Synthèse de presse

Sécurité
  • Sécurité
    Thales obtient le Design Verification Report de l’EASA
    En partenariat avec Aeromapper et l'ONERA, Thales est la 1ère entreprise du secteur aéronautique à obtenir le DVR (Design Verification Report) attribué par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), pour un système complet de drone léger autorisé à évoluer en conditions SAIL III (risques modérés). Mis en place en avril 2021 par l'Agence européenne, ce DVR vise à assurer la sûreté opérationnelle des drones. Il s'agit d'une avancée conséquente vers le déploiement et les opérations de drones à long rayon d'action en Europe. Cette 1ère renforce la position du groupe Thales sur le marché émergent des drones civils et marque une nouvelle avancée vers la certification de son drone UAS100. Le système de drone repose sur l'avionique ScaleFlyt de Thales, intégrée au drone AVEM 300 et son système critique de pilotage automatique Cerbere fourni par la startup Aeromapper. L'ONERA a mené à bien l'analyse de sécurité, au travers du projet de recherche et technologie Phydias financé par la Direction générale de l'Aviation civile (DGAC).

    Ensemble de la presse du 25 juin

Défense
  • Défense
    Le ministère des Armées rappelle les objectifs de production nécessaires à « l’économie de guerre »
    Dans un bilan de « 2 ans d’économie de guerre », le ministère des Armées a rappelé lundi 24 juin des commandes notifiées pour un montant total de 20 Md€. En matière de défense aérienne, « l’enjeu industriel pour le ministère des Armées consiste notamment à augmenter sa production de missiles Aster », ce qui est « indispensable pour continuer à aider l’Ukraine à défendre son ciel mais également pour renforcer les capacités de défense sol-air » des forces françaises, est-il souligné dans ce bilan. Pour répondre à ces besoins, une 1ère commande de 200 Aster a été notifiée à MBDA pour 900 M€. Et une seconde, pour 200 missiles supplémentaires, est en cours d’instruction. Les Armements Air-Sol Modulaires (A2SM) « Hammer » sont aussi concernés. La France veut en livrer à l’Ukraine, à raison de 50 exemplaires par mois. Il s’agit donc également de regarnir les stocks de l’armée de l’Air et de l’Espace et ceux de la Marine nationale. Dès cette année, la production d’A2SM va doubler. « 600 de ces bombes sont attendues pour 2024 dans l’optique de les livrer à l’Ukraine », a ainsi rappelé le ministère des Armées, qui a donné l’objectif d’en produire 1 200 en 2025. La production doit donc doubler. « Un défi que l’entreprise Safran s’est déclarée prête à relever », a-t-il assuré. La même logique s’applique au missile de croisière SCALP EG, le ministère des Armées ayant demandé à MBDA de « procéder à 40 livraisons à venir, comprenant des missiles qui peuvent être reconfigurés ». Un autre objectif est aussi est aussi de produire 100 000 obus d’artillerie de 155 mm en 2024, dont 80 000 seront livrés à l’armée ukrainienne. Enfin, le rythme de production des Rafale va également s’accélérer, Dassault Aviation étant désormais en mesure d’en assembler jusqu’à 36 par an.

    Zone Militaire du 25 juin
  • Défense
    Jens Stoltenberg souligne l'importance de la France dans l'Alliance atlantique
    Le prochain sommet de l'OTAN se tiendra à Washington du 9 au 11 juillet. Il doit être l'occasion pour les Etats membres de l'Alliance atlantique d'afficher l'unité et la force des grandes démocraties occidentales dans un monde de plus en plus dangereux, et notamment d'organiser dans la durée le soutien à l'Ukraine. L’OTAN, pour ses 75 ans, a réussi à désigner à l'unanimité de ses 32 membres son futur secrétaire général, l'ancien Premier ministre néerlandais Mark Rutte. Il succédera dès le 1er octobre au Norvégien Jens Stoltenberg, qui occupait la fonction depuis une décennie. A l’occasion d’un déplacement à Paris, Jen Stoltenberg a insisté sur le rôle essentiel de la France dans l'Alliance, en rappelant qu'elle joue désormais le rôle de nation cadre en Roumanie, qu'elle participe au renforcement de la sécurité des Etats baltes et qu'elle assure un contrôle maritime indispensable à la libre circulation. Lors du sommet américain, l'Alliance doit prendre le relais du groupe informel de 50 nations dit « groupe de Ramstein » pour reprendre la coordination du soutien en armes à l’Ukraine dans la durée, mais aussi la formation militaire des soldats ukrainiens.

