Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus ouvre en Chine le 1er centre de services dédié à l’ensemble du cycle de vie d’un avion
    L’Airbus Lifecycle Services Center (ALSC) a démarré ses opérations à Chengdu, en Chine, proposant des solutions pour gérer l’ensemble du cycle de vie d’un avion. Ce centre est le 1er du genre à couvrir l’ensemble des activités des avions, depuis le stationnement et le stockage, jusqu’aux services de maintenance, de mise à niveau, de conversion, de démantèlement et de recyclage de différents types d’avions, ainsi que la distribution contrôlée des pièces usagées issues du démontage. L’ALSC est certifié à la fois par l’Agence de la sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA) et par l’Administration de l’aviation civile de Chine (CAAC). Il s’étend sur une superficie de 717 000 m2 et dispose d’une capacité de stockage de 125 avions. Le site montera progressivement en activité d’ici 2025, employant directement jusqu’à 150 salariés. Il regroupe sous un même toit une coentreprise entre Airbus, Tarmac Aerosave et la ville de Chengdu, ainsi que la société Airbus Satair.

    Air Journal du 26 janvier
  • Industrie
    Le nouveau centre de développement composites de Latécoère à Montredon monte en puissance
    Latécoère fait monter en puissance son centre de développement composites lancé en septembre dernier sur son site toulousain de Montredon. « Par son envergure, c’est un site unique en France », assure Simon Rieu, responsable de production chez Latécoère. Fruit d’un investissement de 5 M€, le centre est situé à quelques kilomètres du siège social de l’équipementier aéronautique. Ses 2 missions sont de fabriquer des pièces composites dans le cadre des activités R&T du groupe et envisager leur production automatisée dans les différentes usines Latécoère en intégrant toutes les étapes du processus de fabrication automatisée. L’objectif est désormais de « monter en puissance dans les 4 à 5 années à venir afin d’être en mesure de répondre aux enjeux des futurs avions décarbonés », explique Serge Bérenger, vice-président exécutif Innovation et R&T du groupe. Pour l’industriel, « l’avion décarboné sera nécessairement composite, en vue de bénéficier d’économies de masse et de réduire les consommations énergétiques ». La proximité géographique des bureaux d’études de Latécoère est un atout, en plus d’être un outil de formation à l’usage des matériaux composites, ainsi qu’une plateforme susceptible d’être mise à disposition d’un tiers.

    La Lettre M du 23 janvier
  • Industrie
    A Rochefort, Airbus Atlantic s’agrandit sur son site de l’arsenal
    En 2024, le site d’Airbus Atlantic à Rochefort, en Charente-Maritime, va s’agrandir sur l’emprise de l’ancien arsenal royal. Un nouveau hub logistique ainsi qu’un hall d’assemblage pour l’activité aérostructures sont en cours de construction. Dès 2014, l’espace de l’arsenal avait été restructuré pour en faire une zone d’aménagement concertée (ZAC) de 9 hectares entièrement dédiés aux besoins du sous-traitant aéronautique qui emploie près d’un millier de personnes. Au terme d’un long parcours, le chantier d’aménagement de la ZAC a commencé fin 2023 sur les 23 000 m2 acquis par l’entreprise. D’ici la fin de l’année 2024, l’industriel aura construit 3 bâtiments de 8 000 m2, dont 2 seront utilisés pour la logistique afin de stocker des pièces des fournisseurs et éléments de fuselage fabriqués sur place et un dernier qui accueillera le service d’assemblage, voire d’autres activités en lien avec les nouvelles normes des futurs avions autour de la décarbonation. Au total, cela représente un investissement d’une vingtaine de millions d’euros. Airbus Atlantic promet également 200 embauches en CDI, principalement destinées à des ouvriers spécialisés, ce qui devrait induire la création de 600 emplois chez les sous-traitants locaux.

