Synthèse de presse

Emploi
  • Emploi
    Dassault Aviation prévoit 1 000 recrutements en 2023
    Dans un contexte de forte demande, la filière aéronautique française engage des recrutements massifs. 25 000 embauches, dont 18 000 en CDI et 7 000 en alternance ou en apprentissage, sont prévues en 2023, selon les estimations du GIFAS. Pour sa part, Dassault Aviation prévoit de recruter 1 000 personnes en 2023, par rapport à une moyenne de 500 recrutements annuels. À cela, s’ajoute aussi l’accueil de 150 apprentis. Le groupe renforce ses forces vives après une année 2022 record en termes de prises de commandes (92 Rafale et 64 Falcon). Fin 2022, son carnet de commandes représentait, avec 251 appareils à produire (164 Rafale et 87 Falcon), près de 10 ans de travail. Entre 35% et 40% des recrutements concernent la production. « Nous recrutons des profils allant du bac pro au bac +5. Nous ciblons en particulier les métiers de la production, tels que : ajusteurs aéronautiques, monteurs, aménageurs, usineurs, techniciens avion. Et aussi des ingénieurs », explique Valérie Guillemet, DRH de Dassault Aviation. Entre 25% et 35% des postes à pourvoir doivent renforcer les bureaux d’études. Les profils recherchés vont des ingénieurs et techniciens d’études aux architectes systèmes, en passant par les spécialistes de l’électronique embarquée. Des postes sont également proposés dans les métiers du digital (cybersécurité, logiciels, intelligence artificielle, etc.) ainsi que dans les achats et le soutien des flottes. Dassault Aviation souhaite recruter 50% de moins de 30 ans et 20% de jeunes diplômés. Le groupe compte 20% de femmes et voudrait aussi en compter davantage. Ces embauches concerneront tous les territoires où Dassault Aviation est présent, avec en tête le site de Mérignac en Nouvelle Aquitaine.

    Le Figaro du 15 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Les Français ne sont pas prêts à renoncer à l'avion
    Deux sondages confirment l'attachement des Français aux voyages en avion, y compris chez les jeunes, mais aussi leur méconnaissance des efforts du secteur pour réduire son empreinte environnementale. Selon un sondage Ipsos réalisé pour l'Alliance France Tourisme auprès d'un échantillon de 18-34 ans, plus d'un jeune interrogé sur deux (54%) cite l'avion comme mode de transport favori pour partir en vacances, juste derrière la voiture (65%). Le train n'a la préférence que d’un jeune sur trois (35%), et 87% des jeunes répondants accepteraient « sûrement ou probablement » un billet d'avion gratuit pour partir en week-end en Europe. Le dernier rapport consacré au transport aérien de la chaire Pégase de l'université de Montpellier, publié mardi, pointe que 91% des Français interrogés ont déjà pris l'avion au moins une fois dans leur vie et un peu plus de 50% au cours des 12 derniers mois. La majorité des répondants reste toujours aussi attachés à l'avion et n’a pas l'intention d'y renoncer. Cependant, les efforts des compagnies aériennes et des industriels de l'aéronautique pour réduire leur empreinte environnementale sont assez peu perçus : seulement 35% des personnes interrogées avaient entendu parler des différentes innovations technologiques destinées à décarboner le transport aérien, telles que les carburants d'aviation durables (CAD). Paradoxalement, l’innovation la plus connue est l’hydrogène, qui n’est pourtant pas encore entrée en application. De même, les images d'ailes volantes diffusées par Airbus ont été remarquées par 43% des répondants, alors que 19% seulement avaient entendu parler des nouveaux moteurs, comme l'open rotor de Safran. Si les Français interrogés sont 41% à vouloir « essayer » de moins prendre l'avion pour des raisons environnementales, ils se disent prêts, dans leur majorité, à payer leur billet d'avion 15% plus cher, en moyenne, pour financer ces innovations.

