Synthèse de presse

Défense
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    Safran va livrer le 1er drone Patroller de série en juin
    Le 1er exemplaire de série du drone Patroller de Safran est arrivé mardi 28 mai à Chaumont, en Haute-Marne, prêt à être réceptionné par le 61ème régiment d’artillerie de l’armée de Terre. « La prochaine étape va consister à réaliser le vol de réception », a précisé Franck Saudo, président de Safran Electronics & Defense, à l’occasion d’une rencontre avec la presse en vue du salon de la défense Eurosatory. Un Patroller est déjà opéré depuis quelques mois. Il a permis aux équipages et aux mécaniciens de se former à son utilisation. Cette phase d’apprentissage doit s’achever d'ici à la fin du mois de juin. « L’aventure n’a pas été facile. Mais il faut garder à l'esprit que c’est la 1ère fois en France et dans le monde qu’un aéronef sans pilote est certifié à ce niveau d'exigence en classe civile », résume Franck Saudo. Le drone a été certifié début 2023 par la DGA et peut s’insérer dans le trafic aérien civil. Les retours sur le terrain, effectués par le 61ème régiment d’artillerie, sont très positifs sur ses capacités. Avec une vitesse de croisière d’environ 150 km/h pour une envergure de 18 m, le drone a une portée de 150 km et une autonomie de 20 h. Dédié aux missions de surveillance et de reconnaissance, le Patroller peut aussi être décliné dans une version armée, via la mise en œuvre d’une roquette guidée par laser codéveloppée avec Thales et la DGA. Le 2ème exemplaire de série du Patroller sera livré au cours de l’été, les 2 suivants le seront à l’automne, soit un total de 4 engins livrés cette année. Les forces françaises ont prévu d’acquérir un total de 28 appareils, dont 14 ont été pour l’heure effectivement commandés.

    L’Usine Nouvelle du 30 mai

Espace
  • Espace
    Lynred retenu par l’ESA pour équiper les nouveaux satellites du programme Copernicus
    Lynred a été retenu par l'Agence Spatiale Européenne (ESA) pour équiper de détecteurs infrarouges les futurs satellites Sentinel-2 NG du programme Copernicus, programme de surveillance de l'environnement (végétations, zones côtières, fleuves, catastrophes naturelles etc). Cette filiale iséroise des groupes Thales et Safran, implantée à Veurey-Voroize près de Grenoble, a déjà collaboré avec l’ESA dans le cadre de Copernicus. Lynred avait déjà travaillé sur la 1ère génération de Sentinel-2. Le lancement du 3ème satellite Sentinel-2, toujours munis de capteurs Lynred, est annoncé pour la fin de l'année et le 4ème, probablement en 2025. Ce nouveau contrat, dont le montant n’est pas dévoilé, concerne une nouvelle étape, une nouvelle génération de satellites plus performants, dont l'horizon de lancement est envisagé pour 2030. Le défi est technologique et industriel. Le nouvel équipement devra notamment être sensiblement plus performant que ses prédécesseurs, et le prototype devra être prêt pour 2026. « Pour Sentinel-2 NG, nous devrons produire au moins autant de détecteurs que sur Sentinel 2, mais en 2 fois moins de temps. Ce sera forcément un défi », détaille Philippe Chorier, responsable du développement des affaires spatiales de Lynred.

    La Tribune du 30 mai
  • Espace
    Sodern présente sa nouvelle solution hybride Auriga Gyro au salon 4S Symposium
    À l’occasion du salon 4S Symposium (Small Satellites Systems and Services), organisé par le CNES et l’Agence spatiale européenne (ESA) du 27 au 31 mai à Palma de Majorque, Sodern lance une nouvelle offre disponible sur étagère : Auriga Gyro. Il s’agit d’une solution hybride pour contrôler l’attitude des satellites qui, grâce au nouveau logiciel du viseur d’étoiles Auriga, permet de coupler ce dernier à un gyromètre, afin d’obtenir robustesse et information en continu à un prix compétitif. Son développement a bénéficié du soutien du CNES dans le cadre du programme Pegase (Programme Générique pour l’Amélioration des Satcom et Equipements plateformes) et du soutien du Plan de Relance France 2030. Le viseur d’étoiles Auriga de l’équipementier francilien est aujourd’hui devenu une référence avec plus de 1 200 têtes optiques sur orbite, qui ont cumulé plus de 27 millions d’heures de fonctionnement sans défaillance. Auriga Gyro va se montrer utile dans l’équipement des satellites servant aux missions agiles comme l’observation de la Terre ou la surveillance de l’espace. La solution, qui pourra aussi équiper des lanceurs pour des missions longues, sera commercialisée à partir du mois de juillet.

