Synthèse de presse

Espace
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    Lancement du satellite européen EarthCare
    Le satellite EarthCare de l'agence spatiale européenne (ESA) a décollé mardi 28 mai de la base de Vandenberg en Californie à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX. Le satellite de 2,2 tonnes, conçu par Airbus, opérera à 400 km au-dessus de la Terre. Il doit explorer en détail les effets des nuages sur le climat, encore mal compris malgré leur rôle clé. La mission européenne, prévue pour 3 ans, prend le relais des satellites de la NASA CloudSat et CALIPSO, dont les missions sont désormais terminées. La mission de l'ESA, en collaboration avec l'agence japonaise JAXA, étudiera aussi les aérosols, de minuscules particules en suspension (poussières, pollens, polluants humains comme les cendres de combustion…), sur lesquelles l'eau se condense et qui sont des précurseurs des nuages. Les informations que fournira EarthCare sont « très attendues », selon l'ESA, par la communauté scientifique, qui cherche à affiner ses modèles climatiques pour évaluer le bilan radiatif de la Terre, soit l'équilibre entre les radiations que reçoit notre planète, venues du Soleil, et celles qu'elle émet.

    Ensemble de la presse du 29 mai
  • Espace
    L’Arabie saoudite investit dans l’industrie spatiale
    Le fonds souverain de l’Arabie saoudite a annoncé le lancement de la compagnie Neo Space Group (NSG), son 1er investissement dans l’industrie spatiale. Le Fonds d’investissement public (PIF) est connu pour ses investissements massifs dans le sport, les jeux vidéo et les mégaprojets saoudiens comme Neom, une mégapole futuriste de 500 Md$ en cours de construction dans le désert. Selon un communiqué, la compagnie fournira « des solutions satellitaires et spatiales innovantes à l’échelle locale et mondiale », et « investira dans la localisation, la technologie, les startups et la connaissance ». Présidé par le prince héritier et dirigeant du royaume, Mohammed ben Salmane, le PIF est au cœur de la stratégie de diversification du pays. Il détient plus de 700 Md$, avec des investissements dans 90 entreprises en Arabie saoudite et à l’étranger. Les investissements nationaux constituent la grande majorité de son portefeuille. L’Arabie saoudite a envoyé l’année dernière ses 2 premiers astronautes dans l’Espace, dont Rayyanah Barnawi, la 1ère femme astronaute du royaume.

    Le Monde et Sud-Ouest du 28 mai

Industrie
  • Industrie
    Aura Aero reçoit le soutien d’Airbus pour la certification de l’ERA
    Aura Aero a signé mardi 28 mai avec Airbus un accord de coopération visant à l’épauler pour la certification de son futur avion régional de 19 places, dénommé ERA (Electric Regional Aircraft). L’appareil hybride électrique, lancé en 2021, devrait effectuer son 1er vol en 2026 et sa certification est attendue pour 2028. Avec une envergure de 20 m environ, l’ERA sera équipé de 8 moteurs électriques, alimentés par des batteries ou des turbogénératices, ces dernières produisant de l’électricité via du kérosène ou des carburants d’aviation durable (CAD). La startup de 250 salariés s’est entourée de Thales, pour l’avionique, et de Safran, pour le système propulsif. Elle a aussi obtenu, depuis l’an dernier, l’approbation par l’AESA, de concevoir et de développer des avions (le DOA) ainsi que celle pour produire des avions (le POA). En avril dernier, Aura Aero a en outre signé avec l’AESA un contrat de PAC (Pre-Application Services Contract), permettant de préparer le cadre de la certification et marquant l’ouverture des discussions techniques. L’entrée en service de l’ERA devrait intervenir avant 2030, alors que l’appareil cumule déjà quelque 500 commandes pour une valeur d’environ 8 Md€. En parallèle d’une levée de fonds d’une centaine de millions d’euros en cours, Aura Aero est en train de boucler le financement de sa future usine, avec un investissement total de 150 M€, capable d’assurer à termes l’assemblage d’une centaine d’ERA par an. Airbus, de son côté, avec sa filiale Airbus Protect créée en 2022, compte partager son expérience en matière de certification. Airbus défriche aussi le terrain des technologies décarbonées, en particulier pour son projet d’avion à hydrogène qui pourrait voir le jour en 2035. L’utilisation d’une pile à combustible fait partie des scénarios privilégiés.