    Les Echos du 25 juin
  • Défense
    La Nouvelle-Aquitaine confirme sa dynamique dans le secteur de la défense au salon Eurosatory 2024
    Le salon Eurosatory 2024 a été l’occasion pour les régions françaises de démontrer leur savoir-faire dans le milieu de la Défense. Les entreprises de Nouvelle-Aquitaine étaient présentes en nombre, illustrant l’attractivité du territoire. L’Aerospace Valley girondine, notamment, représente un important bassin d’emplois, avec 26 000 salariés travaillant dans l’aéronautique, le spatial et la Défense, pour un chiffre d’affaires global estimé à 2 Md€. Par exemple, la firme OliKrom, qui collabore avec Airbus, Safran, Thales ou ArianeGroup, fabrique des peintures capables de changer de couleur selon certaines conditions : certains revêtements réagissent en cas d’impact, en fonction de la lumière ou en cas de contact avec des gaz spécifiques. Installé à La Rochelle, SkyDrone Robotics développe un drone modulaire, le Versatyl, et travaille avec le ministère des Armées et le ministère de l’Intérieur. Avec l’implantation d’acteurs comme Dassault Aviation ou MBDA en Nouvelle-Aquitaine, bon nombre de sociétés misent sur les technologies ariennes. C’est le cas de TDIA, lancée il y a 30 ans à Mérignac et équipementier de 1er rang pour Dassault Aviation. TDIA livre notamment des équipements de captation vidéo pour les Rafale jusqu’en 2035. De son côté, Asman Technology travaille avec des partenaires européens pour distribuer des systèmes optroniques et radars. Récemment Asman a sécurisé un partenariat avec l’entreprise tchèque Retia pour exploiter le radar anti-drones ReGuard sur le sol français.

    Air & Cosmos du 25 juin

Industrie
  • Industrie
    Airbus revoit à la baisse ses objectifs de livraisons en 2024
    Airbus a annoncé qu'il comptait livrer « environ 770 » avions commerciaux en 2024, contre 800 précédemment, et qu'il décalait à 2027, contre 2026 précédemment, son objectif de produire 75 A320 par mois. « Airbus est confronté à des problèmes spécifiques persistants au niveau de la chaîne d'approvisionnement, principalement en ce qui concerne les moteurs, les aérostructures et les équipements de cabine », explique le groupe dans un communiqué. Selon Guillaume Faury, président exécutif d'Airbus, la situation s'est notamment « dégradée ces derniers mois ». « Nous nous trouvons dans une situation où il manque des moteurs pour les monocouloirs chez les 2 motoristes (Pratt & Whitney et CFM International) », a-t-il ajouté. Dans ses activités spatiales, le groupe européen, qui avait déjà inscrit l'an passé une charge de 600 M€, a par ailleurs annoncé une nouvelle provision « d'environ 900 M€ » liée à « certains programmes spatiaux de télécommunications, de navigation et d'observation ». Ces charges « sont principalement liées à des hypothèses révisées sur les calendriers, la charge de travail, les sources d'approvisionnement, les risques et, enfin, les coûts sur toute la durée de vie » des programmes, a déclaré Guillaume Faury. Airbus table dorénavant sur un bénéfice opérationnel ajusté de 5,5 Md€ en 2024 alors qu'il prévoyait « entre 6,5 et 7 Md€ » et un flux de trésorerie disponible de 3,5 Md€, contre 4 Md€ auparavant.

    Ensemble de la presse du 25 juin
  • Industrie
    Entretien avec Antoine Flamarion et Mathieu Chabran, fondateurs de Tikehau Capital
    En 20 ans, Tikehau Capital, le gestionnaire français de fonds alternatifs, s’est imposé sur la scène mondiale avec une capitalisation boursière de près de 4 Md€. Les 2 fondateurs du fonds, Mathieu Chabran et Antoine Flamarion, livre un entretien à la Tribune et revienne sur ce succès. « Nous avons essayé d'appliquer les règles de la finance anglo-saxonne à un cadre européen », expliquent-ils. « Tikehau Capital est né d'une petite vision et d'une grande ambition. La vision reposait sur les changements en cours dans le secteur. L'ambition, sur notre refus d'accepter le monopole des États-Unis sur la finance ». Tikehau Capital est aujourd'hui présent dans 13 pays, sur 3 continents, avec 17 bureaux et 5 centres principaux : Paris, Londres, Singapour, New York et Abou Dhabi. Le fonds compte750 collaborateurs, de près de 50 nationalités différentes. « Nous avons fondé une entreprise qui doit durer. Notre obsession est celle du temps long, pour Tikehau comme pour nos clients », poursuit Mathieu Chabran. Antoine Flamarion exlique à son tour : « Nous prêtons de l'argent aux États, à des fonds souverains, à de grandes entreprises, mais aussi à des PME. Ce sont des gages de sérieux. En France, nous accompagnons un très grand nombre d'entreprises, dans de multiples secteurs : elles réalisent au total 30 Md€ de chiffre d'affaires et emploient 230 000 salariés ».