    Sud-Ouest du 26 janvier

Défense
  • Défense
    Niveau de commandes historique de la DGA auprès de l’industrie de Défense en 2023
    La direction générale de l’armement (DGA) a passé pour plus de 20 Md€ de commandes auprès des industriels de la Défense, dont près de 9 Md€ sur le seul mois de décembre. Ce niveau historique s’inscrit dans le cadre de la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 dotée de 413,3 Md€. Parmi les commandes les plus significatives figurent 42 Rafale au dernier standard, 109 canons Caesar et des munitions de 155 mm, 420 véhicules blindés multi-rôles légers Serval du programme Scorpion, 8 hélicoptères NH90 pour les forces spéciales, 7 patrouilleurs hauturiers, ainsi que 329 missiles Mistral et 1 300 missiles Akeron, sans oublier la poursuite des travaux de préparation du programme pour le futur instrument de renseignement et d’imagerie spatiale (IRIS). Le rythme des commandes continuera d’être élevé en 2024, avec près de 14 Md€ déjà prévus. « Ré-industrialisation, modernisation de nos capacités et réarmement de la France : les premiers résultats sont là », s’est félicité Sébastien Lecornu dans un communiqué.

    L’Usine Nouvelle du 25 janvier

Environnement
  • Environnement
    Qair s'allie avec Airbus pour créer un site de production de carburant durable dans les Pyrénées
    Le groupe montpelliérain Qair, producteur indépendant d'électricité renouvelable, va construire à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, un site de production de carburants d'aviation durable (SAF) qui devrait entrer en service en 2030. « Le site bénéficiera d'un positionnement géographique intéressant à 1h30 de Toulouse et une petite heure de Lacq, en Nouvelle-Aquitaine », indique Olivier Astruc, directeur Hydrogène chez Qair France. Un protocole d’accord a également été signé avec Airbus pour desservir la filière aéronautique toulousaine. Le constructeur pourrait utiliser le carburant durable pour ses besoins propres mais aussi servir de relais auprès de la filière locale, notamment des compagnies aériennes. La future usine, qui pourrait employer 100 à 200 personnes, sera implantée sur un site de 24 hectares. « Ce sera une usine de très grande puissance avec 350 mégawatts de raccordement. L'idée est de produire 40 000 tonnes d'hydrogène par an à partir desquelles il sera possible de fabriquer à peu près 70 000 tonnes de kérosène de synthèse », détaille le dirigeant. Le montant du projet s'élève à 800 M€ : 400 M€ pour la partie hydrogène et la même somme pour la transformation en kérosène de synthèse.

    La Tribune du 26 janvier
  • Environnement
    Les compagnies françaises toujours en manque de carburant d’aviation durable
    En 2024, le taux d'incorporation obligatoire de carburant d'aviation durable (CAD) en France est passé de 1% à 1,5%, alors que la production nationale est encore inexistante et qu'une taxe spécifique, la « Tiruert », alourdit leur coût. Sur les projets de sites de production de CAD annoncés, aucun n'est encore entré en phase de production. Le plus avancé, la raffinerie TotalEnergies de Grandpuits, en Normandie, ne commencera à fournir qu'en 2025 et les autres sites ne démarreront pas vraiment avant 2028. Les compagnies françaises sont toujours obligées d'importer la totalité des biocarburants nécessaires pour respecter la contrainte légale française. En 2023, les compagnies du groupe Air France-KLM ont consommé quelque 80 000 tonnes de CAD, soit 16% de la production mondiale, faisant une fois encore d'Air France-KLM le 1er acheteur mondial. Les compagnies aériennes européennes craignent que la production de CAD n'augmente pas assez vite pour satisfaire aux obligations légales et faire baisser les prix. D’autant plus que les pénalités prévues dans le dispositif européen « RefuelEU » à partir de 2025, se traduiront par un ajustement de la taxe française. Si le montant de la « taxe incitative » devrait être de l'ordre de 3 500 € la tonne d'équivalent CAD, cette pénalité ne sera plus libératoire. La compagnie qui n'aura pas respecté le mandat d'incorporation devra ajouter les quantités manquantes à celles de l'année suivante. En l'état actuel des prix, le surcoût pour Air France serait de 1 Md€ par an en 2030.

