Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus reçoit une commande de SMBC Aviation Capital pour 60 A320neo supplémentaires
    SMBC Aviation Capital a annoncé mardi 21 novembre avoir passé commande de 60 appareils de la famille A320neo, sans dévoiler les détails financiers de l'opération. La société irlandaise SMBC, le numéro deux mondial de la location d'avions, qui appartient à un consortium comprenant les groupes japonais Sumitomo Corp et Sumitomo Mitsui Financial Group, a déclaré que ces nouveaux avions portaient son carnet de commandes cumulé d'A320neo et d'A321neo à 184 et garantissaient des livraisons jusqu'en 2031. En comptant ce nouveau contrat, SMBC Aviation Capital a acheté directement auprès d'Airbus près de 340 appareils, a indiqué Airbus de son côté.

    Ensemble de la presse du 21 novembre
  • Industrie
    Le nouveau pilote automatique 4 axes de Thales et StandardAero certifié par la FAA
    Thales et StandardAero ont annoncé l'attribution par la FAA (Federal Aviation Administration) américaine du certificat de type supplémentaire (STC) au système StableLight. Ce pilote automatique 4 axes est désormais disponible pour assurer le « retrofit » de la plateforme AS350/H125 d'Airbus Helicopters. Le nouveau système réduit considérablement la charge de travail du pilote, maximise les capacités de mission et contribue à réduire les risques pendant les phases de vol critiques. Basé sur le pilote automatique développé par Thales, dérivé de son précédent système certifié pour l'aviation commerciale, StableLight est un pilote automatique robuste et léger, aux multiples fonctionnalités, parfaitement adapté aux besoins des hélicoptères légers. Thales et StandardAero comptent désormais monter en puissance afin de répondre aux demandes de fourniture de kits, les 1ers lots étant réservés au client de lancement, MacNeil Aviation LLC. Les prochaines validations du certificat de type supplémentaire seront celles de l'AESA et de Transport Canada.

    Zonebourse du 21 novembre

Défense
  • Défense
    Projet de rachat de Microtecnica par Safran : « L'Allemagne et l'Italie nous font un procès d'intention », dénonce Olivier Andriès
    Dans le cadre du projet d’acquisition des activités d'actionnement et de commandes de vol de Collins Aerospace, Safran a été informé de la décision du gouvernement italien avec l'appui de l'Allemagne, de s’opposer à la vente de Microtecnica, société italienne regroupant les actifs localisés en Italie, au groupe français. Cette opération constituerait « une menace exceptionnelle pour les intérêts essentiels de la défense et de la sécurité nationale » italienne, tandis que de son côté, l'Allemagne considère Microtecnica, comme étant « d'un intérêt stratégique en tant que fournisseur de pièces de rechange et de services pour les programmes Eurofighter et Tornado, principaux avions de combat utilisés par l'armée de l'Air allemande ». « C'est une opération concertée entre Berlin et Rome, constate le directeur général de Safran, Olivier Andriès. Il n'y a eu avec Safran aucun dialogue préalable. Cela nous aurait permis soit de rassurer les préoccupations de l'Italie et de l'Allemagne, soit de proposer des mesures visant à les rassurer ». Pourtant les actifs de Microtecnica ne sont pas les actifs les plus stratégiques de cette opération auprès de Collins Aerospace. « Il n'y a pas de technologies critiques particulières en Italie », précise Olivier Andriès, qui assure « regarder quelles sont nos options ». Il dénonce le 2 poids, 2 mesures de cette décision : « Que Collins Aerospace soit l'actionnaire américain de Microtecnica ne gêne aucunement ni l'Italie, ni l'Allemagne mais que Safran, un groupe français et européen, prenne le contrôle de ces activités, les gêne et représente une menace exceptionnelle », s'étonne Olivier Andriès. D’autant plus que via une de ses filiales en Grande-Bretagne, Safran fournit notamment déjà les trains d'atterrissage des Eurofighter et des Tornado. Jusqu'ici la question de la fourniture d'équipements critiques pour ces avions de combat par Safran ne s'était pas posée. « C'est un très mauvais signal qui est envoyé par l'Allemagne et l'Italie sur l'avenir de la coopération européenne dans le domaine de la Défense », martèle Olivier Andriès en conclusion.

