Le Centre Spatial Universitaire de Montpellier, pionnier des nanosatellites en France

La Tribune du 1er juillet
La Tribune consacre un article au Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM), « leader dans le développement et le lancement de nanosatellites », qui vient de célébrer une décennie d’aventure spatiale après le lancement de Robusta-1A, premier nanosatellite français, lancé en 2012. De cette mission est né le CSUM, plateforme technologique destinée à développer et rassembler des moyens et compétences en ingénierie, production, opération, tests et applications de nanosatellites. En soutien stratégique et financier de cette structure, la Fondation Van Allen a vu le jour en 2012, comptant cinq membres fondateurs : l'Université de Montpellier, Airbus Defence and Space, Latécoère, Expleo et 3D Plus. Un deuxième nanosatellite a été lancé en 2017, à bord de la fusée indienne PSLV. Les objectifs désormais affichés par le CSUM et la Fondation Van Allen sont de prendre une dimension internationale et de proposer de nouvelles missions nanosatellites à utilité sociétale. Un projet visant à repérer les déchets en mer Méditerranée, ainsi qu’un autre visant à améliorer les modèles météorologiques de prévision d'épisodes cévenols causés par l'accumulation d'humidité en mer, sont en cours. « Pour répondre à cette problématique, nous nous sommes entourés de partenaires - Météo-France, IGN, Ensta Bretagne et Port de Sète Sud de France - et nous avons construit un nanosatellite qui va être assemblé cet été », explique Laurent Dusseau, directeur du CSUM et de la Fondation Van Allen, « nous avons sécurisé son lancement sur Ariane 6 au printemps prochain et des récepteurs seront embarqués sur un navire de croisière ». Les lancements de deux autres nanosatellites, Celesta et MTCube-2, sont, de plus, prévus en juillet prochain.