dans la consommation finale d'énergie du secteur. Quant à l’hydrogène utilisé par l'industrie, il devra, en 2030, dans chaque pays, avoir été fabriqué à partir d'énergies renouvelables à hauteur d'au moins 42%. L'accord prévoit une flexibilité pour les pays disposant d'un parc nucléaire pouvant produire de l'hydrogène décarboné.

    Ensemble de la presse du 10 octobre

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    « L'avion ne doit pas redevenir un mode de transport pour les riches », selon Johan Lundgren (easyJet)
    Le CEO d'easyJet, Johan Lundgren, accorde une interview aux Echos. Il se réjouit de l’adoption par le Parlement européen du règlement Refuel EU, prévoyant l'incorporation croissante de carburants d'aviation durables (SAF). Le dirigeant estime toutefois que la décarbonation du secteur ne doit pas se faire au détriment de la démocratisation : « Nous ne devons pas nous résoudre à l'idée que, pour parvenir à un transport aérien décarboné, l'avion doit devenir un mode de transport réservé aux riches, avec tout ce que cela implique de perte de connectivité et de conséquences néfastes sur l'économie. Quel que soit le levier utilisé pour décarboner l'aviation, il faut baisser les coûts à un niveau tel que l'effet de la transition serait finalement neutre pour le marché du transport aérien. C'est ce qui est en passe de se réaliser aux Etats-Unis, avec les biocarburants », détaille-t-il. « Mais cela nécessite une mobilisation de tous les acteurs et des mesures incitatives de la part des Etats, plutôt que des hausses de taxes qui feront qu'au bout du compte, l'avion redeviendra inaccessible aux gens ordinaires ».

    Les Echos du 10 octobre