    Les Echos du 26 janvier

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le groupe Lufthansa équipera plus de 150 appareils supplémentaires d’un accès internet haut débit
    Le groupe Lufthansa va continuer à équiper ses avions court et moyen-courriers d’Internet haut débit sur 3 de ses compagnies aériennes : Lufthansa, Austrian Airlines et désormais également Swiss. Il est prévu d’équiper entièrement tous les avions de la famille A220/320 exploités par le groupe, soit au total plus de 150 appareils. L’installation du système sera achevée au bout d’environ 2 ans. Le groupe Lufthansa a confié à Viasat la technologie et le service nécessaires pour équiper ses appareils. Jusqu’à présent, l’accès à Internet sur plus de 200 avions de la famille A320 du groupe repose uniquement sur une connexion par satellite (bande Ka). Sur les avions nouvellement équipés, la connexion internet sera assurée grâce à une technologie hybride appelée EAN (European Aviation Network). Un satellite en bande S assure une couverture à l’échelle européenne, tandis que des composants terrestres supplémentaires de Deutsche Telekom, des tours radio terrestres dotées de la technologie 4G LTE, fournissent une capacité supplémentaire.

    Air & Cosmos, Air Journal et Le Journal de l’Aviation du 26 janvier
  • Aviation Commerciale
    Le groupe ADP installe des capteurs sous la piste 1 de Paris CDG
    Le groupe ADP a entrepris depuis le mois de juillet 2022 des travaux de rénovation de la piste 1 de l'aéroport de Paris CDG, qui doivent prendre officiellement fin en 2025. Sa réhabilitation vise à moderniser ses infrastructures et les remettre aux normes de conformité en vigueur. Au terme de la 2ème phase de chantier, les équipes d'ADP ont installé des capteurs dans les dalles de bétons de la voie de circulation avion D3 pour améliorer les connaissances théoriques sur l'évolution des chaussées aéronautiques. En partenariat avec NTSG, une entreprise italienne de recherche et de développement de systèmes de contrôles et de mesures, plusieurs types de capteurs ont été installés : des capteurs de déformation, des capteurs d'humidité, des capteurs de température et des piézomètres (pour vérifier la présence d'eau). Les données des capteurs viendront alimenter un nouveau modèle numérique de référence pour les chaussées aéronautiques. Les recherches seront partagées avec les autres exploitants d'aéroports et les services techniques de l'aviation civile (STAC/DGAC). Cette démarche permettra à terme d'optimiser la conception des chaussées aéronautiques et de faire de la maintenance prédictive.

    Air & Cosmos du 26 janvier

Formation
  • Formation
    Mermoz Academy inaugure son centre de formation à Rungis
    Après l'ouverture de sa base de Nîmes en juin, l’école aéronautique Mermoz Academy a inauguré en décembre son nouveau centre de formation à Rungis, à proximité des pistes de l'aéroport d'Orly. Fruit d’un investissement de 2,3 M€, ce centre de 1 300 m2 assurera les formations des personnels navigants commerciaux (PNC), et participera aussi à celles des personnels navigants techniques (PNT). Mermoz Academy a précisé que la pièce maîtresse de ce nouvel établissement était un fuselage d'avion d'une quarantaine de places (un monocouloir Airbus). Cet équipement permet de créer de nombreux scénarios auxquels les futurs PNC pourront un jour être confrontés (dépressurisation, fumée, évacuation...). Une cabine de traitement de l'incapacité pilote est également présente pour permettre de former les futurs PNC à l'évacuation d'un pilote après un malaise, tant dans une configuration Airbus que Boeing. Le nouveau centre de formation dispose par ailleurs d'un simulateur de type FNPTII MCC pour la formation des pilotes, et un 2nd exemplaire doit le rejoindre l'été prochain. Mermoz Academy, le regroupement de l'Institut Aéronautique Jean Mermoz et d'APA Training, dispose désormais de 3 bases en France (Rungis, Tours et Nîmes) et de 2 partenaires à l'étranger (Canada et USA).

    Air Journal, Aerobuzz et Le Journal de l’Aviation du 26 janvier
  • Formation
    L’ISAE-Supaero ouvre ses portes ce week-end aux collégiens et lycéens de tous milieux
    Dans le cadre de la semaine nationale des Cordées de la réussite, l’ISAE-Supaero ouvre les portes de son campus le samedi 27 janvier. Cet évènement offre à tous les collégiens et lycéens la possibilité d’échanger avec des professionnels de différentes filières. L'événement s'inscrit dans le cadre de son engagement en faveur de l’égalité des chances. Il est porté par l’association Les Entretiens de l’Excellence pour une 13ème édition, qui a pour objectif d’aider les jeunes des milieux modestes ou ruraux à construire leur avenir. Au cours de la journée, ils pourront rencontrer 80 professionnels d’une vingtaine de secteurs : aéronautique, spatial, art, droit, sciences et technologies, commerce, environnement, développement durable, etc. Des ateliers thématiques seront animés par des intervenants professionnels et les parents pourront de leur côté participer à des ateliers autour de l’orientation et de ParcourSup animés par le rectorat et des associations locales. Lors de l’édition 2023, l’ISAE-Supaero avait accueilli sur son campus quelque 1 600 visiteurs venus de toute la région Occitanie.