    La Tribune du 21 novembre

Innovation
  • Innovation
    « L'intelligence artificielle va tout changer », estime Yannick Assouad, DGA Avionique chez Thales
    Invitée du podcast du Journal de l’Aviation, Yannick Assouad, directrice générale adjointe Avionique chez Thales et présidente du Comité de Pilotage du CORAC (Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile), est revenue sur les avancées de l’intelligence artificielle dans le secteur aérien. Elle apportera notamment des changements dans les opérations aériennes, que ce soit au sol, avec le parcours passager en aéroport et surtout le contrôle aérien, ou en vol, avec un allègement de la charge de travail du pilote et une facilitation de l'analyse des données par les systèmes. Les avancées permises par ces nouvelles technologies ne sont toutefois pas pour tout de suite, nécessitant d'une part la mise à niveau des systèmes des agences de contrôle aérien dans le monde et d'autre part une révision complète de l'architecture avion. Yannick Assouad a par ailleurs évoqué dans cet entretien les différentes problématiques autour du développement de l'avion sans pilote.

    Le Journal de l’Aviation du 18 novembre

Espace
  • Espace
    L’université de Versailles-Saint-Quentin va envoyer son 3ème satellite pour étudier le climat
    Les chercheurs de Versailles-Saint-Quentin (UVSQ) vont lancer un nouveau satellite dans l’Espace, a annoncé l’établissement des Yvelines rattaché à Paris-Saclay. L’engin miniaturisé, d’une trentaine de centimètres pour 10 kg, devrait être lancé en 2025. Il s’agira du 3ème minisatellite intégralement imaginé, fabriqué et exploité par l’UVSQ. Aucun autre établissement universitaire dans le monde ne dispose d’une telle « flotte » de « cubesats », les satellites prenant la forme de cubes ou de pavés de quelques dizaines de centimètres seulement. Comme les 2 autres appareils, mis en orbite début 2021 pour l’un et au printemps dernier pour l’autre, l’engin vise à étudier le dérèglement climatique et plus précisément le bilan radiatif de la Terre. Il s’agit de regarder comment les rayons du soleil arrivent, sous forme d’ultraviolet, et comment ils sont absorbés et renvoyés, en infrarouge, vers l’Espace. Le futur appareil de l’université, « UVSQ-Sat NG », pourra aussi mesurer les gaz à effet de serre (GES). Les données seront ensuite collectées et analysées par le Latmos (Laboratoire atmosphères, observations spatiales), installé à Guyancourt. L’opération est menée conjointement par l’UVSQ, Sorbonne Université et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Certaines mesures sont déjà croisées avec d’autres engins de la Nasa ou de l’Agence spatiale européenne (ESA). Mustapha Meftah, astrophysicien du Latmos et chargé du projet, y voit aussi un intérêt pour la recherche publique française : « Nous sommes à quelques kilomètres de Paris, notre savoir-faire d’excellence doit contribuer à créer et à renforcer une filière scientifique et spatiale en Île-de-France ».

    Le Parisien du 21 novembre
  • Espace
    La startup Pangea développe un moteur spatial universel réutilisable
    Pangea, une startup franco-espagnole installée à Barcelone et à Toulouse, estime que le modèle de grands groupes aéronautiques concentrés sur le design et l’assemblage des avions, comme Airbus et Boeing, confiant de grands sous-ensembles à des partenaires, va peu à peu s’imposer dans l’industrie spatiale, dans le cadre d’un nouveau partenariat entre constructeurs historiques et nouveaux acteurs du New Space. La startup née en 2018 prépare cette révolution, avec l’ambition de devenir « la Rolls-Royce du secteur spatial », selon l’expression d’Adria Argemi, cofondateur et PDG. Pangea a développé un moteur réutilisable jusqu’à 10 fois et universel. Baptisé Arcos, ce moteur-fusée pourrait remplacer le moteur Vulcain qui fait décoller Ariane 6, le réacteur réallumable Vinci, qui propulse le second étage, et même l’APU, le moteur auxiliaire. Il promet une réduction des coûts de 40% à 50% par tir et une efficacité améliorée de 15% à 20% par rapport à la poussée des moteurs classiques. La startup a retravaillé le concept des moteurs Aerospike de la NASA, et développé une technologie propriétaire, afin de concevoir un moteur-fusée à bas coût réutilisable, le premier, dont la chambre de combustion est fabriquée par impression 3D, en partenariat avec le spécialiste espagnol Aenium. Pangea a obtenu une 1ère validation de sa technologie par l’Agence spatiale européenne (ESA), lors d’essais menés en 2021 avec le DLR, l’agence spatiale allemande. Dans le cadre d’un contrat signé avec le Centre national d’études spatiales (CNES), le jeune motoriste développe un second modèle plus puissant, d’une poussée de 100 tonnes. La société coopère aussi avec des acteurs privés, notamment Thales, Sener ou encore ITP aéro. Le projet de Pangea a été soutenu par des fonds publics (Bpifrance) et privés à l’instar de l’italien Primo Space et de l’américain Earth2Mars Capital. Elle prépare une nouvelle levée de fonds de 15 M€ pour financer la fin des essais au sol et la pré-industrialisation de son moteur dans un site à Barcelone et des sous-systèmes à Toulouse, en 2025. Le 1er vol de qualification est prévu en 2026 avec un mini lanceur.