    Ensemble de la presse du 29 mai
  • Industrie
    Safran et Exail signent un partenariat pour un équipement de communication embarqué
    Exail Technologies a annoncé son partenariat avec Safran pour son équipement de communication embarqué de dernière génération, le WIZY-WAP (Wireless Access Point). Safran a sélectionné cette nouvelle solution pour l'intégrer dans son système de connectivité en cabine pour l'aviation commerciale. Il sera intégré à la fois dans les nouveaux aéronefs et pour le rétrofit des flottes actuelles. Exail vient d’achever ce nouveau produit et a lancé sa commercialisation au 1er trimestre 2024. La société a notamment bénéficié d'une subvention France Relance, sécurisée en 2021, pour financer les développements techniques. Le partenariat avec Safran devrait générer, à terme, un chiffre d'affaires annuel de plusieurs millions d'euros.

    Boursorama du 29 mai
  • Industrie
    L’industrie doit davantage féminiser son image
    La réindustrialisation ne se fera pas sans que les femmes ne soient enfin mises en lumière et au pouvoir, selon une chronique de Laurent Champaney, directeur général de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers. Si la réindustrialisation est vitale, « on peine à trouver celles et ceux qui projettent leur avenir professionnel dans une usine, quel que soit le métier à y exercer », pointe-t-il. Pour réussir ce défi, il faut redorer l'image de l'industrie et « les femmes sont sans doute la clé de cette réinvention du mythe de l'industrie ». Le côté masculin, malgré des évolutions, contribue à la persistance de certains stéréotypes. Fin 2023, une enquête sur les stéréotypes de genres, menée par l'Association française des managers de la diversité en partenariat avec la Conférences des grandes écoles auprès des étudiantes et des étudiants, souligne que les motivations professionnelles des jeunes femmes sont d'abord d'« aider les autres/la planète » puis d'« avoir un équilibre de vie ». Les étudiants masculins, eux, souhaitent d'abord « résoudre des problèmes » puis « avoir une bonne rémunération ». Ces différences d'aspirations ont nécessairement des impacts forts sur la façon dont la jeune génération se projette dans l'industrie et la perçoit. « Cela montre aussi que la nouvelle génération de cadres femmes peut être porteuse d'un changement de paradigme dans les entreprises », note Laurent Champaney. Pour lui, organiser la mixité et l'égalité femmes-hommes dans les entreprises ne suffit plus, il faut aussi féminiser l’image de l’industrie. « Cela passe par la prise de responsabilités par des femmes et par la mise en avant de femmes capitaines d'industrie », conclut-il.

    Les Echos du 28 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Thales présente sa solution de divertissement à bord FlytEdge
    Thales lance FlytEDGE, un système de divertissement à bord, hébergé sur le cloud. FlytEdge est différent d'un système IFE traditionnel, et permet aux compagnies aériennes de proposer des interactions personnalisées avec les passagers. Cette personnalisation offre un grand nombre de possibilités qui permettent des expériences sur mesures et inédites. FlytEdge comprend le Onboard Data Center (ODC) avec 96 To qui permet la mise en cache des contenus à bord. Quel que soit le nombre de personnes qui regardent le même contenu, chaque titre est diffusé une seule fois dans l'avion. Le système sera prochainement inauguré sur une compagnie aérienne mondiale de 1er plan, annonce Thales.

    Boursier.com du 29 mai
  • Aviation Commerciale
    Embraer double ses capacités de maintenance à l’aéroport de Paris-Le Bourget
    Embraer a signé avec ADP un accord pour la construction d'un nouveau site sur l'aéroport du Bourget. Le 3ème avionneur mondial derrière Airbus et Boeing, spécialisé dans les avions de petites et moyennes tailles, qui a renoué avec les bénéfices en 2023, va ainsi doubler ses capacités de maintenance sur place. Le groupe brésilien détient depuis 1983 sur l’aéroport un site de 1 800 m2 dédié à la maintenance près des pistes. Cet agrandissement doit justement permettre de développer la gamme « écoresponsable » d'Embraer, Energia. L'accord signé avec ADP prévoit notamment un développement conjoint des infrastructures nécessaires à la mise en service d'aéronefs eVTOL. ADP s'engage également à étudier puis mettre en œuvre une infrastructure à hydrogène. Le programme Energia d'Embraer prévoit le développement de 2 modèles d'avions conceptuels de 19 et 30 sièges, avec une propulsion hybride-électrique et à hydrogène-électrique.

