Flying Whales, TAS… comment le transport écologique par dirigeable est relancé

Les Echos du 29 novembre
Les Echos consacrent un article à Flying Whales, startup française qui entend relancer le transport par dirigeable. La société compte parmi ses actionnaires, notamment, le Groupe ADP, Air Liquide, Bouygues, la Société Générale, mais aussi les Etats français, canadien et australien. « Le financement est acquis et la certification de l'ingénierie quasiment terminée », se félicite Sébastien Bougon, président fondateur de Flying Whales. L’entreprise attend le feu vert de la préfecture de la Gironde pour la construction de l'usine de fabrication du premier démonstrateur, prévue à Laruscade, près de Bordeaux, sur un site de 70 hectares. A moyen terme, Flying Whales vise une flotte de 160 appareils, avec 2 sites de construction supplémentaires au Québec et en Australie. Les essais en vol du démonstrateur sont prévus pour 2026. Une fois la certification obtenue, l'activité pourrait commencer en 2027. Les Echos rappellent que l’usage des aérostats ne se limite pas au transport de fret ou de passagers. Thales Alenia Space (TAS) travaille depuis 2016 sur un dirigeable destiné à réaliser des missions d'observation depuis la stratosphère, le Stratobus. Equipé d'une propulsion électrique de 5 kW et de 1 000 m² de cellules solaires, cet appareil est capable de rester un an en vol stationnaire. Dans le cadre du programme Euro HAPS (High Altitude Platform Systems) Thales Alenia Space va coordonner un consortium de 21 partenaires destiné à tester l'utilisation de ce type d’appareil pour améliorer les capacités de reconnaissance, de surveillance et de renseignement.