    Le JDD et Les Echos du 14 mai
  • Aviation Commerciale
    Turkish Airlines pourrait passer ses commandes géantes en juin
    Le président de Turkish Airlines, Ahmet Bolat, a indiqué que la compagnie pourrait passer ses commandes majeures d'avions au cours du mois de juin, selon plusieurs médias turcs. Il a souligné que ces commandes devraient porter sur 600 appareils, répartis entre 200 gros-porteurs et 400 monocouloirs. Un 1er accord avec Airbus ou Boeing pourrait être annoncé dès le début du mois, à l'occasion de l'assemblée générale de l'IATA qui se déroule à Istanbul cette année. Le second accord pourrait suivre durant le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget. La compagnie, qui devrait compter 435 appareils à la fin de l'année 2023, avait annoncé en avril qu'elle avait l'intention de doubler sa flotte pour qu'elle dépasse 800 appareils en 2033, avec une croissance annuelle moyenne de 7%. Le nombre de passagers devrait suivre la même progression, avec 170 millions de passagers annuels en 2033 contre 85 millions en 2022.

    Le Journal de l’Aviation et Air Journal du 15 mai
  • Aviation Commerciale
    Uber va proposer des billets d’avion au Royaume-Uni
    La société Uber a annoncé qu’elle allait lancer cet été au Royaume-Uni une fonctionnalité qui permettra aux utilisateurs de réserver des vols directement dans son application, en plus de son traditionnel service de véhicules avec chauffeur. « Uber facilite déjà la première et la dernière étape de nombreux voyages internationaux », a indiqué le numéro un des VTC dans un communiqué. Cette nouvelle option « permettra une véritable expérience de porte à porte, toutes les étapes du voyage pouvant être gérées » depuis son application sur téléphone mobile. Le Royaume-Uni sera le premier marché à tester cette nouvelle fonctionnalité. Les réservations de vols rejoindront un éventail de modes de transport déjà disponible sur l’application outre-Manche : bateaux sur la Tamise, voyages en car ou encore en train Eurostar pour emprunter le tunnel sous la Manche. La réservation des billets d’avion sera gérée en BtoB par l’agence de voyages en ligne Hopper.

    Air Journal du 15 mai

international
  • international
    Le développement de l’Inde sur le marché de l’aviation civile
    L’Inde souhaite devenir un hub de l’aviation pour la région et encourager sa production nationale. Dans les années à venir, le pays va construire des aéroports à un rythme effréné, acheter des avions, former des dizaines de milliers de pilotes et des techniciens. La croissance a été fulgurante dans le sous-continent au cours des 6 dernières années. Depuis 2017, le trafic domestique a augmenté de 14,5% par an en moyenne. L’Inde peut désormais se vanter d’être le 3ème marché de l’aviation civile au monde, derrière les Etats-Unis et la Chine. « Nous devons mettre en place l’infrastructure et les capacités de l’aviation civile qui, d’ici à 2047, seraient en mesure de soutenir une économie de 20 Md$ (environ 18,2 Md€) », a déclaré le ministre de l’aviation civile, Jyotiraditya Scindia. Le gouvernement prévoit d’investir 980 milliards de roupies, soit environ 11 Md€, d’ici à 2025 pour moderniser ses 146 aéroports, en construire de nouveaux et porter le total à 200. L’Inde devra aussi former 34 000 pilotes et 45 000 techniciens supplémentaires d’ici à 2040. Les groupes étrangers sont attirés pour investir sur le territoire national. Airbus possède notamment un centre d’ingénierie, installé depuis 2007 à Bangalore, avec plus de 700 ingénieurs. Le motoriste Safran emploie, pour sa part, plus d’un millier de personnes sur plus de 10 sites dans le sous-continent. Par ailleurs, ADP a récemment acquis 49% du capital de GMR Airports, filiale du groupe familial de BTP indien GMR. Le groupe se trouve déjà aux commandes des aéroports de Delhi, Hyderabad et Goa Mopa, alors que le gouvernement prévoit de privatiser 25 aéroports supplémentaires sous un modèle de partenariat public-privé. Les grands groupes français de l’aéronautique emmènent aussi dans leur sillage tout un réseau de PME étrangères qui entrent sur le marché indien. L’aéronautique est ainsi le premier poste d’exportations de la France dans ce pays s’établissant à 2,6 Md€ en 2022.

