Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Safran démarre ses activités de réparation à Suzhou en Chine
    Safran Nacelles a reçu la certification de l'Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) marquant les débuts des activités du site de réparation de nacelles de Suzhou en Chine. Le site peut réparer les nacelles et les inverseurs de poussée des flottes des avions A330ceo, A320neo équipés des moteurs LEAP-1A de CFM International. Vincent Caro, Président de Safran Nacelles, a déclaré : « Cette station couvre les marchés des zones Asie, Pacifique et Océanie. Les opérateurs de la région bénéficieront ainsi d'une proximité géographique qui réduiront les coûts et les temps de transport des matériels ». La station de réparation de plus de 5 000 m2 dispose également des outillages spécifiques pour réparer les nacelles et les unités remplaçables en ligne du COMAC C919, afin de soutenir les prochaines entrées en service de l'appareil. Ce nouveau site complète le réseau de maintenance, réparation et révision de la société qui couvre déjà l'Europe, le Moyen-Orient, la péninsule indienne et le continent américain. Il servira aussi au stockage des grands composants des nacelles pour toute la région Asie.

    Zone-Bourse.com et le Journal de l’Aviation du 22 septembre
  • Industrie
    Tecalemit Aerospace retrouve de l'élan après sa recapitalisation par Tikehau Ace Capital
    Tikehau Ace Capital a pris la majorité du capital de Tecalemit Aerospace, à la faveur du retrait de Garibaldi Participations. Le fonds d'investissement apporte à l’entreprise des moyens financiers - entre 25 et 50 M€ - ainsi que son approche stratégique du secteur aéronautique. Tecalemit Aerospace, dont les canalisations pour l'aérien constituent le cœur de métier, entend renouer cette année avec un résultat net positif, après deux ans de pertes. « Les perspectives sont positives, notre carnet de commandes s'est étoffé très vite », explique Franck Colcombet, PDG du groupe. « Nous travaillons fortement sur la décarbonation, car les nouvelles technologies déployées auront des impacts directs sur nos produits », précise-t-il. Tecalemit Aerospace mise sur les équipes de ses bureaux d'études de Toulouse et Montréal, au plus près des grands acteurs de l'aéronautique, pour confirmer son rebond. Désormais réorganisé autour de quatre sites de production, à la suite du rapprochement du site de Blois (Loir-et-Cher) et de Luceau (Sarthe) réalisé en 2020, le groupe emploie près de 500 personnes.

    Les Echos du 22 septembre
  • Industrie
    Cebu Pacific Air choisit Safran pour les opérations MRO des trains d’atterrissage d’une partie de sa flotte d’A320
    La compagnie aérienne philippine Cebu Pacific Air (CEB) a sélectionné Safran Landing Systems pour assurer les opérations de Maintenance, Réparation et Révision (MRO) des trains d’atterrissage de 14 avions de sa flotte d’A320. L’atelier de réparation que détient Safran Landing Systems à Singapour, en joint-venture avec SIAEC (Singapore Airlines Engineering Company), effectuera l'ensemble des révisions et réparations de la compagnie aérienne pour les trois prochaines années. Grâce à son réseau de huit centres MRO répartis en Europe, en Asie et sur le continent américain, Safran Landing Systems effectue plus de 12 000 réparations par an pour plus de 300 clients dans le monde.

    Zone-Bourse.com du 22 septembre
  • Industrie
    Les armateurs se tournent vers le fret aérien
    Les trois grands acteurs des porte-conteneurs (le danois Moeller-Maersk, le français CMA CGM Group et le suisse Mediterranean Shipping Company) se tournent désormais vers le fret aérien, longtemps considéré comme trop coûteux par rapport aux navires géants. Après plusieurs années de turbulences dans les chaînes logistiques mondiales, le transport aérien apparaît plus cher, mais plus fiable. En tonnage et en distance parcourue, le secteur du fret aérien a enregistré une croissance de plus de 21% sur un an l’an passé, selon l’Association internationale du transport aérien (IATA). Son chiffre d’affaires est passé de 264 Md$ en 2019 à 289 Md$ en 2021 (contre 238 Md$ en 2020). L’IATA estime que le fret aérien devrait croître de 4,4% cette année. Entre janvier et avril, la demande a été telle que les tarifs ont augmenté de près de 200% par rapport à la même période en 2021. CMA CGM et Air France-KLM ont annoncé en début d’année un partenariat stratégique aux termes duquel les groupes « commercialiseront conjointement leurs capacités de fret aérien ». « Quand on peut allier transport aérien et transport maritime, on obtient un produit plus large », résume Steven Zaat, directeur financier d’Air France-KLM.