    Air & Cosmos du 29 mai

Environnement
  • Environnement
    L’aviation d’affaires se fixe des objectifs de décarbonation ambitieux
    L'association européenne de l'aviation d'affaires (EBAA) a détaillé son plan d'action, destiné à avancer vers la neutralité carbone, lors du salon Ebace qui se tient à Genève. L'aviation d'affaires s'est fixé des taux d'incorporation de carburants d'aviation durables (CAD) très supérieurs à ceux des compagnies aériennes grand public. Le programme d'une durée de 4 ans inclut aussi différentes initiatives visant à renforcer l'acceptabilité sociale de l'aviation privée. Il permettra aux entreprises d'obtenir un label, susceptible de valoriser leurs efforts auprès de leur clientèle. Selon l'EBAA, qui a calculé les besoins en CAD de tous les grands aéroports d'affaires européens, le 1er d'entre eux, l'aéroport de Paris-Le Bourget, aurait déjà de quoi servir du kérosène à 5% de CAD à tous ses clients, soit 1 933 tonnes. La quantité nécessaire pour atteindre les 100% ne dépasserait pas 40 000 tonnes. Avec la réduction de consommation de 20% à 25% promise par les nouveaux modèles de jets d'affaires, qui entreront en service entre 2025 et 2028, cette intégration des CAD permettrait, en théorie, à l'aviation d'affaires européenne et américaine d'atteindre la neutralité carbone dès 2045. La nécessité de desservir 3 fois plus d'aéroports que les compagnies aériennes, dont un grand nombre de petits aérodromes difficiles à approvisionner en CAD, reste un handicap majeur dans la course à la décarbonation. Les représentants de l’aviation d’affaires militent donc pour l'ajout à la réglementation européenne d'un dispositif dit de « book & claim », permettant d'acheter une quantité donnée de CAD sur le marché, qui sera injectée dans le circuit général d'approvisionnement des aéroports européens, mais qui ne se retrouvera pas nécessairement à chaque plein de carburant.

    Les Echos du 30 mai

Industrie
  • Industrie
    Le moteur Safran Helicopter Engines Aneto-1K obtient la certification chinoise
    Safran Helicopter Engines a reçu la certification du moteur d’hélicoptère Aneto-1K par l'Administration de l'aviation civile de Chine (CAAC). Cette étape ouvre la voie à la mise en service de l’AW189K de Leonardo sur le marché civil chinois. Cette validation du certificat de type (VTC) par la Chine intervient après l’obtention en 2019 du certificat de type (TC) auprès de l’Agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne (AESA). L'Aneto-1K de 2 500 shp (puissance sur l’arbre) est le 1er modèle de la famille des moteurs Aneto, couvrant une plage de puissance de 2 500 à 3 000 shp et destiné aux hélicoptères super-mediums et lourds. Les moteurs Aneto sont notamment 25% plus puissants que les moteurs existants de même taille. Cette marge de puissance supplémentaire contribue à accroître les capacités des hélicoptères lors de missions telles que le transport offshore, la recherche et le sauvetage ou la lutte contre les incendies.

    Air & Cosmos du 29 mai
  • Industrie
    Le CUBE de Safran récompensé aux Crystal Cabin Awards
    Le système d'élimination des déchets de cuisine embarqué de Safran, le CUBE, a été récompensé dans la catégorie « Systèmes de cabine » aux Crystal Cabin Awards. Le CUBE réduit la consommation d'eau de 30% par rapport aux systèmes d'élimination des déchets traditionnels et dispose d'un système de lumière UV qui prévient le développement des bactéries et permet d'éliminer les mauvaises odeurs. Safran Cabin explique que le dispositif est facile à installer et à intégrer dans les cuisines à bord des avions. Son entretien et sa maintenance sont également facilités.