    Le Monde du 14 mai

Industrie
  • Industrie
    Aura Aero dévoile la version définitive de son futur avion régional décarboné
    Malgré des difficultés de financement, Aura Aero a ouvert pour la 1ère fois les portes de son centre d’essai à l'aéroport de Toulouse-Francazal, où sont élaborés ses 2 projets phare : l'Integral E, 1er avion de formation français à motorisation 100% électrique, et l'avion régional hybride de 19 sièges ERA. Le passage du programme Integral E de la phase de développement à la phase de fabrication a été confirmé, avec un rendez-vous au Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget pour la présentation publique du 1er exemplaire et un 1er vol d'essai « avant la fin de l'année ». Concernant le futur avion régional ERA, le 1er vol n'arrivera pas avant 2026, mais les caractéristiques techniques et les performances futures de ce premier avion régional à propulsion hybride, électrique et thermique, ont été validées et « gelées » par le bureau d'études d'Aura Aero, ouvrant ainsi la voie à une véritable pré-commercialisation. Cet appareil pourra remplacer avantageusement les quelque 2 000 avions de 19 places actuellement en service dans le monde, mais aussi ouvrir de nouveaux marchés, ce qui porterait son marché potentiel à plus de 5 000 exemplaires. Les représentants des principaux partenaires d'Aura Aero étaient présents lors de « l’Aura Day » le vendredi 12 mai : Safran pour l'ensemble propulsif hybride, Thales pour l'avionique et le loueur d'avion américain Amedeo pour la commercialisation, qui s'est déjà engagé pour 200 exemplaires.

    Ensemble de la presse du 15 mai
  • Industrie
    Les entreprises américaines seront présentes en nombre au Salon du Bourget
    Le Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace de Paris-Le Bourget, qui se tiendra du 19 au 25 juin 2023, devrait connaître la plus grande participation des Etats-Unis jamais enregistrée. Plus de 300 exposants américains se retrouveront au sein du pavillon américain dans le hall 3. Les acteurs majeurs de la profession tels que Lockheed Martin, Boeing ou Textron seront évidemment présents, ainsi qu’un très grand nombre de PME, qui jouent un rôle essentiel dans l’écosystème aéronautique d’Outre-Atlantique.

    Aerobuzz du 15 mai

Défense
  • Défense
    Airbus Helicopters et le défi des hélicoptères lourds
    Airbus Helicopters, dont l'activité se répartit à peu près à égalité entre les hélicoptères civils et militaires, a signé une très bonne année 2022 avec un chiffre d'affaires de 7 Md€ et un bénéfice en hausse de 19%, à 639 M€. Malgré des échos, selon lesquels les Emirats arabes unis souhaiteraient annuler la commande de près de 1 Md€ passée fin 2021 pour l'achat de 12 hélicoptères militaires H225M Caracal, le groupe garde l'espoir d'honorer la commande. Aucune livraison n'a encore eu lieu et le constructeur espère trouver une solution. Baptisé « Caracal » dans l'armée française, le H225M est un hélicoptère lourd, qui s'est déjà vendu à une dizaine de pays en dehors des EAU et de la France et pour lequel Airbus Helicopters espère une nouvelle commande de la part de la police allemande. L'autre modèle d'hélicoptère lourd, le NH90, développé au sein d'un consortium européen avec Leonardo et Fokker, rencontre, lui aussi, des difficultés. La Norvège avait annoncé en juin 2022 vouloir rendre ses NH90 au consortium NH Industries et se les faire rembourser à hauteur de 500 M€. Airbus Helicopters a néanmoins fait valoir au gouvernement norvégien que NH Industries pouvait remettre à niveau les hélicoptères du pays et assurer une bonne disponibilité de vol. « Le NH90 a été décliné en une vingtaine de versions et a passé le cap des 500 livraisons. Certains pays se plaignent de sa faible disponibilité, d'autres sont au contraire très satisfaits, note Matthieu Louvot, vice-président d'Airbus Helicopters. « Le programme des NH90, même s'il essuie des difficultés, est encore en début de vie », insiste-t-il. Airbus développe ainsi un lot d'une dizaine d'appareils spécialement équipés pour les forces spéciales, tandis que la prochaine LPM prévoit une vingtaine de livraisons de l'appareil, qui équipe aussi la marine allemande.