    La Tribune du 24 juin
  • Industrie
    ACI Groupe multiplie les acquisitions dans la sous-traitance industrielle
    Fondé il y a 5 ans seulement, Alliance de compétences industrielles (ACI) est devenu une ETI industrielle présente dans l'aéronautique, la Défense et l'énergie. Cette jeune entreprise lyonnaise vient de reprendre 3 usines de la vallée de l'Arve, une société de services en Provence, l'activité française du japonais JTekt et un chimiste en Auvergne. ACI Groupe atteint désormais 1 200 salariés et 180 M€ de chiffre d'affaires et travaille avec Air Liquide, Dassault Aviation, MBDA, Safran et Thales. 3 entreprises de Haute-Savoie, Molliex Frères, Lacroix Poncet et Experdeco, qui emploient 80 personnes pour 12 M€ de chiffre d'affaires, viennent donc d’être reprises. Stéphane Binet reste directeur général de ces 3 entités expertes de l'usinage de métaux, qui travaillent notamment pour le suisse Stäubli et pour Nexter. Le groupe vient aussi de renforcer sa branche services en reprenant SDML à Martigues, dans les Bouches-du-Rhône, complémentaire de son activité de maintenance en Malaisie, pour les compagnies aériennes et maritimes. Ce pôle services, qui est désormais dirigé par Axel Breton, ancien propriétaire de SDML, vise à consolider l'après-vente et la couverture de la région sud du groupe qui accompagne Airbus Helicopters, EDF, le CEA et leurs sous-traitants. En avril, ACI Groupe avait repris la partie pompes hydrauliques du japonais Jtekt. Rebaptisée Enerflux, elle comprend une usine à Blois, dans le Loir-et-Cher, et un centre technique à Chennevières-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, soit 210 salariés. Enfin, ACI avait sauvé, cet hiver, Dense fluid degreasing (DFD), qui a mis au point une solution brevetée de décontamination et traitement de surface au CO2 supercritique. Devenue Qarboon, cette filiale fournit des machines qui mettent en œuvre du dioxyde de carbone chauffé et sous pression. ACI est ainsi devenu rapidement un groupe multi marchés qui veut répondre à l'enjeu de la souveraineté industrielle. Depuis 5 ans, le groupe, qui a mobilisé 5 M€ dans une trentaine d'acquisitions, vise maintenant les 300 M€ de chiffre d'affaires afin de répondre aux grands appels d'offres et asseoir sa marque employeur.

    Les Echos du 25 juin

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France toujours dans le Top 10 des meilleures compagnies aériennes dans le monde
    Le palmarès des Skytrax World Airline Awards 2024 a été dévoilé en Angleterre. Qatar Airways a été élue meilleure compagnie aérienne au monde pour la 8ème fois. Singapore Airlines arrive 2ème, suivie par les compagnies d'Asie et du Golfe : Emirates (3ème), ANA All Nippon Airways (4ème) et Cathay Pacific Airways (5ème). Air France se positionne à la 9ème place. Il s'agit cependant de la meilleure compagnie européenne du classement mondial, juste devant Swiss International Air Lines. Grâce à sa montée en gamme depuis 2 ans, Air France, classée à la 2ème position des meilleures cabines en première classe, obtient par ailleurs 3 autres prix : celui de la meilleure restauration en première classe au monde, celui du meilleur restaurant de salon en première classe et, comme en 2023, la première place dans la catégorie « Europe de l'ouest ». Volotea a reçu le prix de la meilleure compagnie aérienne low-cost en Europe, Transavia France (groupe Air France-KLM) se classant au 2ème rang, suivie par Vueling.

