Le nouveau Délégué général pour l’armement (DGA), Emmanuel Chiva, attend les résultats des discussions sur le SCAF

Zone militaire du 15 septembre
Lancé en 2017 par la France et l’Allemagne et rejoint ultérieurement par l’Espagne, le programme SCAF, vise à mettre au point un « système de systèmes » devant reposer sur un avion de combat de nouvelle génération (NGF, New Generation Fighter), appelé à évoluer aux côtés d’appareils plus anciens, de drones et d’effecteurs connectés au sein d’un « cloud de combat ». Étant donné sa complexité, le programme a été organisé selon plusieurs piliers (avion de combat, moteurs, effecteurs connectés, cloud de combat, cohérence d’ensemble, furtivité, capteurs). Un maître d’œuvre a été désigné pour chacun d’entre eux, notamment Dassault Aviation pour mener les travaux relatifs au NGF, avec Airbus Defence & Security (avec ses filiales allemandes et espagnoles) comme partenaire principal. L’hypothèse d’un échec avait été évoquée pour la 1ère fois par l’ex-Délégué général pour l’armement (DGA), Joël Barre, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, en juillet. « Si jamais nous échouons dans les projets franco-allemands, nous pourrons continuer à faire de l’aviation de combat à partir d’évolutions successives du Rafale », avait-il déclaré. Emmanuel Chiva, son successeur à la tête de la DGA, a déclaré à BFMTV le 13 septembre attendre d’ici la fin du mois les résultats « des discussions très rapides » entre les deux industriels. Pour lui, il n’est « pas inacceptable qu’il y ait 2 avions de combat puisque l’avion est une plateforme qui fait partie du programme SCAF » même si « ce n’est pas la solution qui est privilégiée aujourd’hui ». Le nouveau DGA a expliqué : « Il y aura un futur de l’aviation de chasse française, c’est certain ».