    Les Echos du 15 mai

Compétitivité
  • Compétitivité
    Les investisseurs étrangers ont rendez-vous au 6ème sommet Choose France
    Plus de 200 dirigeants internationaux sont réunis ce lundi 15 mai à Versailles pour le 6ème sommet Choose France. Emmanuel Macron doit annoncer 13 Md€ d'investissements étrangers dans l'Hexagone, avec plus de 50% des projets en phase avec l'objectif de « réindustrialisation verte ». Le président de la République pourra mettre en avant l'excellente performance de la France, 1ère terre d'accueil des investissements étrangers en 2022 pour la 4ème année d'affilée, avec 1 725 décisions d'investissement recensées dans l'Hexagone l'an dernier par Business France. Ce sommet sera une « édition record » avec 28 projets disséminés sur le territoire, dont plus de la moitié « emblématiques d'une réindustrialisation verte », et un total de 13 Md€ d'investissements, davantage que les 10,8 milliards engrangés lors des deux sessions de 2022. 8 000 emplois sont à la clé. « Les entreprises qui choisissent la France le font notamment pour 2 raisons : la perspective d'avoir une énergie décarbonée peu chère à moyen terme avec le nucléaire, et les talents », indique le ministre du Commerce extérieur et de l'Attractivité, Olivier Becht. Après les baisses d'impôt et la facilitation du marché du travail, le projet de loi industrie Verte, qui sera présenté en conseil des ministres ce mardi, et la création d'un « crédit d'impôt pour l’industrie verte » s'ajouteront à l'éventail de mesures mises en œuvre pour renforcer l'attractivité de la France.

    Ensemble de la presse du 15 mai

Ukraine
  • Ukraine
    Vlodymyr Zelensky à Paris pour renforcer l’arsenal militaire ukrainien
    Après Rome et Berlin, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a poursuivi sa tournée européenne en France et est arrivé à Paris dimanche 14 mai au soir. De nouvelles annonces de livraisons de matériels militaires sont attendues, alors qu’une contre-offensive ukrainienne est toujours en préparation. Paris a déjà livré des canons d’artillerie Caesar, des véhicules blindés, des chars légers AMX-10 RC et des systèmes de défense antiaériens, en plus d’autres armements. Mais les stocks militaires ne permettent pas de faire beaucoup plus. La livraison de chars Leclerc ou d’avions de combat Mirage 2000 n’est à ce jour pas d’actualité. Le gouvernement allemand vient d'annoncer, de son côté, de nouvelles livraisons d'armes à Kiev pour une valeur de 2,7 Md€. « L'Allemagne soutiendra l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire », a assuré Olaf Scholz en recevant le président ukrainien à Berlin pour la 1ère fois depuis le début de l'invasion russe. Et le chancelier d'ajouter que le soutien de Berlin à Kiev, armement compris, s'élève jusqu'ici à 17 Md€.

    Ensemble de la presse du 15 mai

Espace
  • Espace
    L’antenne de JUICE s’est enfin déployée
    L’ESA s’est félicité d’avoir résolu le premier problème de la mission JUICE (Jupiter Icy Moons Explorer), dans un communiqué publié le 12 mai. Le problème avait été constaté fin avril, 2 semaines après le lancement de la sonde dans l’Espace, en direction de Jupiter. « Un peu plus de trois semaines après avoir commencé les efforts pour déployer l’antenne RIME de JUICE, la longue tige de 16 mètres s’est finalement libérée », indique l’ESA. Au début du mois de mai, l’Agence avait partagé ses plans pour décoincer l’antenne intégrant l’instrument RIME (« Radar for Icy Moons Exploration »). « RIME est l’un des 10 instruments présents à bord de JUICE pour enquêter sur l’émergence de mondes habitables autour des géantes gazeuses et sur la formation de notre Système solaire », rappelle l’ESA. Une minuscule goupille se serait coincée après être restée repliée trop longtemps. L’équipe en charge du contrôle du vol a d’abord tenté de libérer l’antenne en secouant JUICE grâce à ses propulseurs, puis en la réchauffant grâce à l’énergie solaire. Finalement, les opérateurs ont fait appel à un dispositif spécial, décrit comme un « déclencheur non explosif », lequel a permis de produire un choc suffisant pour déplacer la goupille de quelques millimètres et libérer l’antenne. La sonde JUICE doit arriver dans l’environnement de Jupiter en juillet 2031. Si l’envol s’est bien passé, la sonde doit se plier à un voyage en zigzag pour rejoindre les abords de la planète. Une fois sur place, elle se chargera d’étudier la surface et les profondeurs des lunes de Jupiter.

    Numerama du 14 mai