    Le Figaro du 29 mai

Médiation
  • Médiation
    Les collégiennes d’Amou remportent la finale française du Rocketry Challenge 2024
    La 7ème finale nationale 2024 du Rocketry Challenge s’est tenue du 24 au 26 mai sur l’aérodrome des Grands Lacs, à Biscarrosse. Organisée par le GIFAS et l’association Planète sciences, avec le concours du Cnes et ArianeGroup, la compétition a été remportée par Lola, Eléana et Manon, du collège du Pays des Luys d’Amou dans les Landes, qui se sont distinguées des 55 autres équipes. Leur fusée a enregistré la meilleure performance, en allant plus haut et plus vite, et en ramenant intact au sol l’œuf que contenait l’engin. Les 3 jeunes championnes représenteront la France au Festival international d’aéronautique de Farnborough, au Royaume-Uni, les 25 et 26 juillet.

    Sud-Ouest du 29 mai

Emploi
  • Emploi
    Le festival aéronautique Le Rêve d’Icare à Royan se tient pendant 5 jours
    La 23ème édition du rêve d’Icare à Royan se déroule du mercredi 29 mai au dimanche 2 juin aux abords de la plage de la Grande Conche. Pour ce festival aéronautique d’exception, entre 70 000 et 100 000 visiteurs sont attendus, selon les organisateurs. Sur place, l’Avion des métiers permettra de découvrir toutes les professions liées à l’aéronautique avec des grands noms du secteur comme Thales, Airbus, Dassault Aviation ou encore Safran. Jeudi 30 mai sera également organisé pour la 1ère fois par France Travail, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) et le GIFAS une rencontre entre employeurs du secteur et demandeurs d’emploi. Le public pourra découvrir des simulateurs divers et variés, dont un simulateur d’A320 ou encore un simulateur qui permet de peindre des pièces d’aéronef. Des animations auront lieu tous les jours sur le site de la manifestation, dont un meeting aérien dimanche 2 juin, et pour clôturer l’évènement, un spectacle avec des rapaces. Catherine Maunoury, 2 fois championne du monde de voltige et présidente de l’Aéro-Club de France, sera notamment présente et effectuera une démonstration avec son avion.

    Sud-Ouest du 29 mai

Environnement
  • Environnement
    Le changement climatique va augmenter la fréquence et l’intensité des turbulences
    Les turbulences se sont accrues depuis 40 ans et pourraient encore augmenter avec le réchauffement climatique. Ces mouvements de l’air, brusques et irréguliers, se produisent dans 3 situations : au cours d’orages et de tempêtes ; au-dessus des montagnes ; et dans un ciel sans nuages, ce que l’on appelle « en air clair ». Si les 2 premiers types sont facilement détectés par les pilotes, les dernières sont considérées comme les plus dangereuses, car invisibles, et surviennent de manière inattendue. Ces turbulences en air clair sont entraînées par des phénomènes de cisaillement vertical du vent, lorsque 2 masses d’air se superposent et se déplacent avec des vitesses ou dans des directions différentes. Le changement climatique va aggraver ce genre de situation. Les turbulences en air clair sont d’ores et déjà devenues plus fréquentes au cours des 40 dernières années, selon une étude britannique, publiée en juin 2023 dans la revue Geophysical Research Letters. Les plus sévères d’entre elles se sont accrues de 55% au-dessus de l’Atlantique Nord, passant de 17,7 heures par an en 1979 à 27,4 heures en 2020. La hausse des turbulences ne présente pas de danger de manière structurelle, les avions étant conçus pour soutenir des chocs plus forts. En revanche, elles pourraient pousser les équipages à revoir certaines organisations, sur le port de la ceinture ou le déplacement au sein des cabines en vol. Les compagnies aériennes vont ainsi commencer à réfléchir à la manière dont elles géreront l’augmentation des turbulences, car elles coûtent à l’industrie entre 150 et 500 M$ par an, rien qu’aux Etats-Unis.

    Le Monde et Le Parisien du 29 mai