    L’Opinion du 21 septembre

Espace
  • Espace
    Le télescope James-Webb capture des images inédites de la planète Neptune
    Le télescope spatial James-Webb a livré des images inédites de la planète Neptune et de ses anneaux, a annoncé la NASA, mercredi 21 septembre. La vision infrarouge du télescope offre une nouvelle façon d’analyser son atmosphère, a expliqué à l’Agence France-Presse l’astronome Mark McCaughrean, conseiller pour la science et l’exploration à l’Agence spatiale européenne (ESA). Neptune avait un aspect bleuté dans les images prises par le télescope Hubble, à cause de la présence de méthane dans son atmosphère. Avec l’instrument NIRCam du James-Webb, qui travaille dans le proche infrarouge, la planète prend une teinte blanc grisé. L’image montre aussi « une lumière étrange » à l’un des pôles de Neptune, indique la NASA. Le télescope a également capturé l’image de sept des quatorze lunes connues de la planète. En service depuis juillet, le télescope James-Webb, le plus puissant télescope spatial jamais déployé, va permettre un genre d’astronomie « qui était impensable il y a encore cinq ans », souligne Mark McCaughrean.

    Le Monde du 22 septembre
  • Espace
    Infinite Orbits s'associe avec Intelsat pour son nanosatellite de services en orbite géostationnaire
    À l'occasion du Congrès international d'astronautique (IAC), la startup toulousaine Infinite Orbits vient d'annoncer une collaboration avec l’opérateur de satellites Intelsat, pour développer des services en orbite géostationnaire. La startup veut lancer des nanosatellites pour réaliser des services en orbite (inspection, recharge de carburant, opérations de maintenance) sur les satellites et ainsi allonger leur durée de vie plutôt que d'envoyer des engins spatiaux supplémentaires pour les remplacer. « Intelsat est le seul opérateur au monde à avoir réussi à exécuter une mission d'extension de vie, autrement dit amener un supplément de fuel à un satellite pour qu'il puisse rester cinq ans de plus en orbite. Intelsat dispose déjà d'une forte connaissance des services en orbite et nous allons pouvoir grandir avec eux », se félicite Adel Haddoud, dirigeant d’Infinite Orbits. Un premier nanosatellite doit être envoyé dans l'espace par SpaceX en décembre prochain pour une mission de démonstration.

    La Tribune du 21 septembre
  • Espace
    La nouvelle génération de satellites météo au service de l’aviation
    Les satellites Météosat de troisième génération vont entrer en service entre 2023 et 2026. L'aviation fera partie des principaux bénéficiaires des prévisions améliorées, qui permettront une meilleure anticipation des phénomènes extrêmes. « La prévision à une douzaine d’heures est un élément clé de la préparation d’un vol long-courrier. En vol, les alertes météo peuvent être critiques si un événement violent et imprévu se dessine », souligne Aerobuzz. Les instruments qu’emporteront les satellites Météosat de troisième génération (MTG) ont été conçus pour révolutionner la prévision à très court terme. Le programme MTG représente un budget de 4,3 Md€, financés par l’Agence spatiale européenne (ESA) et Eumetsat, organisme intergouvernemental qui gère les satellites météo. Le lancement du satellite MTG-I1, dont Thales Alenia Space est le maître d’œuvre, est prévu d’ici à la fin de l’année. Un an de préparation en orbite doit conduire à un début d’utilisation fin 2023.

    Aerobuzz du 22 septembre

Défense
  • Défense
    Airbus teste un système de chargement de fret militaire hors gabarit à bord du Beluga
    Airbus Defence and Space a mis au point et testé un système de chargement permettant d'embarquer du fret militaire hors gabarit à bord du Beluga A300-600ST. Cette capacité a été testée avec succès lors d'un exercice de vérification avec les forces armées allemandes, premier client du système, en chargeant un hélicoptère militaire de moyen tonnage CH53 dans le Beluga. « La demande de capacité de fret aérien surdimensionnée est en hausse. La capacité est rare et, à la lumière des développements géopolitiques actuels, de nombreux clients recherchent des solutions nouvelles, rapides et efficaces. C'est exactement ce que nous proposons avec notre flotte BelugaST », a déclaré Michael Schoellhorn, CEO d'Airbus Defence and Space. « Nos équipes ont travaillé sur une solution remarquable pour faciliter une manipulation rapide, efficace et autonome pour charger de lourdes cargaisons militaires sur l'avion. La vitesse, l'agilité et l'autonomie sont des éléments cruciaux pour nos clients lorsqu'il s'agit de telles opérations », ajoute-t-il.

