Synthèse de presse

Industrie
  • Industrie
    Airbus et Masdar soutiennent le développement du marché mondial des SAF
    Airbus et Masdar (Abu Dhabi Future Energy Company), société d'énergie renouvelable détenue par le gouvernement des Émirats arabes unis (basée à Abu Dhabi), ont conclu un accord afin de soutenir le développement et la croissance du marché mondial des carburants aéronautiques durables (SAF). L'accord a été signé par Mohammad Abdelqader El Ramahi, Directeur de l'hydrogène vert chez Masdar, et Mikail Houari, Président d'Airbus pour l'Afrique et le Moyen-Orient. L'accord met l'accent sur les domaines de collaboration entre les deux entreprises, notamment les SAF, mais aussi l'hydrogène durable et les technologies de captage direct de l'air, ainsi que sur le soutien au développement et au déploiement de solutions de type « book and claim » (réservation et réclamation, une solution qui permet aux compagnies aériennes d'acheter des SAF sans être géographiquement connectées à un site d'approvisionnement). Les technologies de capture directe de l'air permettent de capter le CO₂ atmosphérique qui pourrait, en combinaison avec l'hydrogène, être utilisé pour produire des SAF synthétiques.

    Capital et Zone-Bourse.com du 17 mai
  • Industrie
    La loi Industrie verte a été présentée en Conseil des ministres
    Le gouvernement a présenté son projet de loi sur l'industrie verte en Conseil des ministres. Le texte vise à décarboner l'industrie existante et à stimuler le développement des technologies durables. « L'objectif final, c'est de faire de la France la première nation décarbonée en Europe », a déclaré le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno le Maire. Le gouvernement espère augmenter la part de l'industrie dans l'économie en passant de 10% à 15% du PIB français. En réponse à la politique américaine de promotion de l’industrie verte sur son territoire, actée par l’Inflation Reduction Act, et pour faire face à la concurrence de l’industrie chinoise, un « crédit d’impôt industrie verte » sera mis en place pour attirer les investissements industriels étrangers. Ce dispositif est en faveur de technologies identifiées par Bruxelles dans son Clean Tech Act : la production de batteries, de pompes à chaleur, d’hydrogène vert, d’éoliennes ou de panneaux solaires. Il pourra couvrir de 20% à 45% des investissements engagés. Le gouvernement espère ainsi atteindre 20 Md€ d’investissements d’ici 2030, et la création de 40 000 emplois directs. Le coût de ce dispositif est évalué à 500 M€ annuels. Le gouvernement doit présenter son texte au Sénat le 19 juin puis le 17 juillet à l'Assemblée nationale.

    Ensemble de la presse du 17 mai
  • Industrie
    Capgemini affirme sa confiance en l'avenir lors de son assemblée générale
    Lors de l’assemblée générale du groupe, les dirigeants ont présenté les excellents résultats de l'exercice 2022, ainsi que les perspectives pour les années à venir. Ils ont souligné la transformation menée lors des dernières années : « Il ne faut plus penser à Capgemini comme une entreprise de services numériques, mais de services technologiques », a déclaré Paul Hermelin, président du conseil d'administration. « Depuis l'acquisition d'Altran [en juin 2019, ndlr], nous sommes capables de proposer des solutions sur l'ensemble de la chaîne de valeurs des entreprises et ainsi les accompagner sur tous les aspects de leur transformation numérique », a ajouté Aiman Ezzat, directeur général. « Capgemini est devenu un partenaire business et technologique mondial de référence », s'est-il félicité. Aiman Ezzat a évoqué le sujet de l'intelligence artificielle, plus particulièrement générative, expliquant que le groupe travaillait depuis « plusieurs années » sur ce type de solutions, devant permettre, notamment, de franchir un nouveau palier en termes de productivité. Il a réitéré sa confiance et son optimisme quant à l'avenir du groupe, par ailleurs bien positionné selon lui pour répondre aux défis de la transition écologique.

    Les Echos Investir du 17 mai
  • Industrie
    Les solutions de 4CAD Group permettent des gains de productivité
    La Tribune consacre un article à l’entreprise nantaise 4CAD Group, portée par son activité aéronautique, à destination de Mecachrome, Latécoère ou Ségneré, notamment. Mecachrome développe la numérisation de ses usines en misant sur le concept de « focus factories », des usines hyper spécialisées et très automatisées. À Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), le groupe fabrique ainsi des aubes de turbine pour le moteur LEAP de Safran avec une livraison à l'heure (OTD) de 100%. « Nous travaillons déjà depuis longtemps avec des machines intelligentes qui sont programmées. La plateforme IoT de 4CAD Group nous permet d'exploiter les données de l'usine et de réconcilier ce monde des machines avec le reste des données disponibles dans le système d'information pour améliorer notre performance », explique François Bergeonneau, digital officer de Mecachrome. L'aéronautique représente aujourd'hui 20% de l'activité de 4CAD Group. En forte croissance, l'entreprise a réalisé en 2022 un chiffre d'affaires de 68 M€. Elle emploie à ce jour 370 personnes en France sur 7 agences, et entend recruter 80 nouveaux collaborateurs en 2023. 4CAD Group a lancé par ailleurs un projet d'extension sur son site de Bouguenais. Les travaux vont démarrer en juin prochain, pour gagner 2 000 m2 de surface de production supplémentaire.