    La Dépêche du 26 janvier

Espace
  • Espace
    Retour sur la 16ème European Space Conference
    La 16ème conférence annuelle sur la politique spatiale européenne, organisée par le cabinet Business Bridge Europe (BBE), s’est tenue les 23 et 24 janvier à Bruxelles, alors que la Belgique assure depuis le 1er janvier la présidence du Conseil de l'Union européenne. L’édition 2024, qui a mis un accent inédit sur les questions de Défense et de sécurité, a été marquée par une progression de fréquentation de 30% par rapport à celle de 2023, en rassemblant quelque 1 300 participants sur place (auxquels se sont ajoutés 1 000 inscrits en ligne). Se sont ainsi retrouvés durant 2 jours les grands décideurs politiques, institutionnels et industriels du secteur spatial européen, mais également des représentants de startups et des militaires. Les débats ont été ouverts par Thierry Breton, le commissaire au marché intérieur de la Commission européenne, en charge du spatial, qui s’est exprimé sur les besoins de plus en plus cruciaux de capacités militaires pour l’Europe.

    Air & Cosmos du 26 janvier
  • Espace
    Le petit hélicoptère Ingenuity endommagé ne pourra plus voler sur Mars
    La NASA a annoncé jeudi 25 janvier la fin de la mission de son petit hélicoptère Ingenuity sur Mars, après que celui-ci a endommagé au moins une de ses pales de rotor lors de son 72ème et donc dernier vol. « Ce que Ingenuity a accompli dépasse largement ce que nous pensions possible », a souligné Bill Nelson, administrateur de la NASA. L’hélicoptère « a ouvert la voie à de futurs vols dans notre système solaire ». L’appareil était devenu en 2021 le 1er à effectuer un vol motorisé sur une autre planète. Ingenuity ne devait à l’origine décoller que 5 fois, mais la mission a dépassé toutes les attentes. Au total, l’hélicoptère a parcouru quelque 17 km et volé jusqu’à une altitude de 24 m. Il était arrivé sur Mars avec le rover Perseverance, dont la mission est de trouver des traces de vie microbienne ancienne sur Mars.

    Le Parisien du 26 janvier

Sécurité
  • Sécurité
    La remontée en cadence de Boeing bloquée jusqu'à la fin de l'enquête de la FAA
    La FAA a annoncé que Boeing ne serait pas autorisé à augmenter la cadence de production de ses monocouloirs moyen-courriers, tant que « le plein respect des procédures de contrôle de qualité requises » ne serait pas garanti. Cette mesure sans précédent vaut pour tous les modèles de B737 MAX, y compris le MAX 8, qui représente la très grande majorité des ventes de Boeing, et non pas seulement le MAX 9 mis en cause dans l'accident. Elle pourrait donc remettre potentiellement en cause les objectifs commerciaux et financiers du constructeur. En octobre dernier, Dave Calhoun, directeur général de Boeing, avait indiqué que le rythme de production des B737 MAX passerait progressivement de 38 appareils par mois à fin 2023, à 42 par mois en février, 47,2 en juin, 52,5 en décembre et 57,7 exemplaires par mois en juillet 2025. La remise en vol des 171 appareils cloués au sol depuis le 5 janvier semble cependant en bonne voie. Alaska Airlines et United Airlines, les 2 principaux utilisateurs de ce modèle d'avion, ont presque achevé les inspections demandées et les appareils devraient pouvoir revoler dès ce vendredi 26 janvier aux Etats-Unis. Alaska Airlines, qui possède 65 B737 MAX 9, chiffre à 150 M$ le préjudice subi à la suite de l'accident en vol et de l'arrêt des vols.

    Ensemble de la presse du 26 janvier