    Le Figaro du 25 juin

Espace
  • Espace
    PLD Space investit 10 M€ à Kourou pour y lancer ses fusées
    Plusieurs startups européennes sont dans la phase finale de développement de leur mini-lanceur et plusieurs d'entre elles souhaitent bénéficier du savoir-faire du port spatial guyanais piloté par le CNES pour démarrer leur activité commerciale. La startup espagnole PLD Space va ainsi débloquer 10 M€ pour construire son terminal à Kourou. « PLD Space va devenir le 1er opérateur privé qui ira en orbite depuis Kourou », a annoncé Raúl Verdú, cofondateur de la société. La transformation du pas de tir historique de Kourou, Diamant 1, a démarré, afin de le convertir en un hub ouvert à plusieurs mini et micro-lanceurs. Fin 2021, le CNES avait lancé un appel à intérêt et sélectionné 7 opérateurs potentiels sur le site Diamant 1 : Avio en Italie, Hympulse Technologies, Isar Aerospace et Rocket Factory en Allemagne, MaiaSpace et Latitude en France et PLD Space en Espagne. Une 1ère tranche de travaux de 50 M€ est engagée. Le CNES veut aussi utiliser le site pour tester son démonstrateur de 1er étage de fusée réutilisable, Callisto. Dans cette course spatiale, PLD Space a levé 120 M€ de financement. Elle compte 220 salariés et a effectué en octobre, depuis l'Andalousie, le tir d'une très petite fusée, Miura 1, qui préfigure les technologies de Miura 5. Celle-ci devrait avoir la capacité d'emporter une charge utile de 540 kg sur une orbite héliosynchrone à 500 km d'altitude ou une charge utile de près d'une tonne sur une orbite équatoriale. PLD Space vise 5 vols commerciaux en 2026, une quinzaine 2 ans plus tard et jusqu'à 30 en 2030. Un concurrent allemand, Rocket Factory, a également levé 65 M€ auprès d'un fonds (NIF) lié à l'OTAN, ce qui porte le financement total reçu depuis sa création, en 2018, à plus de 400 M€. La société promet aussi d’effectuer un 1er lancement cette année et d'entrer en service en 2025. D'autres sociétés, comme les françaises Latitude ou MaiaSpace, promettent aussi d'être sur la ligne de départ en 2025.

    Les Echos, Le Figaro et La Tribune du 25 juin
  • Espace
    Ouverture des Assises du NewSpace 2024
    Les Assises du NewSpace 2024 se tiennent cette semaine les 25 et 26 juin au CNIT Forest de La Défense, organisées pour la 3ème année consécutive par un collectif regroupant 18 organisations représentatives du secteur spatial français. Sur 2 journées, 1 200 participants et quelque 70 startups de la spacetech française et européenne sont attendus. L’événement bénéficie du soutien de l’Alliance NewSpace France, du CNES, du GIFAS et des cabinets Arthur D. Little, Novaspace (ex-Euroconsult), PwC et Starburst Aerospace. De nombreuses startups sont nées sous le signe du NewSpace en France, comme Syrlinks (2011), Cailabs (2013), Exotrail (2015), Syntony GNSS (2015), Unseenlabs (2015), Aldoria (ex-Share My Space, 2017), Anywaves (2017), Kinéis (2018), Ternwaves (2018), U-Space (2018), HyPrSpace (2019), Latitude (ex-Venture Orbital Systems, 2019) ou ThrustMe (2017). En novembre 2023, sur plus de 220 entreprises NewSpace répertoriées en Europe, 52 sont françaises, contre 42 au Royaume-Uni, 41 en Allemagne, 29 en Italie et 23 en Espagne. Une quarantaine d’entre elles se retrouvent aujourd’hui dans StartAir, le club de startups du GIFAS, ou encore dans l’Alliance NewSpace France.

    Air & Cosmos du 25 juin

Environnement
  • Environnement
    Pour décarboner le fret international, l’IATA mise sur les carburants d’aviation durable
    Pour atteindre le net zéro carbone en 2050, l’enjeu est majeur pour le fret international. Les initiatives se multiplient, portées par de nouvelles technologies plus sobres, des carburants alternatifs et des organisations optimisées. Selon l’OCDE, en 2019, l’aérien ne représentait que 0,2% des tonnes kilomètres de marchandises transportées dans le monde, mais 5% des émissions de CO2 du transport international de marchandises. Dans son plan net zero carbon 2050, l’IATA trace ses principaux leviers de décarbonation : les carburants d’aviation durables (CAD), pour 66% des gains espérés, l’électrique et l’hydrogène pour 13%. Dans le même temps, les moteurs sont optimisés et deviennent plus sobres au gré du renouvellement des flottes.

    L’Opinion du 24 juin