    La Tribune du 11 mai

Défense
  • Défense
    Dassault Aviation a tenu son assemblée générale
    L’assemblée générale de Dassault Aviation s’est tenue mardi 16 mai. Eric Trappier, PDG du groupe, a rappelé les excellents résultats de l’an dernier et le carnet de commandes record, mais aussi les difficultés persistantes rencontrées dans la chaîne des fournisseurs. « Les questions de recrutement sont un sujet extrêmement sensible dans toute l’industrie en France et en Europe comme aux Etats-Unis », a-t-il observé. Concernant l’avion de combat Rafale, « la réussite appelle la réussite », a souligné le dirigeant : « beaucoup d’Etats nous demandent des éléments sur le Rafale ». Le groupe discute avec l’Etat français pour une nouvelle commande de 42 appareils et continue de travailler sur la modernisation de l’appareil avec un standard F5, qui devrait être prêt en 2030.

    Les Echos Investir du 17 mai

Ukraine
  • Ukraine
    La défense antiaérienne ukrainienne annonce avoir abattu des missiles Kinjal
    L’Ukraine annonce avoir abattu l'intégralité des 18 missiles de croisière et balistiques tirés sur Kiev lors d’une attaque russe durant la nuit de lundi à mardi, dont 6 missiles Kinjal, (« Dague » en russe), hypersoniques et manœuvrants. Cette interception montrerait que le missile Kinjal (élément clé de la dissuasion russe, car pouvant aussi être doté d'une ogive nucléaire) n’est pas aussi « invincible » que la Russie l’affirme. « Cela aurait un impact considérable sur le conflit en cours, en plus de constituer un exploit comptant peu d'antécédents dans le domaine de la défense antiaérienne », soulignent Les Echos. La Russie affirme quant à elle qu'aucun de ses missiles n'a été intercepté et qu'ils ont tous détruit leur cible.

    Les Echos et Air & Cosmos du 17 mai
  • Ukraine
    La France va former des pilotes ukrainiens
    Lundi 15 mai, après une visite à Paris du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé son intention de former des militaires ukrainiens au pilotage de chasseurs occidentaux. « Nous avons ouvert la porte pour former des pilotes », a assuré le chef de l’Etat, dans un entretien au journal de 20 heures de TF1, ajoutant que ces formations pouvaient commencer « dès maintenant ». Selon Emmanuel Macron, ces formations seront dispensées en concertation avec d’autres pays européens « qui y sont prêts ». « On a besoin aujourd’hui de commencer à former, c’est l’accord qu’ont pris plusieurs pays européens », a-t-il expliqué. Plusieurs capitales ont fait part ces dernières semaines de leur disponibilité pour former des pilotes ukrainiens, comme Bruxelles ou Amsterdam, souligne Le Monde.

    Le Monde du 17 mai

Espace
  • Espace
    Space Forum de La Tribune : « Toulouse, capitale européenne du NewSpace »
    Eric Luvisutto, président de la société SatConseil et co-fondateur de Toulouse Space Team, groupement de consultants indépendants spécialisés dans le spatial, s’est exprimé à l'occasion du Space Forum organisé par La Tribune. Il a dressé une cartographie inédite de 220 acteurs européens du spatial. Selon les observations de Toulouse Space Team, « Sur les 220 entreprises répertoriées, on retrouve une forte concentration dans les puissances spatiales historiques de l'Europe. La France en est le leader avec 52 sociétés, suivie par le Royaume Uni (42), l'Allemagne (41), l'Italie (29) et l'Espagne (23) ». Eric Luvisutto observe l'émergence de champions nationaux dans des pays jusqu'ici moins actifs dans le spatial. C'est le cas par exemple d’Endurosat en Bulgarie, d'Aerospacelab en Belgique, de Clyde Space en Suède, d'Isis Space aux Pays-Bas, de Nanoavionics en Lituanie, de Gomspace au Danemark, ou encore d’Astrocast et Cysec en Suisse. Une grande partie de ces nouveaux acteurs européens ont, en plus de leur siège social dans leur pays d'origine, une antenne en France et en particulier à Toulouse. En quelques années, l'écosystème spatial toulousain s'est transformé, avec l'essor de startups françaises telles que Prométhée, Anywaves, U-Space, Loft Orbital ou Exotrail, et étrangères (l’Italienne Aiko, la Canadienne Connektica ou l'Espagnole Pangea Aerospace). « Toutes ces entreprises considèrent que la France va leur permettre de développer leur activité. Ce phénomène n'est pas observé ailleurs en Europe. Toulouse est la capitale européenne de l'espace, mais c'est aussi la capitale européenne du NewSpace », observe Eric Luvisutto. Les Français sont très présents sur le segment de la surveillance de l'espace, à travers par exemple Miratlas, Share My Space, LookUp Space. Enfin, les entreprises françaises s'imposent aussi dans le domaine des mini-lanceurs (Latitude, HyprSpace, Ride, Sirius...).

    La Tribune du 17 mai

Aviation Commerciale
  • Aviation Commerciale
    Le Groupe ADP devient partenaire des JO 2024
    Le Groupe ADP annonce devenir partenaire officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. La responsabilité du Groupe dans le cadre de ce partenariat se traduira par « la préparation de la gestion opérationnelle des parcours et des bagages, la mise en œuvre de travaux d'adaptation des infrastructures, l'amélioration de l'accessibilité et l'amplification du soutien à l'engagement des collaborateurs par le sport », précise le Groupe. Augustin de Romanet, directeur général du Groupe ADP, a déclaré : « C'est un magnifique défi pour l'ensemble de la communauté aéroportuaire comme pour nos territoires et une occasion unique de témoigner de notre savoir-faire et de notre engagement en matière d'hospitalité ».

    Le Parisien et Les Echos du 17 mai