    Le Journal de l’Aviation du 30 mai
  • Industrie
    Lilium et Dedienne Aerospace s’associent pour la maintenance du Lilium Jet
    Lilium a annoncé un partenariat stratégique avec Dedienne Aerospace pour la production et la maintenance de son eVTOL, le Lilium Jet. Présenté en maquette grandeur nature au salon Ebace de Genève, le Lilium Jet pourrait être certifié par l'EASA en 2025 et entrer en service en 2026. Dedienne Aerospace, leader mondial des outillages pour l'aviation, concevra et produira les outils nécessaires à la fabrication et à la maintenance des Lilium Jet. Cette collaboration vise à garantir des performances opérationnelles optimales et un déploiement commercial efficace. Dominique Decard, VP Fleet Ops chez Lilium, a précisé que les 1ers outillages seront livrés à Lilium dans les prochaines semaines pour des essais au sol. Selon lui, Dedienne Aerospace sera un partenaire clé pour la distribution mondiale des outillages nécessaires aux opérations du Lilium Jet. L’appareil, capable de transporter 6 passagers sur 175 km à une vitesse de croisière de 250 km/h, a déjà suscité l'intérêt de nombreux opérateurs, avec près de 800 appareils réservés. Lilium envisagerait également d’établir une nouvelle usine en France pour accroitre ses capacités de production.

    Le Journal de l’Aviation du 30 mai
  • Industrie
    Stelia Aerospace présente son siège éco-conçu : Opera Essential
    Stelia Aerospace a dévoilé Opera Essential, une version éco-conçue de son siège affaires, au salon Aircraft Interiors de Hambourg. Conçu pour les appareils monocouloirs, ce fauteuil vise à réduire l'empreinte carbone tout en maximisant le confort des passagers. Après 2 ans d'études, Stelia Aerospace a optimisé le cycle de vie de ses sièges en se concentrant sur 3 axes : réduction de la masse, rationalisation des composants électriques, et utilisation de matériaux recyclés et recyclables. Opera Essential utilise des coques composites thermodurcissables, des thermoplastiques et du cuir biologique, réduisant la masse de 30% par rapport au modèle Opera SA. Le fauteuil est également équipé d'un système dynamique autonome, éliminant câbles et électronique superflus, tout en offrant de nombreuses positions et une transformation facile en lit horizontal. Cette réduction de pièces et d'électronique permet aussi de diminuer les coûts de maintenance, tout en maintenant un haut niveau de confort pour les passagers.

    Le Journal de l’Aviation du 30 mai
  • Industrie
    Collins Aerospace et Panasonic Avionics lancent une suite de classe affaires hi-tech
    Collins Aerospace et Panasonic Avionics ont lancé Maya, une suite de classe affaires hi-tech, au salon Aircraft Interiors de Hambourg. Conçue pour un confort maximal, Maya intègre la technologie Arise qui ajuste automatiquement la pression des coussins, régule la température et réduit les vibrations. Les passagers peuvent utiliser un écran OLED Astrova Curve de 45 pouces et un système audio sans casque, offrant une expérience immersive. Le système de contrôle Adapt permet aussi de synchroniser les appareils électroniques des passagers pour personnaliser leur environnement de siège. MAYA combine des technologies physiques, numériques et intelligentes pour améliorer l'expérience en cabine. Malgré sa complexité, le design modulaire de MAYA facilite le démontage et la mise à niveau des équipements, utilisant des matériaux recyclés et d'origine végétale. Les structures composites, quant-à-elles, reposent sur la technologie STARLight, primée au concours Crystal Cabin, pour réduire les déchets et améliorer la durabilité.

