Synthèse de presse

Augustin de Romanet, le PDG du groupe ADP, a appelé sur BFM Business lundi 19 septembre à avoir un usage raisonnable de l’avion, en attendant la décarbonation du secteur. D’après lui, « avant que nous ayons, ce qui sera le cas dans 30 ans, des avions propulsés soit à l’électricité, soit à l’hydrogène, soit avec des carburants durables faits à partir d’électricité verte », il faudra faire preuve de modération pour ce qui est du recours à l’avion. « Si demain matin le trafic aérien devait décroître, ce n’est pas une tragédie existentielle pour nous », a-t-il assuré en précisant que la fourniture d’un accueil de qualité était la priorité d’un groupe comme ADP. Pour autant, il ne faut pas oublier que « sur le long terme, c’est le transport aérien qui sera le système le moins émetteur de CO2 », a affirmé le PDG. Pour lui, « l’infrastructure de l’avion, c’est l’air » et si « vous analysez la quantité de CO2 émise pour faire des voies de chemin de fer, du ballast, etc., vous savez que sur le long terme, le transport aérien est extrêmement vertueux », a-t-il insisté dans une comparaison avec le secteur ferroviaire. Il explique anticiper « une continuation de l’extraordinaire demande de voyage dans les pays émergents », qui va encore être « très forte », mais « pour les pays qui ont déjà profité de la croissance très forte du trafic aérien, les pays « privilégiés » comme le nôtre, il n’est pas déraisonnable d’accepter une certaine modération ».

Ensemble de la presse du 20 septembre

Depuis le 16 septembre et jusqu’au 7 octobre, 3 000 militaires de la 11e Brigade parachutiste, de la 4e Brigade d’aérocombat et des forces spéciales se retrouvent en Occitanie pour l’exercice Manticore. Pour la 1ère fois, 3 entités de l’armée de Terre ont aggloméré une période d’entraînement majeure pour ne former qu’une seule masse. L’armée de Terre et l’armée de l’Air et de l’Espace ont pu réaliser comme prévu la mise à terre des parachutistes sur la drop zone de Castres, les 16 et 17 septembre. 2 A400M de la 61e escadre ont largué 500 légionnaires de 3 compagnies du 2e régiment étranger de parachutistes avec leurs appuis. Déployés dans le Tarn, le Lot et l’Aveyron pendant 3 semaines, les militaires en exercice viendront restreindre les espaces aériens d’Occitanie mais aussi de Nouvelle-Aquitaine et d’Auvergne Rhône-Alpes. Cet entraînement consiste surtout en une répétition générale avant l’opération interarmées et interalliés Orion qui, elle, réunira 10 000 soldats en février 2023, pour la préparation à grande échelle des armées françaises à un conflit d’ampleur.

Air & Cosmos du 20 septembre

Le jeudi 22 septembre 2022, la Direction générale de l’armement (DGA) va livrer à la Marine nationale le 1er des 6 hélicoptères H160 dits de la flotte intérimaire. La Marine nationale a décidé de recourir à une flotte d’hélicoptères afin d’assurer la continuité de ses missions entre le retrait du service actif de l’Alouette III et l’arrivée de l’hélicoptère Guépard Marine programmée à partir de 2029. Cette flotte intérimaire permettra aux flottilles de Caïman Marine et Panther d’être pleinement investies sur les missions de combat depuis les frégates. Une partie de cette flotte, constituée de Dauphin N3, a vocation à opérer depuis les bâtiments à la mer. L’autre volet de la flotte intérimaire, constitué de 6 hélicoptères H160, opérera depuis la terre afin de conduire des missions de secours et d’intervention en mer. Le H160, version civile qui sert au développement du HIL Guépard, est issu d’un travail entre la Marine nationale, la DGA, Babcock, Airbus Helicopters et Safran Helicopter Engines. Les premiers équipages formés sur H160 composeront la flottille 32F et seront implantés au sein de la base d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic. Des détachements de secours maritime H160 se déploieront également à Cherbourg et Hyères.

Aerobuzz du 20 septembre

Eos Technologie vient d'emménager à Mérignac, près de Bordeaux, où elle a décidé d'installer son siège social. Jusque-là basée à Toulon, la PME de 12 salariés fondée par Sébastien Verniaud, un ancien militaire, et Nicolas Ritter, un technicien électronique, s’adresse aux marchés de la Défense. A Bordeaux, elle y assemblera et testera ses 3 modèles de drones volants électriques destinés à des missions de renseignement, surveillance, recherche et acquisition de cibles en soutien des forces armées, françaises ou étrangères. Ses plus petits modèles Strix 300 et Strix 400, jusqu'à 4,25 m d'envergure pour 7 kg, peuvent être lancés à la main tandis que l'Endurance 900, qui atteint 9 m d'envergure pour 25 kg, n'a besoin que de 50 m pour décoller. Fabriqués à 80% en France, dans son usine de Grenoble, les drones d'Eos Technologie sont déjà déployés, notamment dans le Sahel par l’armée française, et des discussions sont en cours avec plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. La jeune entreprise prévoit de recruter rapidement une trentaine de salariés, dont les deux-tiers à Bordeaux. Après 400 000 € de chiffre d'affaires en 2021, Eos Technologie table sur 1,8 M€ cette année avant 6 M€ l'an prochain et une dizaine de millions d'euros d'ici 2025.

La Tribune du 20 septembre

Derichebourg Aeronautics Services, l’un des leaders de la sous-traitance aéronautique à l’échelle internationale, organise une grande session de job dating le jeudi 29 septembre 2022, au Casino Barrière de Toulouse. Avec la reprise économique du secteur aéronautique, Derichebourg Aeronautics Services recrute plus de 300 personnes sur ses différents sites en France (Toulouse, Saint-Nazaire, Marseille, Bordeaux, Méaulte, Rochefort), indique l’entreprise. Les candidats pourront échanger avec les équipes techniques et du recrutement au cours d’entretiens rapides de type « speed dating ». L’entreprise recherche des profils dans de nombreux domaines (manufacturing engineering, inspection qualité, intégration cabine, ajustage, mécanique, câblage/électricité aéronautique, analyste, gestion et navigabilité, logistique – coordination, management) et assure recruter en CDD, CDI, ainsi qu’en stage et alternance.

Actu.fr du 20 septembre