    Zone-Bourse.com du 22 septembre
  • Défense
    La « diplomatie aérienne » de la France en Asie-Pacifique
    Le 18 septembre a vu la conclusion de la Mission « Pégase 22 », un entraînement de six semaines de l’armée de l’Air en Asie-Pacifique, visant à tester la capacité de projection française dans cette région. « Il s’agit de démontrer que la France est capable de défendre ses intérêts dans cette zone, et de faire de la diplomatie aérienne », explique le général Stéphane Groën, chef de la mission. « Trois Rafale, deux ravitailleurs A330 (MRTT), un A400M et 170 militaires ont rejoint la Nouvelle-Calédonie en moins de 72 heures en août, puis visité l’Australie, l’Indonésie, l’Inde et les Émirats arabes unis (EAU) ». « La diplomatie aérienne va devenir une tendance grandissante en Asie dans les années à venir. C’est une façon d’afficher son engagement dans la région », commente John Bradford, chercheur à la Nanyang Technological University, à Singapour.

    Le Figaro du 22 septembre
  • Défense
    Armement : record des exportations de l'Allemagne en 2021
    En 2021, le gouvernement allemand a accordé un nombre record de licences individuelles pour l'exportation d'armements, qui ont atteint une valeur d'environ 9,35 Md€ l'année dernière, selon le rapport sur les exportations allemandes d'armements, dévoilé fin août. « Ce montant approuvé est historiquement le plus élevé, nettement supérieur à celui de 2020 avec environ 5,8 Md€ et à la moyenne des cinq dernières années (6,85 Md€) », indique le rapport. « Cette valeur record enregistrée en 2021 s'explique entre autres par les autorisations de grand volume délivrées par le gouvernement fédéral pour l'Égypte d'une valeur d'environ 4 Md€ pour le secteur maritime et la Défense aérienne », est-il précisé.

    La Tribune du 22 septembre
  • Défense
    Tribune de Jean-Louis Thiériot : « En Défense, l’Allemagne révèle ses intentions »
    Dans une tribune au Figaro, le député Jean-Louis Thiériot, vice-président de la commission de la Défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, estime que le chancelier allemand, dans un récent discours exposant sa doctrine en matière de Défense, « a opposé une fin de non-recevoir aux propositions réitérées d’Emmanuel Macron ». « La France doit en prendre acte et en tirer les conséquences. Il faut conserver les moyens de notre autonomie militaire et protéger nos savoir-faire industriels », souligne-t-il. A ses yeux, la France, « première puissance militaire du continent », doit le rester. « Concrètement, cela signifie une LPM (loi de programmation militaire) à la hauteur de ces défis et une grande vigilance dans les programmes de coopération pour s’assurer que des gains symboliques ne soient pas payés au prix de renoncements capacitaires ou industriels ».

    Le Figaro du 22 septembre

Formation
  • Formation
    Le lycée Airbus augmente ses effectifs et accélère sur l’usage des outils numériques
    En raison des augmentations de cadence du groupe, le lycée Airbus fait entrer 20% d’élèves supplémentaires en 2022. Depuis un an, l’établissement accélère l’utilisation des outils numériques, des smartphones à la réalité virtuelle, pour suivre le passage au numérique des chaînes de production. « Il y a eu depuis 2021, et plus encore en 2022, une accélération de la digitalisation dans les outils déployés pour la formation des jeunes », souligne Nicolas Coadou, directeur du lycée Airbus. « Cela est dû en partie à l’effet Covid, qui a nécessité d’assurer des cours à distance, mais cela s’explique aussi en raison du déploiement de plus en plus important des technologies numériques sur les lignes d’assemblage ». Fondé en 1949, ce lycée privé et gratuit, basé dans l’usine de Saint-Eloi (Haute-Garonne) de l’avionneur, près de Toulouse, a déjà formé 5 200 jeunes, jusqu’au niveau bac pro et même BTS.

    L’Usine Nouvelle du 22 septembre

Environnement
  • Environnement
    Un biocarburant à base de sucre pour le transport aérien
    Le groupe français Global Bioenergies entend développer une nouvelle filière de biocarburants de deuxième génération (après ceux à base d’huile végétale et de céréales, de première génération), issus du sucre. La promesse du SAF (Sustainable Aviation Fuel) à base de sucre est d’offrir aux avions de ligne des performances et une efficacité énergétique identiques à celles du kérosène, sans avoir à changer le système de propulsion. L’entreprise, qui a mis au point la technologie, attend le feu vert de l’organisme de normalisation ASTM International, dans lequel siègent Airbus, Boeing et les motoristes mondiaux. Ce feu vert doit d’abord autoriser l’incorporation au kérosène de 10% de SAF à base de sucre, issu des déchets de l’industrie forestière, puis jusqu’à 50%. Global Bioenergies prévoit de mettre en service, en 2025, une usine dans le nord de la France, d’une capacité de 30 000 tonnes par an, dans le cadre d’une joint-venture avec le sucrier Cristal Union, renforçant le leadership français en matière de SAF. « Sur les 100 000 tonnes de SAF produites par an dans le monde, la France représente 80 000 tonnes avec le site de La Mède (Bouches-du-Rhône) de TotalEnergies », précise Marc Delcourt, directeur général de Global Bioenergies, cité par Le Figaro.

    Le Figaro du 22 septembre