    Le Journal de l’Aviation du 30 mai
  • Industrie
    Trelleborg investit pour développer la fabrication de système d’étanchéité pour l’aéronautique au Maroc
    Le groupe industriel suédois Trelleborg va investir plus de 100 millions de dirhams dans le secteur aéronautique marocain et créer plus d’une centaine d’emplois. Une convention d’implantation a été signée lundi 6 mai à Casablanca. Avec cet investissement, le spécialiste des solutions polymères développera au Maroc la fabrication de systèmes d’étanchéité. Il est notamment le 1er fournisseur mondial de ces systèmes d’étanchéité pour les hublots d’avion. L’usine de Trelleborg sera située à Midparc, le parc industriel intégré dédié au secteur aéronautique, et s’étalera sur 7 800 m² de terrain, dont 5 100 m² de surface couverte.

    Industries et l’Economise du 8 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Air France testera l'IA à Roissy-CDG cet été
    Air France commencera à tester cet été à Roissy-CDG de nouvelles fonctionnalités basées sur l'utilisation de ChatGPT et de l'intelligence artificielle générative. Ainsi des personnels d'Air France seront capables de répondre à toutes vos questions, grâce à des tablettes connectées à une IA générative baptisée « Pamelia ». Il s'agit d'une version adaptée de ChatGPT dotée d'une interface lui permettant d'aller puiser dans les bases de données d'Air France, avec la possibilité de répondre dans 85 langues. Un technicien de maintenance pourra, lui aussi, être muni d'une tablette connectée à une autre solution nommée « Charlie », qui doit lui permettre d'identifier les références d'une pièce défectueuse. Les questions envoyées au service clients seront analysées par « Fox », une autre IA générative, capable de comprendre toute forme de verbatims dans 31 langues. Malgré tout, 35,5 % de passagers se disent rétifs à la numérisation des services aériens, selon une étude menée par la chaire Pégase de la Montpellier Business School. D'après un sondage réalisé dans le cadre de cette étude, auprès d'un échantillon représentatif de 1 022 passagers aériens français, 66 % préféreraient plus d'interactions humaines. Air France a tenu à ce que l'utilisation de l'IA pour sa clientèle ne se fasse pas en direct, mais via un employé de la compagnie, afin d'éviter les dérives. Notamment après qu’Air Canada ait été condamnée en justice à indemniser un passager auquel son « chatbot » avait assuré qu'il pourrait se faire rembourser son voyage. En dépit des réticences du public, la course à l'intelligence artificielle est irrésistible pour les entreprises, dans le transport aérien comme ailleurs. Selon les statistiques de l'IATA, la maintenance prédictive permettrait déjà aux compagnies aériennes d'économiser jusqu'à 3 Md$ par an en coûts de maintenance.

    Les Echos du 30 mai

Ukraine
  • Ukraine
    La Belgique va livrer 30 F-16 à l’Ukraine
    Le gouvernement belge a confirmé son engagement pris l’an dernier de fournir des avions de combat à l’Ukraine. 30 F-16 seraient ainsi livrés d’ici à 2028. Le Premier ministre belge, Alexander De Croo, a assuré qu’ils « seront livrés à l’Ukraine dès que possible ». La Belgique attend de recevoir les F-35 qu’elle a commandés avant de se dessaisir de ses appareils plus anciens. La Belgique et l’Ukraine ont signé mardi 28 mai un accord bilatéral de sécurité et de soutien, qui s’étire sur 10 ans et prévoit la fourniture de véhicules blindés modernes, d’équipements pour la sécurité navale et le déminage ainsi que de la formation. Le soutien militaire de la Belgique à l’Ukraine devrait atteindre 977 M€ sur la seule année 2024. L’Ukraine devrait également recevoir un système de défense aérienne Patriot supplémentaire alors qu’elle en réclame 7 de plus. Les Pays-Bas ont, en effet, annoncé leur intention « d’assembler rapidement un système Patriot en étroite coopération avec plusieurs partenaires », promettant de fournir « des composants et pièces de base provenant de leur stock » et invitant « les pays européens à ajouter des composants provenant des leurs ». Par ailleurs, un accord bilatéral a également été signé avec l’Espagne lundi 27 mai, qui prévoit 5 Md€ d’aide militaire d’ici à 2027 dont 1 Md€ en 2024.

    Le Figaro du 29 mai