    Le Figaro du 21 novembre

Emploi
  • Emploi
    L’industrie aéronautique toujours pourvoyeuse d’emploi dans le Sud-Ouest
    À Anglet et Boucau, Dassault Aviation Biarritz, Telerad et Celsa proposent régulièrement des emplois, que ce soit en CDI, CDD ou intérim. Si parfois les candidats ne sont pas toujours au rendez-vous, certaines entreprises, comme l’usine Dassault Aviation Biarritz, située à Anglet, ne connaissent pas de difficulté pour recruter. Pour Bernard Oxandaburu, responsable du développement des compétences au sein du service des ressources humaines, la notoriété de l’entreprise aéronautique lui permet d’être toujours attractive. « Nous faisons en sorte de promouvoir les métiers de l’aéronautique et de la métallurgie, chaque fois qu’une opportunité se présente, comme au Salon de l’aéronautique et de l’industrie d’Anglet, auquel nous participons depuis ses débuts ». Il poursuit : « Il y a environ 1 000 salariés à temps plein et entre 200 et 300 intérimaires qui travaillent dans notre usine, mais nous avons des besoins réguliers, que ce soit en emploi direct ou en intérim. Nous prenons également des jeunes qui se forment en alternance ». Chez Telerad, un sous-traitant pour l’aviation et la marine, dans le domaine des systèmes de radiocommunication, qui compte une centaine de salariés, les offres d’emploi sont plus ponctuelles et concernent le plus souvent des postes d’ingénieurs. Dans un autre domaine, l’aciérie Celsa France, à Boucau, dispose d’une trentaine d’emplois à pourvoir, dans les domaines de la qualité et de la maintenance. Il s’agit d’intervenir dans le laminoir ou l’aciérie de Celsa, où tout est automatisé. Depuis l’ouverture de son laminoir électrique, il y a 2 ans, Celsa connaît une période de développement. Elle est passée de 180 à 300 salariés et a encore des perspectives de développement dans son secteur spécifique, le recyclage de métaux.

    Sud-Ouest du 20 novembre

Sécurité
  • Sécurité
    Présent au salon CBC sur la cybersécurité, le secteur aéronautique veut accroître sa protection
    Pendant le salon CBC consacré à la cybersécurité le 30 novembre au MEETT de Toulouse, les grands acteurs de la filière aéronautique plancheront sur les menaces et les protections propres au secteur. Par son concept d'entreprise étendue qui lui permet d'être connecté avec son réseau de fournisseurs, Airbus a dû sensibiliser les acteurs de la supply chain aux risques, menaces et bons gestes à adopter pour se protéger. Aujourd'hui, l'arrivée des usines intelligentes bardées d'objets connectés ainsi que l'essor de l’aviation connectée et numérique ouvrent de nouveaux défis en matière de cybersécurité. Les menaces peuvent prendre plusieurs formes : malveillance, espionnage, cybercriminalité avec demande de rançon, sabotage de l'interne ou de l'externe. Les grands groupes (Airbus, Thales, Safran, Dassault Aviation, etc.) ont créé le consortium BoostAeroSpace qui a pour but d'harmoniser les niveaux de protection, notamment pour les grandes plateformes digitales qui servent à échanger des données avec les sous-traitants et fournisseurs. Un centre de veille et de réponse à incidents, baptisé CERT Aviation France, a également été lancé en novembre 2022 par Air France, ADP, Dassault Aviation, la DGAC et Thalès avec Airbus et le GIFAS. Aujourd'hui sous forme d'association, le CERT deviendra prochainement un Groupement d'intérêt public (GIP). Il assure 24h/24 un service de réponse à incident en cas d'attaque, la veille des menaces, la sensibilisation pour ses membres. Lors d’une table ronde organisée sur le sujet pendant le salon, il sera question de donner quelques pistes pour simplifier l'accès de ces protections pour les PME et PMI du secteur aéronautique qui manque de temps, de connaissance sur le sujet et de ressources humaines pour s'emparer du sujet.

    La Dépêche du 21 novembre